Le 10 juin 1944 ORADOUR-SUR-GLANE devient la cible des Allemands. Cette
petite ville bascule dans l’horreur, elle est le triste exemple d’une des plus
hautes cruautés nazies.
Que s’est-il passé dans cette ville ?
Les Allemands ont tout détruit, brûlé. Chaque maison, chaque commerce
ont été pillé et rasé. Les nazis n’ont épargné aucun recoin toutes les façades
sont en ruine, le matériel est saccagé.
Il ne reste que des pans de mur noircis, des tas de pierre, un village
entier démoli comme si un ouragan était passé par là.
L’odeur est répugnante, un mélange de chair, de pierre et de
ferrailles carbonisés. La petite ville ressemble désormais à un cimetière de
tous débris.
Que sont devenus les habitants ?
La population a été rassemblée sur la place principale, puis triée, d’un
côté les hommes, de l’autre femmes et enfants qui ont été enfermés dans l’église.
Les hommes ont été tués, mitraillés sans aucune raison. Les femmes et
enfants à leur tour ont péri dans l’église brûlés.
Messieurs DARTHOUT et HEBRARD, seuls derniers survivants peuvent
encore en témoigner.
Pour ce 69ème anniversaire il faut savoir que le plus haut
responsable de l’Etat Allemand, en l’occurrence son président Joachim Gauck
sera présent prenant ainsi en compte le fait que son pays porte la
responsabilité de ces situations de l’époque.
Quelle différence avec les gouvernements français, qui lorsque Madame
Merckel inaugure un monument à la mémoire du génocide des tziganes à Berlin,
pour ne citer que le dernier, ne voit aucun dirigeant français faire le
déplacement.
Alors que tout le monde aujourd’hui s’accorde à reconnaître la
responsabilité de l’Etat français de l’époque (Pétain, Laval, Bousquet, etc.)
dans la déportation des populations tziganes,
ils ne peuvent ignorer que depuis 2007, dans les niches de l’Assemblée
Nationale, 2008, dans les niches du Sénat et la dernière en date depuis 2012,
des propositions de loi portant reconnaissance du génocide tzigane dorment dans
les niches de ces Assemblées sans jamais avoir été débattues !?
Nous sommes persuadés que tous les gouvernements du monde s’honoreraient
en reconnaissant les errements de sa propre histoire.
Pour la France la reconnaissance du génocide tzigane s’impose
d’une manière criante.
Déportés Tziganes avec le triangle sur la poitrine
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