samedi 4 décembre 2010

Blé de l'Espérance, Sainte Barbe 04/12 : traditions



Un hommage à tous les pompiers et particulièrement à mon fils sur cette photo


Qui était Sainte Barbe




Le récit le plus répandu conte, qu’au IIIème siècle, Barbara, fille de Dioscore, roi de Nicodémie, refusa le mariage avec le Prince perse Rifflemont, pour se consacrer au dieu Chrétien. Elle se retira dans une tour et durant l’absence de son père, se fit baptiser par Saint Jean Baptiste. A son retour, Dioscore apprit la conversion de sa fille et, furieux, la livra au prévôt romain Marciamus. Elle fut torturée puis rendue à son père, qui, devant son nouveau refus de sacrifier son Dieu aux idoles, lui trancha la tête. A ce moment, un éclair foudroya Dioscore et son âme fut aussitôt emportée aux enfers.

Cette narration est perçue comme légendaire. C’est la raison pour laquelle Sainte Barbe a été supprimée du calendrier liturgique, où elle avait été inscrite au XIIème siècle.
Les experts ne sont pas d’accord sur le lieu de sa passion, la situant, tantôt en Egypte, tantôt à Antioche ou à Nicodémie ou encore, à Rome ou en Toscane.
Le martyrologe romain qui opte pour Nicodémie, indique, que durant la persécution de Maximin, Sainte-Barbe vierge et martyre, subit d’abord les rigueurs de la prison, puis fut brûlée avec des torches et eut les seins coupés. Enfin, après d’autres tourments, elle consomma son martyre par le glaive.

Légende ou pas, elle reste l’objet d’une grande dévotion.

Patronne des artilleurs et des pompiers, des artificiers et des armuriers ainsi que des couvreurs, maçons, mineurs et charpentiers, elle est invoquée contre la foudre, la mort subite et l’impénitence finale.


On retrouve, une référence à cette dévotion populaire dans le patronyme donné à un groupe de substances hypnotiques : les barbituriques. Leur nom viendrait prosaïquement du fait que Adolphe Von Baeyer qui, synthétisa en 1864 l’acide barbiturique, fêta sa découverte dans une taverne fréquentée par des officiers d’artillerie, le jour de la Sainte Barbe, patronne des artilleurs. Le premier hypnotique barbiturique, l’acide diéthyl barbiturique ou barbital fut commercialisé en 1903. Depuis, on attribue à la Sainte le pouvoir de protéger de la mort violente, ce qui explique qu’elle soit devenue la patronne des métiers dangereux.




Curieusement, la célébration de sa fête est associée à des rites de fécondité, d’où l’origine de la locution proverbiale : « Blé de la Sainte Barbe bien germé, est symbole de prospérité pour la prochaine année ».
L’une des traditions calendales la plus conservée est celle du blé de la Sainte Barbe que l’on sème dans les soucoupes le 4 décembre. Cette tradition, qui remonte à l’époque de l’antiquité grecque et romaine, représente les prémices de la moisson sous forme de blé en herbe. La légende dit que si la germination se fait bien et si le blé est bien vert, la prochaine moisson sera abondante. Avec le temps, cette tradition a évolué. Le blé ainsi germé est devenu un élément de décoration
Les experts ne sont pas d’accord sur le lieu de sa passion, la situant, tantôt en Egypte, tantôt à Antioche ou à Nicodémie ou encore, à Rome ou en Toscane.
Le martyrologe romain qui opte pour Nicodémie, indique, que durant la persécution de Maximin, Sainte-Barbe vierge et martyre, subit d’abord les rigueurs de la prison, puis fut brûlée avec des torches et eut les seins coupés. Enfin, après d’autres tourments, elle consomma son martyre par le glaive.

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