Cérémonie du 08 avril 2021 au Cimetière de Gardanne
Présents : M. Jacques BARBE et des représentants FNACA
M. Claude JORDA Conseiller départemental
et représentant Gardanne Biver Collectif Citoyen
M. Serge KRIEFF représentant M. Bruno BENJAMIN Président
CRIF Marseille PACA, empêché car cas contact
M. Marcou SEROPIAN pour la communauté Arménienne -Manouchian
Excusés : M. Frédéric DUTOIT
Les Elus de la Mairie de Gardanne qui n’ont
eu le courrier que ce jour à 10h30 suite
aux aléas du système bureaucratique qui nous ont contacté dès réception soit après la cérémonie
La FNACA ainsi que l’association NOTRE ROUTE ont fait un dépôt de fleurs.
La présidente de l’association NOTRE ROUTE a pris la parole dont vous trouverez ci-dessous le contenu :
« Mesdames, Messieurs les élus et membres d’association et autres, nous vous remercions de votre présence pour les 50 ans de la création de l’OPRE ROMA.
Permettez-nous de remonter le temps : A Londres, le 08 avril 1971 s’est déroulé le 1er Congrès International de l’OPRE ROMA -Debout Homme-
De nombreux congrès nationaux avaient eu lieu dans beaucoup de pays d’Europe depuis le début du 20ème siècle mais il a fallu attendre que soit créé le Comité International Tzigane en 1965 pour franchir les frontières. Le but de ce Congrès est d’unifier les populations Rrom et de nous faire réagir dans le monde entier. Il nous faut progresser au rythme qui nous convient : ce sera Romano Drom -Notre Route Tzigane.
Le débat s’est focalisé sur un point précis : l’appellation aux yeux du monde ? Tziganes, Zigeuner, Gitanos, Gypsies ont été rejetés. Un consensus a été trouvé et se sera Rrom.
Le Congrès se dote d’une organisation politique, d’un organe exécutif, d’un drapeau bleu (couleur du ciel ) vert (couleur des prés) avec une roue de couleur rouge (sang symbole du voyage) et d’un hymne -Gelem Gelem- Allons Allons
Ce Congrès sera significatif dans l’affirmation d’un peuple rejeté, discriminé, en partie exterminé durant la Seconde Guerre mondiale (environ 48,2% de la population recensée à l’époque ont péri dans les camps).
Les Rrom n’ont pas de territoire par d’armée et sans Etat. Cette identité se résorbe dans cette culture de la diaspora. Une diaspora qui forme le lien d’une communauté au sein de laquelle les distances ont été franchies.
Aujourd’hui la discrimination à l’’égard des Rrom est celle qui est le plus partagée, très majoritairement en Europe. Victimes de politiques répressives par les régimes populistes d’Europe Centrale, ils sont aussi par poussées de fièvres épisodiques, les victimes de la vindicte lorsqu’elle surgit à la faveur de tel ou tel fait divers permettant une montée du racisme à notre égard. »
