Dans le contexte du
courrier de la Présidence de la République adressé à l’association Notre Route –Amaro
Drom- que vous avez pu voir sur le blog où il nous est signifié que la
reconnaissance du génocide tzigane est effective.
En Février 2007 nous
avons fait déposé par notre ami Monsieur
Frédéric DUTOIT, Député Maire à l’époque du 15ème arrondissement de
Marseille une proposition de loi portant reconnaissance du génocide tzigane à
l’Assemblée Nationale portant le n° 3714 et en Mai 2008 nous avons fait déposer
la même proposition de loi par notre ami alors sénateur des B.d.R, Monsieur Robert Bret au Sénat n° 337.
Pour faire avancer ce
dossier une délégation de l’association Notre Route –Amaro Drom- emmenée par sa
présidente Madame Labbe Véronique avait été reçue à l’Élysée en octobre 2007. Au
cours de cette réunion nous avions relaté les souffrances du peuple tzigane et
les 20 années (à l’époque) de luttes menées par l’association Notre Route -Amaro
Drom- . Une lettre nous avait été adressée par la Présidence de la République
portant le paraphe de Monsieur Claude Guéant (secrétaire général de l’Elysée).
Le cas des tziganes est
donc devenu officiel.
Le nombre des tziganes
ayant péri dans les camps pour lequel le décompte que nous faisons depuis plus
de 20 ans oscille entre 750 000 et 1 million, la thèse de l’holocauste des
tziganes ne pouvait plus être sujet à caution et cela est un aboutissement du
combat permanent de notre association et tout le monde pouvait suivre
régulièrement notre travail.
Mais il est vrai que
cette guerre ignoble qui a fait tant et tant de morts la thèse d’un seul
holocauste englobant les juifs, les tziganes, les homosexuels, les communistes,
les résistants, les malades mentaux etc…
et ce sans exclusive aurait dû être le fil conducteur mais les choses
étant, la plus grosse des inepties avait été de reconnaître la seule Shoa même
si personne n’en conteste l’importance en nombre. Il faut bien admettre que le génocide des
tziganes en proportion n’a rien à envier aux autres, bien au contraire.
Alors aujourd’hui que
reste-t-il à faire pour notre association ?
-
Faire
inscrire dans les manuels scolaires l’ineptie de l’absence de référence au
Samudaripen (Holocauste Tzigane)
- -
Demander
au gouvernement que soient élevés des monuments à la mémoire des tziganes dans
toutes les communes en France où avait été créés des camps d’internement,
- -
Et
dans toute les communes, sans exceptions
des plaques commémoratives portant référence à ce génocide.
Voilà les amis ce qu’il
nous reste à faire et nous avons commencé à le faire.
- -
A
la création de notre association (Février 1989) nous avons démarré le dossier
sur la Reconnaissance du génocide tzigane
- -
En 2000 nous avons obtenu, pour la 1ère
fois, de la Préfecture des B.d.R le
droit de faire un dépôt de gerbe et un discours relatant les souffrances de
notre peuple et que soit diffusé l’hymne de tous les gitans Gelem Gelem et
depuis nous le faisons tous les ans et ce pour la commémoration des crimes
racistes et antisémites commis sous l’autorité de l’Etat français le 16 juillet
de chaque année.
- Le 03 Février 2006 avec les
associations locales et nous-même, la Commune d’Arles avec Monsieur CARLEVENT a
fait érigée une stèle aux abords du camp de Saliers où 687 tziganes avaient été
internés.
- Le 24 Février 2011 nous avons créé le
C.A.R.G.T. (Comité d’Action pour la Reconnaissance du Génocide Tzigane) et ce
avec toutes tendances politiques pour faire avancer ce dossier.
Vous allez certainement
lire des déclarations d’associations se targuant d’avoir « tout fait »
pour la reconnaissance du génocide tzigane dans une grande tentative de
récupération et nous y sommes habitués. Nous avons à plusieurs reprises fait
appel à l’union de toutes les associations sur ce problème, mais en vain.
Nous sommes tranquilles
car nous détenons toutes les copies de nos interventions ainsi que des
réponses. Nous sommes clairs car nous faisons paraître sur notre blog, Facebook,
Tweeter tout notre travail. A nos lecteurs et amis de juger.
P.S. Notre famille et
surtout nos petits-enfants sont plus que contents de cette victoire car ils
étaient en première ligne de subir les inconvénients de notre travail de
recherche, rendez-vous, déplacements et autres
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire