jeudi 3 janvier 2019

Trois écrits de Roger LENCIONI d'actualité





MON DIEU … -Roger LENCIONI

Les hommes ne naissent pas égaux
Certains sont laids, d’autres sont beaux
Pourquoi dès la naissance
Il y a déjà des différences !

Au nom de quoi, au nom de qui
Pas tout le monde a la belle vie
Certains crèvent de faim
D’autres meurent de trop d’embonpoint

A cause des religions
Pour un oui ou pour un non
On massacre des gens
Coupables ou innocents

Dans cette drôle de société
Nous devenons tous écœurés
De voir ce que se fait
Dans ce monde sans pitié

Je voudrais être un bon chrétien
Pour espérer chaque matin
Mais devant tant de misère
J’ai perdu tous mes repaires

Tous les hommes ont droit au bonheur
Je vous en pris de tout mon cœur
Donnez à toute l’humanité
Les moyens de vivre en paix !

Vous le tout puissant
Tant qu’il est encore temps
Rendez les hommes heureux
Pour qu’ils soient moins hargneux ! 






NANTIS RETRAITES -Roger LENCIONI 15/03/2014-

La société nous traite de nantis
Nous qui avons bossé toute notre vie
La certificat d’études en mains
Les parents nous trouvaient vite du turbin

Manœuvres ou bien apprentis
Sans choisir le métier nous faisait envie
On faisait toutes les sales corvées
Sans jamais la ramener

On ne connaissait pas les R.T.T.
On travaillait sans s’arrêter
Le travail était harassant
Mais surtout guère payant

Pour se rendre au boulot
C’était à pieds ou en vélo
Le midi, on déjeunait la gamelle
Mais la vie, on l’a trouvée belle

Quant aux congés payés
On ne partait pas à l’étranger
On se contentait d’aller se baigner
Le dimanche, à Cassis ou à Sausset

On ne faisait pas n’importe quoi
Les patrons avaient tous les droits
Le travail c’était sacré
C’est lui qui nous faisait manger

Tous les avantages que vous avez
Sachez que c’est grâce à vos aînés
Nous ne demandons pas de la pitié
Mais simplement un peu de respect




LES FAUCHES -Roger LENCIONI 15/10/2016-

Si je trouvais sur la terre
La solution pour éradiquer la misère
Je serais, mes frères
Pour vous un être salutaire !

Mais je ne suis qu’un être mesquin
Qui, rongé de chagrin, subit le quotidien
En rouspétant dans son coin
De vivre comme un chien

Parfois il suffirait de peu
Pour que je sois heureux
Même si je fais un vœu
Je n’ai pas ce que je veux

Alors, avec philosophie, je continue ma vie
En espérant trouver le paradis
Peut-être qu’un jour je gagnerai au loto
Cela sera la vie de château

Faut bien rêver de temps en temps
De croire positivement
D’un coup je viens de me rappeler
Que je suis toujours fauché

Mon banquier me dit que je suis un mauvais client
Tout cela parce que je n’ai pas d’argent
Mais c’est moi qui le fais grassement manger
Grâce aux agios que vous nous infligez

Nous les pauvres, les fauchés
Vous nous plumez comme des poulets
Car nous, sans un rond
On se trouve dans une sale situation !



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