Depuis quelques temps nous sommes restés silencieux, surtout suite aux
évènements du 13 novembre 2015 qui nous sont beaucoup touchés.
Oui le monde change et malheureusement pas toujours en bien ainsi que
nos communautés.
Une grande partie de nous sommes sédentarisés avec tous les tracas de
la vie courante et il y a ceux qui sont encore itinérants.
Sédentarisés les enfants vont à l’école avec quelques difficultés car
les familles, lorsqu’il y a un membre de la famille hospitalisé se rendent
auprès du malade avec les enfants. Cela entraîne de l’absentéisme à répétitions
et cela n’est qu’un exemple. Les parents se trouvent confrontés à toutes les
obligations et difficultés pour : logements, papiers administratifs,
travail etc …..
Pour les itinérants il y a deux catégories : ceux qui ne se sont
pas résolus à la sédentarisation et ceux qui se déplacent pour des
rassemblements évangéliques.
Certains vont sur des aires d’accueil (quand il y en a) et se posent
le temps de certains travaux manuels ou fêtes. Les évangéliques ne peuvent se
rendre sur ces aires d’accueil car ils devront monter un chapiteau pour leur « rassemblement »
et souvent nous assistons (impuissants) à des débordements : entrées
forcées sur des terrains de sport ou autres. Ces agissements donnent une
mauvaise image du gitan itinérant car les médias, les politiques ne souhaitent
pas faire le distinguo.
De plus nous avons eu les arrivées des populations Roms, européens
mais n’ayant droit à rien et pour survivre ont dû construire des bidonvilles
dont ils sont chassés constamment. Cela n’a fait qu’aggravé le problèmes des
gens du voyage gitans.
Une seule commune en France a su leur donner une chance à été GARDANNE
qui a accueilli une soixantaine de familles Roms : les enfants sont allés
à l’école tous les jours et enfin des communes de France ayant besoins de main
d’œuvre et de maintenir leurs écoles ont demandé au Maire de Gardanne de les
recevoir avec travail à l’appui. A ce jour il ne reste plus que trois ou quatre
familles sur le terrain prévu pour eux cela fait maintenant trois ans.
Nous sommes maintenant au XXIème siècle mais les apriori à l’égard de
nos communautés ne sont pas tombés. Le rejet est toujours là avec les
difficultés pour le logement, travail etc …. Quand on parle de racisme
pour certaines ethnies nous nous savons ce que cela signifie.
Nous l’avons déjà écrit plusieurs fois : prenez le temps à
connaître l’autre, l’écouter et vous ferez tombez les barrières du racisme qui
commence par la méconnaissance de l’autre.
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