mardi 31 juillet 2012
lundi 30 juillet 2012
vendredi 27 juillet 2012
Le changement dans l'escalade de l'inhumain pour les Roms (Suite)
Ce qui inquiétant c’est que le Ministre de l’Intérieur, dans son
quotidien, se trouve confronté comme expliqué hier aux problèmes des camps de
Roms : Lille, Lyon, Aix-en-Provence, Marseille, Seine-Saint-Denis, etc.
Et là pas d’ambiguïté, le Gouvernement a prévenu que Manuel VALLS « a
l’obligation de démanteler les camps », et ces déclarations nous
inquiètent et doivent inquiéter toutes les associations Roms car il faut
inciter le Président HOLLANDE à tenir ses engagements électoraux, à savoir :
-
Amélioration de l’accès au travail pour les Roms
qui est un point de départ inévitable,
-
Pas d’expulsion sans prévision de relogement
préalable ce qui constituerait une bonne basse de révision d’une situation
connue.
Il est certain que des problèmes se posent comme nous l’avons expliqué
auparavant en ce qui concerne le camp de l’Arbois (Aix en Pce), mais comme nous
l’avons précisé dans notre billet du 26 07 la réponse donnée l’a été uniquement
en terme de réflexion sécuritaire ne suffit pas et ne suffira pas.
Car même si l’on se répète ces familles ont été intégrées dans la
C.E.E. par des gouvernements qui n’ont pas pris en compte la situation de ces
communautés dans leur pays respectif. Certains n’ont vu que les subsides que
pouvaient générer la C.E. et d’autres une certaine hégémonie sur les Etats
européens, mais voilà aujourd’hui la situation est telle que ces populations en
sont réduites à vivre d’expédients et le racisme vécu envers toutes les vagues
d’immigrations que nous avons connu en France recommence envers les Roms de
Roumanie, Hongrie, Bulgarie etc.
jeudi 26 juillet 2012
Le changement dans l’escalade de l’inhumain pour les Roms
En France beaucoup de promesses ont été faites et développées pendant
la campagne électorale et les français ont voté en majorité pour la gauche qui
nous garantissait le changement et deux mois après ?
Pour ce qui nous concerne, ne voulant pas entrer dans une démagogie
politique qui ne nous intéresse pas dans le sens où notre bataille en tant qu’association
Rrom se situe au niveau de la reconnaissance du génocide tzigane et à une autre
politique concernant nos populations dans l’hexagone et dans la libre
circulation des biens et des personnes, conforme aux accords de Schengen.
Eh bien croyez-nous, la déception est grande lorsque l’on entend les
déclarations du Ministre VALLS qui confirme la circulaire de SARKOZY sur le
démantèlement des camps de Roms : « le démantèlement des camps sera
poursuivie ». C’était bien le sens de la circulaire de Grenoble du 31
Juillet 2010.
Il est vrai que nous avions interpellé le candidat HOLLANDE à ce sujet
et que nous attendons toujours une réponse écrite, mais le Président HOLLANDE
nous répond dans les faits.
De plus le dernier camp en date qui devait être démantelé, en l’occurrence
celui de l’Arbois, Aix en Provence où avait été décelé des cas de tuberculoses
parmi les occupants ne l’a pas été car les Roms ont préféré le quitter de leur
propre chef. De ce fait ils répandent (sans le vouloir) le danger d’une possible
épidémie car livrés à eux-mêmes sans qu’ils soient situés pour être soignés.
Aujourd’hui tout nous pousse à penser qu’en France, Droite et Gauche =
même combat car pour l’instant a par le fait que HORTEFEUX, GUEANT et VALLS n’ont
pas le même nom mènent la même politique anti-roms contre la réglementation
européenne et le problème fait boule de neige dans l’Europe communautaire.
Il est à noter que nous avons interpellé Monsieur le Président
HOLLANDE et Monsieur VALLS cela fait maintenant plus de deux mois et qu’à ce
jour nous n’avons reçu aucune réponse concernant les faits qui se sont déroulés
lors du pèlerinage des Saintes Maries de la Mer et pour notre reconnaissance.
dimanche 22 juillet 2012
Commémoration des crimes racistes et antisémites 22 juillet 2012
Monsieur le Député Avy ASSOULY (4ème en partant de la droite), Monsieur Georges GROSS (2ème en partant de la droite), Madame Véronique LABBE Présidente NOTRE ROUTE entre Messieurs GROSS et ASSOULY avec la délégation de la communauté Rrom
Discours Commémoration
L'indifférence collective du sort des Tsiganes français internés
dans les camps entre 1940-1946 a été sans précédent.
C’est dans l’indifférence générale que l’internement des
Tziganes se déroula en France, contrairement à d’autres communautés qui ont
trouvé à leurs côtés des aides efficaces (Les Justes de France, les
représentants du clergé, etc.) ce qui a été un bien pour eux et ce n’est que
justice.
Mais cela peut s’expliquer par ceci alors que les membres
de la communauté de confession israélite étaient bien intégrés, qui pouvait
dire qu’il connaissait un Tzigane ou tout au moins son nom ?
Il a fallu attendre les années 1970 pour que des travaux
sur l’histoire du régime de Vichy soient engagés concernant le sort qui avait
été réservé à nos populations.
Plusieurs milliers de Tziganes français furent internés
dans les camps dont certains furent spécifiquement créés pour eux :
Rivesaltes, Saliers, Noé, Montreuil-Bellay etc.
Parmi le nombre de tziganes interné à Auschwitz, 145
français ont pu être recensés, comment ? Personne ne peut le dire car pour
les régimes de Vichy et Nazi « brun, peau bronzé, petite moustache,
cheveux très longs pour les femmes : ce ne pouvaient être des bretons mais
bel et bien des tziganes », et même un convoi en 1944 dénommé
« convoi Z » avait été affrété pour transporter tous ceux qui avaient
été désignés Tziganes. Sur ordre d’Himmler, en 1943 dans les départements du
Nord, Pas de Calais et en Belgique, les deux départements français précités
étaient rattachés au commandement militaire de Belgique.
Des familles entières Tziganes furent raflées puis
conduites à Malines (Belgique) à la caserne Dossin puis déportées à Auschwitz.
Des anciens nous ont répété « nous avions des
roulottes et des chevaux, ils sont venus avec des camions, nous ont entassé à
l’intérieur et conduit à Malines, on est resté longtemps très malheureux, on
souffrait de faim, de soif nous ne savions pas quoi faire. Ils nous mettaient
au bout d’une table et nous battait avec des bouts de bois et des
fouets », ce témoignage de Paprika GALUT (survivante du convoi Z) a été
recueilli par l’historienne Marie-Christine HUBERT. Paprika a été interpellée
le 23 décembre 1943 à Hénin Lietard (actuellement Hénin Beaumont), elle avait
alors 18 ans.
Un autre témoignage, celui d'Antoine Lagrene recueilli
par Monique Hennebaut en 2005 signale le départ du convoi Z de Malines avec 351
Tziganes de diverses nationalités capturés en France, Belgique et Hollande. Il
y avait 50 personnes par wagon, le voyage avait duré trois ou quatre jours avec
de nombreux arrêts et nous descendions dans des salles sans chauffage, nus pour
éviter que l’on s’échappe (revue Tsafon du 04/10/2008).
Le destin d’un dénommé TOLOCHE est emblématique du drame
vécu par les Tziganes à cette époque et son parcours reconstitué par Jacques
SIGOT a inspiré le scénario du film de Tony GATLIF « Liberté ».
De ce convoi Z seuls une dizaine de rescapés rentreront
après la guerre.
Cette liste de témoignage devenue à ce jour non
exhaustive nous pousse à mettre tout en œuvre et nous conforte dans le désir de
voir reconnu le Samudaripen (meurtre collectif total) et qu’enfin nos
populations puissent commémorer un jour précis nos anciens morts dans les camps
et que la négation de notre génocide, comme de tous les génocides soient juridiquement
punis.
mardi 17 juillet 2012
Cérémonie Commémorative 22 07 2012
Nous vous prions de bien vouloir assister le
DIMANCHE 22 JUILLET 2012 à 09h30
Au Carré des Déportés, Cimetière Saint Pierre
Entrée Principale 380 rue Saint Pierre 13005 MARSEILLE
à la cérémonie commémorative organisée à l'occasion de la
Journée Nationale à la Mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites
de l'Etat Français, Hommage aux "Justes de France"
Nous tenons à vous préciser que c'est la seule commémoration
où notre communauté fait un discours et dépôt de gerbes
lundi 16 juillet 2012
Organisation la Rafle du Vel d’Hiv ?!
Afin d’organiser la Rafle du Vel d’Hiv prévue initialement le 13 juillet 1942, a eu lieu une réunion le 04 juillet 1942 au siège de la Gestapo à Paris.
Étaient présents :
- -
René BOUSQUET, secrétaire général de la Police
Nationale,
- -
Louis DARQUIER de PELLEPOIX, commissaire général
aux questions juives (de confessions
juives),
- -
Le colonel, le capitaine « SS »
KNOCHEN et DANNECKER,
-
- Jean LEGUAY, adjoint de BOUSQUET,
-
- FRANCOIS, directeur de la police générale,
-
- HENNEQUIN directeur de la police municipale,
- -
André TULARD chargé des questions juives à la
Préfecture,
- -
GARNIER sous-directeur du ravitaillement à la
Préfecture de la Seine,
- - GUIDOT commissaire de police à l’état-major de
la police municipale,
- -
SCHWEBLIN directeur de la police aux questions
juives.
Le capitaine « SS » DANNECKER a déclaré « les policiers
français, malgré quelques scrupules de pure forme –n’auront qu’à exécuter les
ordres ! ».
La Rafle vise les Juifs allemands, autrichiens, polonais, tchèques,
russes et les INDÉTERMINÉS (gitans entre autres) de tous âges avec des
dérogations exceptionnelles pour les femmes en état de grossesse très avancées
ou nourrissant leurs bébés aux seins, sont prévues. Il déclarait également qu’il
fallait éviter toute perte de temps et pour se faire le tri ne serait pas fait
au domicile mais au premier centre de rassemblement par le commissaire de la
voie publique.
Les nazis prévoient de faire arrêter par la police française 22 000
JUIFS dans le grand Paris qui seront conduits à DRANCY, COMPIEGNE, PITHIVIERS
et BEAUNE-LA-ROLLANDE. Pour cela, « le service du M. TULARD fera parvenir
à la direction de la police municipale les fichiers de juifs à arrêter ».
Les enfants de moins de 15 ans seront confiés à l’UGIF (Union Général
des Israélites de France) qui à son tour les placera dans des fondations. Le tri
des enfants sera fait dans des centres primaires de rassemblement (les
opérations devront être effectuées avec une grande célérité et sans parole).
Le 15 Mai 1940, cinq (5) jours après le début de l’invasion allemande
avait eu lieu une première Rafle. La police de la république y avait emprisonné
plusieurs milliers de femmes réfugiées déjà citées comme INDÉSIRABLES.
René BOUSQUET assiste à une réunion de planification dans laquelle
aucune objection de sa part aux arrestations le 02 Juillet 1942 mais il
exprimait son inquiétude devant le fait « gênant » que la police
française soit chargée de l’exécution des plans. BOUSQUET négocie un compromis
selon lequel la police française ne devrait « rafler » que les juifs
étrangers, VICHY ratifie l’accord le 03 juillet 1942.
Bien que l’on est tenu la police pour responsable de la Rafle d’enfants
de moins de 16 ans (l’âge avait été fixé pour préserver la fiction selon
laquelle l’Allemagne avait besoin d’ouvriers dans les pays de l’Est).
L’ordre émanait en réalité du ministre de PETAIN Pierre LAVAL qui invoquât
une mesure « humanitaire » disant à ne pas séparer les familles.
C’était vraiment de la fiction puisque les parents de ces enfants
avaient déjà étaient déportés ; les documents de l’époque révèlent que la
préoccupation de LAVAL était de trouver une solution aux problèmes des enfants
juifs dont les parents avaient été déportés. Le plus jeune des enfants déportés
à AUSCHWITZ sous les ordres de Pierre LAVAL avait 18 mois.
Le 13 juillet 1942 la circulaire n°173-42 (en fin de cet article) de
la Préfecture de police ordonne l’arrestation et le rassemblement de 27 391
Juifs étrangers habitant en France.
Finalement un peu de retard sera pris. Les autorités allemandes
évitent d’ordonner la Rafle pour le 14 juillet, bien que la Fête Nationale ne
soit pas célébrée en zone occupée, il craint une réaction de la population
civile. Celle-ci a donc eu lieu le surlendemain au soir.
12 884 juifs sont arrêtés : 4 051 enfants, 5 802 femmes
et 3 031 hommes.
Un nombre indéterminé prévenu par la Résistance ou bénéficiant du
manque de zèle de certains policiers, parvient à échapper à la Rafle. Il est
difficile, encore aujourd’hui, de connaître véritablement les modalités des
actions qui ont permis à de nombreuses personnes d’échapper à la Rafle, mais
les plus antisémites et partisans de VICHY se sont alors plaints de la mauvaise
volonté de certains policiers.
Cette Rafle représente à elle seule plus du quart des 42 000 juifs
envoyés de France à AUSCHWITZ en 1942 et dont seul 811 reviendront chez eux
après la fin de la guerre. En 1979 Jean LEGUAY représentant du secrétaire
général de la police nationale en zone occupée, est inculpé pour son
implication dans l’organisation de la Rafle, mais il meurt avant d’être jugé en
1993.
Selon la Préfecture de Police, le nombre d’individus arrêtés s’élèverait
à 13 152. C’est aussi ce nombre qui est gravé sur la stèle commémorative
située à l’emplacement du Vélodrome. Sur les 13 152 Juifs raflés, seuls 25
adultes et quelques enfants auraient survécu.
Paris, le 13 Juillet 1942
Circulaire n° 173-42
À Messieurs les Commissaires Divisionnaires, Commissaires de Voie
Publique et des Circonscriptions de Banlieue.
[...] Les Autorités Occupantes ont décidé l’arrestation et le
rassemblement d’un certain nombre de juifs étrangers. La mesure dont il s’agit
ne concerne que les juifs des nationalités suivantes :
Allemands, Autrichiens, Polonais, Tchécoslovaques, Russes (réfugiés ou
soviétiques, c’est-à-dire « blancs » ou « rouges »), Apatrides, c’est-à-dire de
nationalité indéterminée.
Elle concerne tous les juifs des nationalités ci-dessus, quel que soit
leur sexe, pourvu qu’ils soient âgés de 16 à 60 ans (les femmes de 16 à 55
ans). Les enfants de moins de 16 ans seront emmenés en même temps que les
parents [souligné par nous].Vous constituerez des équipes d’arrestation. Chaque
équipe sera composée d’un gardien en tenue et d’un gardien en civil ou d’un
inspecteur des Renseignements généraux ou de la Police Judiciaire.
[...] Les équipes chargées des arrestations devront procéder avec le
plus de rapidité possible, sans paroles inutiles et sans commentaires. En
outre, au moment de l’arrestation, le bien-fondé ou le mal-fondé de celle-ci
n’a pas à être discuté. C’est vous qui serez responsables des arrestations et
examinerez les cas litigieux qui devront vous être signalés [souligné par
nous].
[...] Des autobus, dont le nombre est indiqué plus loin, seront mis à
votre disposition. Lorsque vous aurez un contingent suffisant pour remplir un
autobus, vous dirigerez :
– sur le Camp de Drancy : les individus ou familles n’ayant pas
d’enfants de moins de 16 ans ;
– sur le vélodrome d’Hiver : les autres.
Vous dirigerez alors les autobus restants sur le vélodrome d’Hiver.
[...] Enfin, vous conserverez, pour être exécutées ultérieurement, les
fiches des personnes momentanément absentes lors de la première tentative
d’arrestation.
Pour que ma Direction soit informée de la marche des opérations, vous
tiendrez au fur et à mesure, à votre Bureau, une comptabilité conforme au
classement ci-dessus. Des appels généraux vous seront fréquemment adressés pour
la communication de ces renseignements. Parmi les personnes arrêtées, vous
distinguerez le nombre de celles qui sont conduites à Drancy de celles qui sont
conduites au vélodrome d’Hiver.
Pour faciliter le contrôle, vous ferez porter au verso de la fiche,
par un de vos secrétaires, la mention « Drancy » ou « vélodrome d’Hiver » selon
le cas.
Les services détachant les effectifs ci-dessous indiqués devront
prévoir l’encadrement normal, les chiffres donnés n’indiquant que le nombre des
gardiens. Les gradés n’interviendront pas dans les arrestations, mais seront
employés selon vos instructions au contrôle et à la surveillance nécessaires.
Total des équipes : 1472 ; total des gardiens en civil ou en tenue :
1568. En outre : 220 Inspecteurs des Renseignements Généraux et 250 Inspecteurs
de la Police Judiciaire.
Garde des Centres primaires de rassemblements et accompagnements des
autobus. Total des gardes et gardiens : 430.
Circonscriptions de banlieue
[... ] Totaux : 60 gendarmes, 20 gardiens en tenue et 53 gardiens en
civil.
La Compagnie du Métropolitain, réseau de surface, enverra directement
les 16 et 17 juillet à 5 heures aux Centraux d’Arrondissements où ils resteront
à votre disposition jusqu’à fin de service : 44 autobus.
En outre, à la Préfecture de Police (caserne de la Cité) : 6 autobus.
[...] La Direction des Services Techniques tiendra à la disposition de
l’État-Major de ma Direction, au garage, à partir du 16 juillet à 8 heures : 10
grands cars.
[...] De plus, de 6 heures à 18 heures, les 16 et 17 juillet, un
motocycliste sera mis à la disposition de chacun des IXe, Xe, XIe, XVIIIe, XIXe
et XXe arrondissements.
La garde du vélodrome d’Hiver sera assurée, tant à l’intérieur qu’à
l’extérieur, par la Gendarmerie de la région parisienne et sous sa
responsabilité.
Tableau récapitulatif des fiches d’arrestations : Paris : 25 334 ;
banlieue : 2 057 ; total : 27 391.
Le Directeur de la Police municipale, Hennequin.
In RAYSKI Adam, Il y a soixante ans. La rafle du vélodrome d’Hiver.
Le peuple de Paris solidaire des Juifs, Mairie de Paris, 2002.
samedi 14 juillet 2012
Nos pompiers défilent le 14 juillet
Comme tous les ans les pompiers de Gardanne, comme d’autres,
ont défilé pour la fête nationale.
Je trouve cela très bien de se rappeler ces dates
historiques car il ne faut jamais oublier le passé c’est ce qui fait notre
richesse.
Bonne fête à tous et quelques photos de nos soldats du feu
où figure mon fils Christophe.
mercredi 11 juillet 2012
Quatorze années d’absence
Tu nous as quitté un samedi matin, dès 06h00 un 11 juillet et cela
fait maintenant 14 ans.
Il n’y a pas une journée sans que je pense à toi, que je souhaiterais
encore échanger avec toi mais je ne peux que parler à ta photo.
La douleur est toujours aussi présente et ton absence me fait très
mal.
Tu sais notre dossier sur la reconnaissance du génocide tzigane est
toujours au point mort et je sais que pour toi, ancien déporté, cela était une
cause importante. Eh bien tu vois après 22 ans de travail de notre association,
14 ans que tu nous a quitté et toujours aucune loi de voter.
Mais tu connais et tu sais que je ne baisserais pas les bras car si je
dois me battre pour une seule personne (toi en l’occurrence) je te promets
(comme je les fait au pied de ton lit de mort) que j’irais jusqu’au bout.
Papa je t’aime, repose en paix.
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