Juillet 2010 : circulaire de
Grenoble (Sarkozy) sur les démantèlements des camps Roms, toujours 2010 mises
en place des modalités de la circulaire par le ministre de l’intérieur Brice
HORTEFEUX et début des démantèlements sans aucune prise en compte de la moindre
dignité humaine.
2011, arrivée à l’intérieur de
Claude GUEANT dont le passage au ministère de l’intérieur restera dans les
mémoires comme un passage sinistre.
2012 période électorale oblige
des promesses pointent en ce qui concerne l’avenir des roms.
Ces élections donnent à la gauche socialiste
une confortable majorité et tout le monde pensait que des solutions
négociées pouvaient être trouvées à ce
douloureux problème. Force nous a été de déchanter devant l’attitude du
gouvernement Ayrault dont le ministre de
l’intérieur Emmanuel VALLS loin de
sembler vouloir trouver des solutions négociées, renforce le dispositif répressif et accélère
les reconduites dans les pays d’origine.
Depuis mille ans que les Rrom, dans leur ensemble, ont quittés leur pays
d’origine et rien ne leur a été épargné : le rejet, la marginalisation, le
racisme n’a jamais atteint dans le monde le niveau subit par nos populations. Le
paroxysme a été atteint par les nazis en 39/45 et l’ordre de mettre en place,
au même titre que d’autres populations, la solution finale et en France cela a
été fait, sous l’autorité de l’état
Français (PETAIN, LAVAL, BOUSQUET, etc.),
la police de Vichy.
Notre mode de vie auparavant dont on ne peut plus prétendre en 2012
Cette époque s’est soldée
par l’extermination dans les camps d’au
moins 750 000 tziganes sur les 1 750 000 tziganes recensés en Europe,
soit 42.8% . Proportionnellement aucune
ethnie n’a subie un tel génocide (Samudaripen)
et de plus les derniers 10 000 tziganes qui on été
libérés ne l’ont été qu’en juin 1946, soit un an après la fin de la guerre.
Aujourd’hui, en continuant à ne pas vouloir les considérer comme des
êtres humains, à qui l’on ne veut pas
reconnaitre des droits, c’est tout
l’avenir de l’Europe, à plus
ou moins brève échéance qui va connaitre la remise en cause de la démocratie, aujourd’hui réellement mise à mal. La preuve faite par les communautés que nous
avons longtemps rejetés cette prise en
compte du défi que nous devons relevé en tant que démocrates et auquel pour
l’instant nous sommes confronté ne se résoudra pas par un silence complice ou
l’application de ce que disait le pasteur Niemöller à l’encontre de ceux qui n’en voudrait plus
ne soyons pas des acteurs passifs car notre démocratie ne peut se construire
sans passer par le respect de tous y
compris de ces être humain .
Car il est sûr qu’il
n’y a qu’une seule race, la race humaine et quoi que l’on fasse c’est
l’histoire qui gardera en elle nos
façons d’agir et d’exprimer.
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