Objet : Demande d’une journée particulière pour commémorer le
70emme anniversaire de la libération des camps de déportation. Ceci afin de connaitre le passé, vivre le
présent, et pour le futur plus jamais ça.
M. le Président de la République
La Seconde Guerre mondiale fit près de 55 millions de morts.
Aux victimes militaires, celles de la répression (résistants, otages
et personnes massacrées) et celles des bombardements, s’ajoutent les morts des
persécutions nazies (Juifs, Tziganes, les personnes homosexuelles, handicapées
physiques et mentales). Pour la première fois dans l’histoire de l’Humanité, la
destruction de certain peuple fut programmée sur les bases de la haine
antisémite, de la haine du tzigane qui a commencé bien avant celui des juifs
puisque déjà en 1920 les tziganes subissaient l’exclusion et ensuite bien avant
la seconde guerre mondiale ils étaient internés dans des camps de
concentrations tels celui construit près de Berlin a Marzhan et les mesures qui allait conduire à un génocide massif et
industrialisé des communautés citées plus haut..
En France, la « solution finale » entraîna la déportation de près de
75 000 Français, par 74 convois, entre mars 1942 et août 1944. Moins de 5 000
revinrent. Au total, ce sont 162 000 personnes, de toutes confessions, de
toutes sensibilités politiques et de tous âges, qui furent déportés.
2 700 000 personnes furent assassinées dans les chambres à gaz des
centres de mise à mort,
1 300 000 par les Einsatzgruppen (commandos de la mort); 800 000
moururent de privations dans les ghettos.
En France, la « solution finale » entraîna la déportation de près de
75 000 Français, par 74 convois, entre mars 1942 et août 1944. Moins de 5 000
revinrent. Au total, ce sont 162 000 personnes, de toutes confessions, de toutes
sensibilités politiques et de tous âges, qui furent déportés.
En 2015, sera célébrée la capitulation nazie, mais également la
libération de la plupart des camps de déportation, dont le plus grand camp
d'extermination de tous les temps : Auschwitz le 27 janvier, le camp où la
majorité des déportés de France ont été emmenés.
Aujourd’hui ces faits ne peuvent plus être niés et l’ouverture des
archives des anciens pays de l’est ont
apportés un éclairage nouveau sur ces évènements.
Partant de ces constations nous pensons Monsieur le Président de la
République qu’il serait de bon aloi que soit déterminé un jour précis pour
célébrer la libération des camps en dehors d’autre célébrations d’autant que
Pour la France de l’époque le gouvernement du Maréchal Pétain porte une lourde responsabilité dans le
processus des déportations et ce qui en
a découlé.
Souhaitant que vous ayez à
cœur de faire en sorte que cette demande trouve un écho favorable nous vous
prions de croire Monsieur le Président de la République à l’assurance de notre plus profond respect.
Madame LABBE Véronique
Présidente Association NOTRE ROUTE –Amaro Drom-
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