C’est le 8 avril 1971, que les
Roms(ou Rroms), qui représentent la première minorité de l’Union européenne,
choisissaient, malgré une situation encore difficile, les symboles de leur
communauté ainsi que leur drapeau et leur hymne.
Peuple nomade formé de quatre
groupes (Les Kalderash, les Curara, les Lovara; les Boyasa), il fait partis de
la famille des tziganes, souvent surnommé Romanichel (« peuple de Rrom » en
Sinti*).
Petit historique : C’est vers l'an 1000, que les Roms quittèrent l'Inde et
l'Egypte dont ils sont originaires pour se rendre en Perse. Ils atteignirent
les Balkans vers le XIVème siècle. Se dispersant à travers l’Europe, ils se
christianisèrent au contact de la population chrétienne européenne.
C’est en Europe de l’Ouest, qu’ils
connaîtront leur plus grandes vague de migration au XVIème siècle, où certain
pays n’hésiteront pas à les déporter dans les colonies africaines et
Américaines.
Jusqu’au XXème siècle, les Roms se
retrouveront plus ou moins en bon terme avec les Européens.
Mais, dès 1930, ils seront victimes de la politique racial des nazis par l’extermination et le génocide.
Mais, dès 1930, ils seront victimes de la politique racial des nazis par l’extermination et le génocide.
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Samudaripen (meurtre collectif total) est préconisé par le linguiste
Marcel COURTHIADES ;
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Porajamos (dévoré) est préconisé par l’historien Rrom Ian HANCOCK ;
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Kali Tras (l’après tzigane) est utilisé par les Rrom des Balkans et plus
particulièrement en Russie,
Cette réalité doit être mise au grand jour et qu’elle démontre
l’ignominie dont furent victimes les Rrom dans les camps de la mort.
Ignominie que le régime de Vichy avait organisée, en accord avec
l’Allemagne nazie et qui était suivie de près dans son application par le
Préfet BOUSQUET, le ministre LAVAL et toute la police de Vichy.
Holocauste oublié
Celui-ci a quand même fait un minimum de 750 000 morts sur les 1
million 750 000 tziganes recensés en Europe à cette époque là, soit un
pourcentage de près de 48% (chiffre qu’aucun génocide n’a apparemment jamais
atteint).
Il est important de savoir que les derniers détenus tziganes, au nombre
de 10 000, n’ont été libéré qu’en 1946, soit un an après la fin de la
guerre, trois mois avant que ne soit rendu le verdict du procès de NUREMBERG où
aucun tzigane n’a été appelé à témoigner.
Dès lors, toutes les nations ont installées une véritable chape de plomb
sur ce Samudaripen pensant peut-être que les vents du désert apporteraient
assez de sable pour effacer à jamais cette tentative d’extermination totale de
ces « unten munchen » (sous-hommes) comme nous avait surnommé Hitler.
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