TRUNG
(fidèle), le petit vietnamien -Roger LENCIONI 05/08/2013-
Dans le creux de sa main
Sont posés des petits
grains
Grains de sable, grains
de riz
En souvenir de son pays
Qu’il garde précieusement
Comme un précieux
talisman
D’un coup son cœur est envahi
Par le bleu, la nostalgie
Se rappelant la vie de
là-bas
Il y a quelques années
déjà
Qu’il a quitté son cher
pays
Pour vivre une autre vie
Dans une famille
d’adoption
Qui lui donne de
l’affection
Mais il a le cœur déchiré
Loin de ceux qu’il aimait
Le grain de riz des
rizières
Lui rappelle la misère
Qui lui tenaillait
l’estomac
Quand la famine était là
Le grain de sable, il
s’en souvient
Avec son père, de bon
matin
Au bord des rives du
Mékong
Où il pêchait un peu de
poissons
Il était pauvre en ce
temps-là
Mais heureux de vivre
comme cela
Même s’il était parfois
un peu privé
L’amour des siens lui
suffisait
Il avait une petite
fiancée
Qu’il avait promis
d’épouser
Mais le destin n’a pas
voulu
Alors il est un peu déçu
Il sait que dans quelques
années
Il fera tout pour y
retourner
Pour rejoindre ceux qu’il
a laissés
Alors il retrouvera la
sérénité !
COULEUR CAFE ! -Roger LENCIONI 15/01/2013-
Je suis une petite fille qui s’appelle Lilly
J’ai un amoureux à la garderie
Je crois que c’est l’homme de ma vie
Ce beau galant s’appelle Anthony
Mes parents avec moi, sont fâchés
Pour ce choix que j’ai fait
Car il est un peu bronzé
Et ses parents ne sont pas Français
Avec moi, il est si bien attentionné
Quand de lui, je ne peux me passer
Je ne savais pas ce que cela signifier
Les mots raciste ou étranger
Moi qui adore mes parents
Leur comportement me surprend
A la messe le dimanche matin
Ils disent, « aime ton prochain »
Qu’il faut croire en notre Dieu
Qui pour les hommes est miséricordieux
Il y a alors deux poids et deux mesures
Selon la couleur qu’on a sur la figure
Les adultes sont parfois méchants
Pour leur façon de juger les gens
L’important ce n’est pas le côté extérieur
Mais ce que l’humain a dans son cœur
Qu’importe le pigment de sa peau
Ce n’est
certainement pas un défaut
On ne choisit pas l’endroit de sa naissance
Mais on en subit les conséquences
ESMERALDA -Roger LENCIONI 10/03/2013-
Toi le charmante Andalouse
Toute nue dessous sa blouse
Belle comme une sauvageonne
Tu ressembles à une lionne
Esméralda, Esméralda
Je veux te serrer dans mes bras
Pour enfin pouvoir caresser
Ton beau corps si bien fait
Quand tu te mets à danser
Tous les mâles sont fascinés
Toi la danseuse de flamenco
Ta gestuelle est un cadeau
Esméralda, Esméralda
Arrête de faire du dégât
Je ne peux plus supporter
Que tu me laisses tomber
Tu hantes toutes mes nuits
Ton souvenir me poursuit
Pour faire l’amour avec cette Gitane
Je veux bien vendre mon âme
Esméralda, Esméralda
Je livre mon dernier combat
Comme un valeureux guerrier
Qui est en train d’agoniser
Adieu mon bel amour
Je mets fin à mes jours
Pour toi ma belle sorcière
Je fais une dernière prière
Enfin j’ai retrouvé la paix
Car je viens de me suicider
Celle qui fût ma bien-aimée
Jamais je ne pourrais t’oublier
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