vendredi 27 juillet 2012

Le changement dans l'escalade de l'inhumain pour les Roms (Suite)




Ce qui inquiétant c’est que le Ministre de l’Intérieur, dans son quotidien, se trouve confronté comme expliqué hier aux problèmes des camps de Roms : Lille, Lyon, Aix-en-Provence, Marseille, Seine-Saint-Denis, etc.

Et là pas d’ambiguïté, le Gouvernement a prévenu que Manuel VALLS « a l’obligation de démanteler les camps », et ces déclarations nous inquiètent et doivent inquiéter toutes les associations Roms car il faut inciter le Président HOLLANDE à tenir ses engagements électoraux, à savoir :

-          Amélioration de l’accès au travail pour les Roms qui est un point de départ inévitable,
-          Pas d’expulsion sans prévision de relogement préalable ce qui constituerait une bonne basse de révision d’une situation connue.

Il est certain que des problèmes se posent comme nous l’avons expliqué auparavant en ce qui concerne le camp de l’Arbois (Aix en Pce), mais comme nous l’avons précisé dans notre billet du 26 07 la réponse donnée l’a été uniquement en terme de réflexion sécuritaire ne suffit pas et ne suffira pas.

Car même si l’on se répète ces familles ont été intégrées dans la C.E.E. par des gouvernements qui n’ont pas pris en compte la situation de ces communautés dans leur pays respectif. Certains n’ont vu que les subsides que pouvaient générer la C.E. et d’autres une certaine hégémonie sur les Etats européens, mais voilà aujourd’hui la situation est telle que ces populations en sont réduites à vivre d’expédients et le racisme vécu envers toutes les vagues d’immigrations que nous avons connu en France recommence envers les Roms de Roumanie, Hongrie, Bulgarie etc.  

jeudi 26 juillet 2012

Le changement dans l’escalade de l’inhumain pour les Roms




En France beaucoup de promesses ont été faites et développées pendant la campagne électorale et les français ont voté en majorité pour la gauche qui nous garantissait le changement et deux mois après ?

Pour ce qui nous concerne, ne voulant pas entrer dans une démagogie politique qui ne nous intéresse pas dans le sens où notre bataille en tant qu’association Rrom se situe au niveau de la reconnaissance du génocide tzigane et à une autre politique concernant nos populations dans l’hexagone et dans la libre circulation des biens et des personnes, conforme aux accords de Schengen.

Eh bien croyez-nous, la déception est grande lorsque l’on entend les déclarations du Ministre VALLS qui confirme la circulaire de SARKOZY sur le démantèlement des camps de Roms : « le démantèlement des camps sera poursuivie ». C’était bien le sens de la circulaire de Grenoble du 31 Juillet 2010.

Il est vrai que nous avions interpellé le candidat HOLLANDE à ce sujet et que nous attendons toujours une réponse écrite, mais le Président HOLLANDE nous répond dans les faits.

De plus le dernier camp en date qui devait être démantelé, en l’occurrence celui de l’Arbois, Aix en Provence où avait été décelé des cas de tuberculoses parmi les occupants ne l’a pas été car les Roms ont préféré le quitter de leur propre chef. De ce fait ils répandent (sans le vouloir) le danger d’une possible épidémie car livrés à eux-mêmes sans qu’ils soient situés pour être soignés.

Aujourd’hui tout nous pousse à penser qu’en France, Droite et Gauche = même combat car pour l’instant a par le fait que HORTEFEUX, GUEANT et VALLS n’ont pas le même nom mènent la même politique anti-roms contre la réglementation européenne et le problème fait boule de neige dans l’Europe communautaire.

Il est à noter que nous avons interpellé Monsieur le Président HOLLANDE et Monsieur VALLS cela fait maintenant plus de deux mois et qu’à ce jour nous n’avons reçu aucune réponse concernant les faits qui se sont déroulés lors du pèlerinage des Saintes Maries de la Mer et pour notre reconnaissance.




dimanche 22 juillet 2012

Crimes racistes et antisémites (vidéo)

Commémoration des crimes racistes et antisémites 22 juillet 2012




Monsieur le Député Avy ASSOULY (4ème en partant de la droite), Monsieur Georges GROSS (2ème en partant de la droite), Madame Véronique LABBE Présidente NOTRE ROUTE entre Messieurs GROSS et ASSOULY avec la délégation de la communauté Rrom

Discours Commémoration 

L'indifférence collective du sort des Tsiganes français internés dans les camps entre 1940-1946 a été sans précédent.

C’est dans l’indifférence générale que l’internement des Tziganes se déroula en France, contrairement à d’autres communautés qui ont trouvé à leurs côtés des aides efficaces (Les Justes de France, les représentants du clergé, etc.) ce qui a été un bien pour eux et ce n’est que justice.

Mais cela peut s’expliquer par ceci alors que les membres de la communauté de confession israélite étaient bien intégrés, qui pouvait dire qu’il connaissait un Tzigane ou tout au moins son nom ?

Il a fallu attendre les années 1970 pour que des travaux sur l’histoire du régime de Vichy soient engagés concernant le sort qui avait été réservé à nos populations.

Plusieurs milliers de Tziganes français furent internés dans les camps dont certains furent spécifiquement créés pour eux : Rivesaltes, Saliers, Noé, Montreuil-Bellay etc.

Parmi le nombre de tziganes interné à Auschwitz, 145 français ont pu être recensés, comment ? Personne ne peut le dire car pour les régimes de Vichy et Nazi « brun, peau bronzé, petite moustache, cheveux très longs pour les femmes : ce ne pouvaient être des bretons mais bel et bien des tziganes », et même un convoi en 1944 dénommé « convoi Z » avait été affrété pour transporter tous ceux qui avaient été désignés Tziganes. Sur ordre d’Himmler, en 1943 dans les départements du Nord, Pas de Calais et en Belgique, les deux départements français précités étaient rattachés au commandement militaire de Belgique.

Des familles entières Tziganes furent raflées puis conduites à Malines (Belgique) à la caserne Dossin puis déportées à Auschwitz.

Des anciens nous ont répété « nous avions des roulottes et des chevaux, ils sont venus avec des camions, nous ont entassé à l’intérieur et conduit à Malines, on est resté longtemps très malheureux, on souffrait de faim, de soif nous ne savions pas quoi faire. Ils nous mettaient au bout d’une table et nous battait avec des bouts de bois et des fouets », ce témoignage de Paprika GALUT (survivante du convoi Z) a été recueilli par l’historienne Marie-Christine HUBERT. Paprika a été interpellée le 23 décembre 1943 à Hénin Lietard (actuellement Hénin Beaumont), elle avait alors 18 ans.

Un autre témoignage, celui d'Antoine Lagrene recueilli par Monique Hennebaut en 2005 signale le départ du convoi Z de Malines avec 351 Tziganes de diverses nationalités capturés en France, Belgique et Hollande. Il y avait 50 personnes par wagon, le voyage avait duré trois ou quatre jours avec de nombreux arrêts et nous descendions dans des salles sans chauffage, nus pour éviter que l’on s’échappe (revue Tsafon du 04/10/2008).

Le destin d’un dénommé TOLOCHE est emblématique du drame vécu par les Tziganes à cette époque et son parcours reconstitué par Jacques SIGOT a inspiré le scénario du film de Tony GATLIF « Liberté ».
De ce convoi Z seuls une dizaine de rescapés rentreront après la guerre.

Cette liste de témoignage devenue à ce jour non exhaustive nous pousse à mettre tout en œuvre et nous conforte dans le désir de voir reconnu le Samudaripen (meurtre collectif total) et qu’enfin nos populations puissent commémorer un jour précis nos anciens morts dans les camps et que la négation de notre génocide, comme de tous les génocides soient juridiquement punis.

mardi 17 juillet 2012

Cérémonie Commémorative 22 07 2012





Nous vous prions de bien vouloir assister le

 DIMANCHE 22 JUILLET 2012 à 09h30

Au Carré des Déportés, Cimetière Saint Pierre

Entrée Principale 380 rue Saint Pierre 13005 MARSEILLE


à la cérémonie commémorative organisée à l'occasion de la Journée Nationale à la Mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l'Etat Français, Hommage aux "Justes de France"

Nous tenons à vous préciser que c'est la seule commémoration où notre communauté fait un discours et dépôt de gerbes

lundi 16 juillet 2012

Organisation la Rafle du Vel d’Hiv ?!




Afin d’organiser la Rafle du Vel d’Hiv prévue initialement le 13 juillet 1942, a eu lieu une réunion le 04 juillet 1942 au siège de la Gestapo à Paris. 

 
Étaient présents :
-       -   René BOUSQUET, secrétaire général de la Police Nationale,
-      -   Louis DARQUIER de PELLEPOIX, commissaire général aux questions juives  (de confessions juives),
-       -  Le colonel, le capitaine « SS » KNOCHEN et DANNECKER,
-      - Jean LEGUAY, adjoint de BOUSQUET,
-       - FRANCOIS, directeur de la police générale,
-       - HENNEQUIN directeur de la police municipale,
-        -   André TULARD chargé des questions juives à la Préfecture,
-       -   GARNIER sous-directeur du ravitaillement à la Préfecture de la Seine,
-        -  GUIDOT commissaire de police à l’état-major de la police municipale,
-        -   SCHWEBLIN directeur de la police aux questions juives.

Le capitaine « SS » DANNECKER a déclaré « les policiers français, malgré quelques scrupules de pure forme –n’auront qu’à exécuter les ordres ! ».

La Rafle vise les Juifs allemands, autrichiens, polonais, tchèques, russes et les INDÉTERMINÉS (gitans entre autres) de tous âges avec des dérogations exceptionnelles pour les femmes en état de grossesse très avancées ou nourrissant leurs bébés aux seins, sont prévues. Il déclarait également qu’il fallait éviter toute perte de temps et pour se faire le tri ne serait pas fait au domicile mais au premier centre de rassemblement par le commissaire de la voie publique.

Les nazis prévoient de faire arrêter par la police française 22 000 JUIFS dans le grand Paris qui seront conduits à DRANCY, COMPIEGNE, PITHIVIERS et BEAUNE-LA-ROLLANDE. Pour cela, « le service du M. TULARD fera parvenir à la direction de la police municipale les fichiers de juifs à arrêter ».

Les enfants de moins de 15 ans seront confiés à l’UGIF (Union Général des Israélites de France) qui à son tour les placera dans des fondations. Le tri des enfants sera fait dans des centres primaires de rassemblement (les opérations devront être effectuées avec une grande célérité et sans parole).

Le 15 Mai 1940, cinq (5) jours après le début de l’invasion allemande avait eu lieu une première Rafle. La police de la république y avait emprisonné plusieurs milliers de femmes réfugiées déjà citées comme INDÉSIRABLES.

René BOUSQUET assiste à une réunion de planification dans laquelle aucune objection de sa part aux arrestations le 02 Juillet 1942 mais il exprimait son inquiétude devant le fait « gênant » que la police française soit chargée de l’exécution des plans. BOUSQUET négocie un compromis selon lequel la police française ne devrait « rafler » que les juifs étrangers, VICHY ratifie l’accord le 03 juillet 1942.

Bien que l’on est tenu la police pour responsable de la Rafle d’enfants de moins de 16 ans (l’âge avait été fixé pour préserver la fiction selon laquelle l’Allemagne avait besoin d’ouvriers dans les pays de l’Est).
L’ordre émanait en réalité du ministre de PETAIN Pierre LAVAL qui invoquât une mesure « humanitaire » disant à ne pas séparer les familles.

C’était vraiment de la fiction puisque les parents de ces enfants avaient déjà étaient déportés ; les documents de l’époque révèlent que la préoccupation de LAVAL était de trouver une solution aux problèmes des enfants juifs dont les parents avaient été déportés. Le plus jeune des enfants déportés à AUSCHWITZ sous les ordres de Pierre LAVAL avait 18 mois.

Le 13 juillet 1942 la circulaire n°173-42 (en fin de cet article) de la Préfecture de police ordonne l’arrestation et le rassemblement de 27 391 Juifs étrangers habitant en France.

Finalement un peu de retard sera pris. Les autorités allemandes évitent d’ordonner la Rafle pour le 14 juillet, bien que la Fête Nationale ne soit pas célébrée en zone occupée, il craint une réaction de la population civile. Celle-ci a donc eu lieu le surlendemain au soir.

12 884 juifs sont arrêtés : 4 051 enfants, 5 802 femmes et 3 031 hommes.

Un nombre indéterminé prévenu par la Résistance ou bénéficiant du manque de zèle de certains policiers, parvient à échapper à la Rafle. Il est difficile, encore aujourd’hui, de connaître véritablement les modalités des actions qui ont permis à de nombreuses personnes d’échapper à la Rafle, mais les plus antisémites et partisans de VICHY se sont alors plaints de la mauvaise volonté de certains policiers.

Cette Rafle représente à elle seule plus du quart des 42 000 juifs envoyés de France à AUSCHWITZ en 1942 et dont seul 811 reviendront chez eux après la fin de la guerre. En 1979 Jean LEGUAY représentant du secrétaire général de la police nationale en zone occupée, est inculpé pour son implication dans l’organisation de la Rafle, mais il meurt avant d’être jugé en 1993.

Selon la Préfecture de Police, le nombre d’individus arrêtés s’élèverait à 13 152. C’est aussi ce nombre qui est gravé sur la stèle commémorative située à l’emplacement du Vélodrome. Sur les 13 152 Juifs raflés, seuls 25 adultes et quelques enfants auraient survécu.




 

 Paris, le 13 Juillet 1942

Circulaire n° 173-42

À Messieurs les Commissaires Divisionnaires, Commissaires de Voie Publique et des Circonscriptions de Banlieue.

[...] Les Autorités Occupantes ont décidé l’arrestation et le rassemblement d’un certain nombre de juifs étrangers. La mesure dont il s’agit ne concerne que les juifs des nationalités suivantes :
Allemands, Autrichiens, Polonais, Tchécoslovaques, Russes (réfugiés ou soviétiques, c’est-à-dire « blancs » ou « rouges »), Apatrides, c’est-à-dire de nationalité indéterminée.
Elle concerne tous les juifs des nationalités ci-dessus, quel que soit leur sexe, pourvu qu’ils soient âgés de 16 à 60 ans (les femmes de 16 à 55 ans). Les enfants de moins de 16 ans seront emmenés en même temps que les parents [souligné par nous].Vous constituerez des équipes d’arrestation. Chaque équipe sera composée d’un gardien en tenue et d’un gardien en civil ou d’un inspecteur des Renseignements généraux ou de la Police Judiciaire.

[...] Les équipes chargées des arrestations devront procéder avec le plus de rapidité possible, sans paroles inutiles et sans commentaires. En outre, au moment de l’arrestation, le bien-fondé ou le mal-fondé de celle-ci n’a pas à être discuté. C’est vous qui serez responsables des arrestations et examinerez les cas litigieux qui devront vous être signalés [souligné par nous].

[...] Des autobus, dont le nombre est indiqué plus loin, seront mis à votre disposition. Lorsque vous aurez un contingent suffisant pour remplir un autobus, vous dirigerez :
– sur le Camp de Drancy : les individus ou familles n’ayant pas d’enfants de moins de 16 ans ;
– sur le vélodrome d’Hiver : les autres.
Vous dirigerez alors les autobus restants sur le vélodrome d’Hiver.

[...] Enfin, vous conserverez, pour être exécutées ultérieurement, les fiches des personnes momentanément absentes lors de la première tentative d’arrestation.

Pour que ma Direction soit informée de la marche des opérations, vous tiendrez au fur et à mesure, à votre Bureau, une comptabilité conforme au classement ci-dessus. Des appels généraux vous seront fréquemment adressés pour la communication de ces renseignements. Parmi les personnes arrêtées, vous distinguerez le nombre de celles qui sont conduites à Drancy de celles qui sont conduites au vélodrome d’Hiver.
Pour faciliter le contrôle, vous ferez porter au verso de la fiche, par un de vos secrétaires, la mention « Drancy » ou « vélodrome d’Hiver » selon le cas.
Les services détachant les effectifs ci-dessous indiqués devront prévoir l’encadrement normal, les chiffres donnés n’indiquant que le nombre des gardiens. Les gradés n’interviendront pas dans les arrestations, mais seront employés selon vos instructions au contrôle et à la surveillance nécessaires.
Total des équipes : 1472 ; total des gardiens en civil ou en tenue : 1568. En outre : 220 Inspecteurs des Renseignements Généraux et 250 Inspecteurs de la Police Judiciaire.
Garde des Centres primaires de rassemblements et accompagnements des autobus. Total des gardes et gardiens : 430.

Circonscriptions de banlieue
[... ] Totaux : 60 gendarmes, 20 gardiens en tenue et 53 gardiens en civil.
La Compagnie du Métropolitain, réseau de surface, enverra directement les 16 et 17 juillet à 5 heures aux Centraux d’Arrondissements où ils resteront à votre disposition jusqu’à fin de service : 44 autobus.
En outre, à la Préfecture de Police (caserne de la Cité) : 6 autobus.
[...] La Direction des Services Techniques tiendra à la disposition de l’État-Major de ma Direction, au garage, à partir du 16 juillet à 8 heures : 10 grands cars.
[...] De plus, de 6 heures à 18 heures, les 16 et 17 juillet, un motocycliste sera mis à la disposition de chacun des IXe, Xe, XIe, XVIIIe, XIXe et XXe arrondissements.
La garde du vélodrome d’Hiver sera assurée, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, par la Gendarmerie de la région parisienne et sous sa responsabilité.

Tableau récapitulatif des fiches d’arrestations : Paris : 25 334 ; banlieue : 2 057 ; total : 27 391.

Le Directeur de la Police municipale, Hennequin.

In RAYSKI Adam, Il y a soixante ans. La rafle du vélodrome d’Hiver.
Le peuple de Paris solidaire des Juifs, Mairie de Paris, 2002.

samedi 14 juillet 2012

Nos pompiers défilent le 14 juillet




Comme tous les ans les pompiers de Gardanne, comme d’autres, ont défilé pour la fête nationale.



Je trouve cela très bien de se rappeler ces dates historiques car il ne faut jamais oublier le passé c’est ce qui fait notre richesse.


Bonne fête à tous et quelques photos de nos soldats du feu où figure mon fils Christophe.


mercredi 11 juillet 2012

Quatorze années d’absence




Tu nous as quitté un samedi matin, dès 06h00 un 11 juillet et cela fait maintenant 14 ans.

Il n’y a pas une journée sans que je pense à toi, que je souhaiterais encore échanger avec toi mais je ne peux que parler à ta photo.

La douleur est toujours aussi présente et ton absence me fait très mal.

Tu sais notre dossier sur la reconnaissance du génocide tzigane est toujours au point mort et je sais que pour toi, ancien déporté, cela était une cause importante. Eh bien tu vois après 22 ans de travail de notre association, 14 ans que tu nous a quitté et toujours aucune loi de voter.

Mais tu connais et tu sais que je ne baisserais pas les bras car si je dois me battre pour une seule personne (toi en l’occurrence) je te promets (comme je les fait au pied de ton lit de mort) que j’irais jusqu’au bout.

Papa je t’aime, repose en paix.