vendredi 22 décembre 2017
dimanche 5 novembre 2017
Manitas de Plata : 3 ans déjà
Cela fait trois ans que le grand maître MANITAS de PLATA nous a quitté.
Nous ne serions pas là, tous autant que nous sommes nous les Gitans, si MANITAS n'avait pas été le Grand musicien que nous connaissons tous. Merci au Maestro et à l'homme qu'il était..
Nous pensons qu'il est très important de se souvenir et de l'honorer comme il se doit.
Repose en paix et nous ne t'oublions pas
jeudi 2 novembre 2017
Journal La Marseillaise du 02/11/2017
Nous tenons à remercier Sabrina GUINTINI du Journal LA MARSEILLAISE seul média qui se déplace chaque fois pour vous rapporter l'exacte vérité sur nos actions.
mercredi 1 novembre 2017
Hommages à nos disparus
Ce matin nous avons fait une cérémonie au pied de la plaque au 3ème
cimetière de Gardanne.
Étaient excusés :
M. MEI Roger Maire de Gardanne, Mme PALLOIX Marie-Françoise une élue
du 4ème secteur de Marseille (6ème & 8ème
arrondissement Marseille), M. DUTOIT Frédéric Président d’Honneur de l’association,
M. FERRER Gérard Parrain de notre association, M. BOURGAT Michel membre du
C.A.R.G.T., M. PORCEDO Guy et M. PONTET Anthony Adjoints sur la Commune de
Gardanne.
Présents :
M. BENJAMIN Bruno Président Crif Marseille-Provence, M. JORDA Claude
Conseiller Départemental, l’attaché parlementaire de M. LAMBERT François Michel
Député, M. BARBE Jacques Vice-Président départemental Secteur Pays d’Aix
F.N.A.C.A., M. CALEMME Gregory membre du C.A.R.G.T.
Mme BARBE Françoise, M. MENFI Joseph (adjoint au maire), M. BASTIDE Bernard
(adjoint au maire), M. VIRZI Antoine élus sur la Commune de Gardanne
Nous remercions Monsieur BUSCA Daniel porte drapeau et toutes les
personnes qui se sont joints à nous pour cette cérémonie. Nous saluons la
présence de la communauté arménienne ainsi que de la communauté gitane d’Arles :
musiciens du groupe GITANO del MUNDO.
Nous avons été touché par les interventions de Monsieur JORDA Claude
et Monsieur BENJAMIN Bruno.
De gauche à droite Mme BARBE F. cons.munic. Gardanne, M. BENJAMIN B. Président Crif Marseille Provence, M. BASTIDE B. Adjt Gardanne, M. CALEMME G. C.A.R.G.T.) M. MENFI J. Adjt devoir de mémoire Gardanne, M. VIRZI A. cons.munic. Gardanne
M. JORDA C. Conseil. Départemental
GIPSY Del MUNDO Arles
A gauche gerbe de l'association NOTRE ROUTE
A droite gerbe de M. JORDA Conseiller Départemental
Discours de l'association NOTRE ROUTE
Il faisait de la résistance et c’était un GITAN
1941 en France ce jeune gitan de 19 ans travaillait à la SNCF où il conduisait les
trains de marchandise.
Mais un jour, alors qu’il rentrait chez lui, sur le Pont Neuf
enjambant l’Yonne ils sont arrivés et l’ont arrêté. Il n’avait pas perçu le
bruit de leurs bottes, il avait été dénoncé comme gitan.
Il a dû, contraint et forcé, monter dans un wagon à bestiaux,
qu’il ne conduisait pas mais dans lequel il était passager en partance vers
où ? il ne savait pas ou le savait trop.
Ce wagon était bondé et il avait très peu de place pour se
mouvoir. Le train s’est alors ébranlé et c’est à l’arrivée, à l’entrée du camp
de Sobibor, que Jean a vraiment compris.
Pourquoi lui et les autres avaient été enlevés à leurs familles, pour
le seul crime : être nés gitan, juif ou autres.
Combien sont partis pour ne jamais revenir ? Combien n’ont
pas compris pourquoi la guerre s’étant terminée en 1945, 10 000 gitans
n’ont été retrouvés et libérés qu’en 1946.
Sommes-nous maître de notre ethnie ? Est-ce que nous décidons
de notre couleur de peau ?
Jean entre autres, passera deux ans dans ces camps où il a trimé
servant aussi d’interprète. Il aura la chance de s’enfuir (ce qui ne fut pas le
cas pour tout le monde).
A son retour, sa vision de la vie sera totalement différente. Il
se révoltait sur tout et pour tout. Il avait d’énormes difficultés à nous
parler ce ces années d’horreur qui l’ont tellement marquées et refusait de
parler de tous ceux qui nous avaient quitté.
Il nous disait par contre d’être vigilants afin de ne plus revivre
ce qu’il avait subit avec ses millions de compagnons d’infortune.
C’est sûr Papa que nous sommes et restons vigilants et nous ferons
tout ce qui sera en notre pouvoir pour que les 48,2% de gitans qui ont péri
dans les camps voit enfin leur génocide reconnu afin de faire cesser ce racisme envers les
communautés gitanes mais aussi contre toutes les ethnies minoritaires.
Sur ton lit de mort tu nous as remercié pour le travail que nous
avions entrepris concernant le génocide tzigane et nous t’avons promis d’aller
jusqu’au bout d’où notre détermination, qui parfois dérange.
lundi 30 octobre 2017
Marseille Cassis 2017
Comme tous les ans mon fils Christophe a fait le Marseille Cassis avec 10 minutes de moins que l'an passé.
Il est Président de l'Amicale des Sapeurs Pompiers de Gardanne, travaille au SAMU Social de Marseille et trouve encore du temps pour s'entraîner : nous le félicitons.
Vous trouverez sa feuille de route ainsi que quelques photos.
mercredi 18 octobre 2017
POUR NE JAMAIS OUBLIER
Le 1er NOVEMBRE 2017 rendrons un hommage à tous ceux qui ont péri dans les camps au pied de la plaque que nous avons posé au 3ème cimetière de GARDANNE.
Nous avons convié les élus de la Municipalité, les représentants du CRIF, le représentant de l'association LGBT (association des homosexuels-les) ainsi que des élu(es) du département.
Nous espérons et comptons sur une belle représentation de tout un chacun;
Ci-dessous l'invitation et toutes personnes qui souhaitent se joindre à nous sont les bienvenues.
mercredi 4 octobre 2017
Il y a 70 ans, au procès de Nuremberg le couperet tombe pour les criminels nazis
Photo journal LE FIGARO
HISTOIRE - Le 1er octobre 1946 ,il
y-a 70 ans et 3 jours au procès de Nuremberg la sentence est prononcée: douze
condamnations à mort parmi les hauts dignitaires allemands jugés par le
Tribunal militaire international pour les crimes commis lors de la Seconde
Guerre mondiale.
Un procès historique, un
procès pour l'Histoire. Le 1er octobre 1946, les condamnations «des grands
criminels de guerre des Puissances européennes de l'Axe» sont lues en audience
publique au palais de justice de Nuremberg. Douze condamnations à mort sont
prononcées. C'est la fin d'une longue procédure judiciaire visant les
dignitaires nazis, de Göring à Ribbentrop.
En effet, ce procès s'est
ouvert à l'automne 1945 dans cette ville allemande située en zone d'occupation
américaine. Au lendemain de la Seconde guerre mondiale, pour la première fois
de l'histoire, des crimes sont jugés devant un tribunal international. C'est le
fruit d'une volonté des Alliés vainqueurs de ne pas laisser impunies les
atrocités de la guerre et du régime nazi. Et aussi le résultat de longues
négociations quadripartites. Elles aboutissent à la création le 8 août 1945 du
Tribunal militaire international. Les experts juridiques américains, anglais,
français et russes se mettent d'accord sur les règles de ce tribunal et
définissent les chefs d'accusation. Ils élaborent ainsi une nouvelle
juridiction pénale internationale.
Nuremberg en chiffres : 3 000 tonnes de
documents, 400 journalistes du monde entier sont présents
à l'ouverture du procès, 94 témoins sont entendus au
cours du procès (61 à décharge et 33 à charge),42 volumes contiennent
l'intégralité des actes du procès.
24 accusés sont initialement
sélectionnés. Trois ne comparaîtront pas: l'industriel allemand Gustav Krupp
très âgé est écarté en raison de son état de santé; Martin Bormann, disparu au
moment de la bataille de Berlin, et Robert Ley, responsable du Front allemand
du travail, qui s'est suicidé en prison le 25 octobre 1945.
Trois absents importants
■Adolf
Hitler, le «Führer». Il se serait suicidé le 30 avril 1945 dans son
bunker à Berlin.
■Heinrich Himmler, Chef de la
SS (Schutzstaffel), escadrons de protection, initialement chargée
de la garde personnelle du Führer) et l'un des principaux organisateurs de la
«Solution finale». Il est mort le 23 mai 1945 de façon suspecte (la version
officielle présente un suicide par cyanure, contestée par la thèse d'un assassinat).
■Joseph Goebbels, ministre de
la Propagande et de l'Information. Il s'est suicidé à Berlin le
1er mai 1945.
Les quatre chefs d'accusation
Les prévenus sont accusés de
crimes contre la Paix, de crimes de guerre, de crimes contre l'Humanité et d'un
plan concerté ou complot en vue de commettre ces crimes. Les actes sont définis
dans l'article 6 de l'Accord de Londres
.
Huit organisations sont
également traduites en justice
● Le gouvernement du Reich
(Die Teichsregierung)
● Le Parti national-socialiste
des travailleurs allemands (NSDAP)
● La S.S (Schutzstaffel
«escadron de protection»)
● La Gestapo (Geheime
Staatspolizei - la police secrète d'État)
● Le S.D (Sicherheitsdienst
«service de sécurité», milice)
● La S.A (Sturmabteilung
«section d'assaut», formation paramilitaire)
● L’Etat-major général
● Le haut commandement des
forces armées allemandes
8 juges composent le Tribunal
4
langues officielles sont retenues pour les débats (l'Anglais, le, Français, le
Russe et l'Allemand).
1 film de 4 heures, intitulé
«Le plan nazi», sera projeté au cours du procès.
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