mercredi 30 avril 2014
mardi 29 avril 2014
Les Saintes-Maries-de-la-Mer avant le rush
Le soleil brillait sur la Provence et il faisait bon : 23°. Alors
nous avons pris la voiture pour nous diriger vers les Stes Maries.
Au printemps la Camargue est splendide. Beaucoup de circulation et
surtout beaucoup de poids-lourds qui sont imprudents : vitesse excessive,
dépassement inconsidéré. Nous avons évité de justesse un accident à cause de
trois d’entre eux. Un entrait sur une station-service, un devant ne circulait
pas droit et un autre pressé voulait le dépasser. Nous étions prêt, de notre
côté, à les doubler quand le camion devant nous à déboîter. Nous l’avons évité
de justesse mais dans le rétro j’ai vu une BMW qui a également tout fait pour
ne pas nous tamponner à l’arrière.
Ce ne sont que les aléas de la route mais quand nous arrivons aux Stes
tout va bien. Nous avons croisé Nicole, une dame dans un âge avancé mais d’une
sagesse comme nous connaissons parmi nos anciens.
De voir des amis sincères fait chaud au cœur. Nous nous sommes
ressourcés en demandant à Saint Sara de nous aider dans toutes nos épreuves
pour nous et pour tous ceux qui nous chers.
lundi 28 avril 2014
Lettre ouverte à Monsieur le Président HOLLANDE
Monsieur le Président de la République,
Lors des manifestations de
commémoration du génocide Arméniens vous avez, dans votre discours, publiquement
annoncé que vous reconnaissiez le génocide arménien.
Cette reconnaissance est la
bienvenue pour la communauté arménienne et nous considérons que c’est quelque
chose qui va dans la logique de la reconnaissance de tous les génocides et nous
disons tous les génocides.
En ce qui concerne le
génocide Arménien force nous est de
constater que le gouvernement Français
n’a eu aucune responsabilité dans son fait sauf celle peut-être de ne pas être intervenue
pour tenter d’empêcher que ce génocide ait lieu.
Or, il est quelque chose qui
devient gênant pour la communauté tzigane à savoir : en ce qui concerne le
génocide tzigane le gouvernement Français de l’époque a largement été impliqué
dans son déroulement et sa finalité au même titre que pour la Shoa.
Mais nous ne comprenons pas
que malgré quatre propositions de loi déposées à l’Assemblée Nationale et au Sénat
portant reconnaissance du génocide tzigane, aucune étude n’ait été faite. Ce n’est certainement pas les dénégations de
Monsieur Badinter sur les lois mémorielles qui ne devraient pas faire l’objet,
d’après lui d’une loi, mais devrait reposer sur les épaules des historiens.
Monsieur le Président de la République,
à plusieurs reprises au nom du C.A.R.G.T. représenté par toutes les tendances politiques hors Front
National, nous vous avons demandé une entrevue pour évoquer
l'ignominie que représente la non reconnaissance du génocide tzigane. A ce jour
une seule réponse « fin de non-recevoir pour manque de temps de votre
personne ».
Un tel manque de temps, Monsieur
le Président de la République, vous empêche-t-il de donner des directives à vos
services afin qu’une réponse nous soit donnée sur la demande que nous vous
avons formulée par courrier en date du 14 Novembre 2013 concernant
l’attribution d’un jour de commémoration propre à nos communautés ?
Monsieur le Président de la
République nous n’oublierons jamais que plus de 750 000 des nôtres ont
péri dans les camps de la mort avec la complicité du gouvernement Français de
l’époque tout comme il a été complice de la Shoa et si en nombre le chiffre
n’est pas comparable le pourcentage plaide malheureusement en notre faveur.
Souhaitons, Monsieur le Président de la
République, que vous aurez à cœur
courant 2014 d’accéder à notre demande d’attribution d’un jour de commémoration
pour faire enfin un deuil digne de ce nom envers nos anciens disparus dans les
camps de la mort et qui n’avaient commis comme seul crime « celui de naître
gitan ».
Monsieur le Président de la République, nous restons persuadés que chaque pays qui
reconnaît ses erreurs s’en trouve grandis.
Recevez, Monsieur le
Président de la République Française, l’assurance
de notre respect celui dû à votre fonction.
Mme LABBE Véronique,
Présidente
association NOTRE ROUTE,
Membre créateur du C.A.R.G.T.
dimanche 27 avril 2014
Cérémonie Commémoration de la Journée Nationale des Victimes et des Héros de la Déportation
Ce matin nous sommes allés à Marseille au Monument de la Déportation, Place du 23 janvier 1943 (ancienne Place Daviel) dans le 2ème.
Il y avait toutes les autorités, de nombreux dépôts de gerbes dont celui de la communauté des homosexuels à qui nous avions apporté tout notre soutien pour qu'il puisse honorer leurs déportés.
Il a été lu le Message des Déportés ci-dessous :
"
MESSAGE
DES DẺPORTẺS
Pour la Journée nationale du Souvenir de la
Déportation
Dimanche 27 avril 2014
En ce jour de recueillement et de souvenir qui marque le 69e anniversaire
de la libération des camps de concentration et d'extermination, c'est d'abord à
celles et ceux d'entre nous qui ne sont pas rentrés de la terrible épreuve de
la déportation que nous voulons penser. Persécutés, pourchassés, arrêtés ou
raflés dont des millions d'enfants, tous ont connu les conditions inhumaines
des camps, la dégradation de l'être humain et la mort.
Si l'année 1944 fut, en France, celle de la libération du territoire, elle
fut aussi celle d'un renforcement et d'une aggravation de la répression et de
la déportation marquée par la poursuite des activités meurtrières dans les
camps.
L'espoir suscité par le Débarquement de Normandie puis de la Libération de
Paris fut estompé par le durcissement et la radicalisation du régime nazi qui
ne renonçait à aucun de ses objectifs criminels.
La condition de vie des détenus s'aggrava en 1944 et les chances de survie
diminuèrent.
Dans nos sociétés où réapparaissent des actes et propos xénophobes,
racistes, antisémites et discriminatoires, les rescapés des camps de la mort
rappellent toute l'importance des valeurs de solidarité, de fraternité et de
tolérance, qu'ils n'ont eu de cesse de promouvoir et défendre depuis leur
retour.
Il appartient aux générations suivantes de préserver ces valeurs qui sont
celles de la République.
Ce message a été rédigé conjointement par :
La Fondation pour la Mémoire de la Déportation (F.M.D)
La Fédération Nationale des Déportés et Internés de la
Résistance (F.N.D.I.R.)
La Fédération Nationale des Déportés et Internés,
Résistants et Patriotes (F.N.D.I.R P.)
L'Union Nationale des Associations des Déportés,
Internés et Familles de disparus (U.N
A.D.I F.)"
MA PREMIERE GRANDE JOIE DE MA VIE
C’était un samedi, j’habitais dans le Cher et ce soir-là j’avais mes
parents et des amis qui venaient dîner.
Dès le matin je fais mon ménage, je vais faire mes courses pour le
repas et aux alentours de 10h00 du matin j’ai des douleurs, mais qu’importe j’ai
à faire et pas le temps à penser à moi.
La journée se passe, le repas est prêt (je ne me souviens pas de ce
que j’avais préparé) et les invités arrivent : apéritif, repas et moi je
souffre de plus en plus mais je ne
m’inquiète pas plus que ça.
La soirée se passe bien (pas trop pour moi qui a mal) et il est
maintenant 23 h 15 je range ma cuisine et mon père vient vers moi et me
dit : « je n’irais pas me coucher
tant que tu ne seras pas passée par la maternité pour voir si tout va
bien ». Et moi de lui répondre : « je dois accoucher vers le 15
mai .. »
Têtu il était et me conduit à la maternité où je vois le docteur qui
dit me garder car bébé arrive !
Eh oui à 00h45 le 27 Avril 1975 Christophe, Michael, mon FILS pousse
son premier cri et depuis 39 ans ce n’est que du bonheur.
Bon anniversaire l’amour de ma vie.
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