mardi 28 septembre 2010
La langue de bois de la Présidence de la République Française
Nous vous remettons le courriel que nous avions envoyé à Monsieur SARKOZY le 23 septembre 2010 :
Monsieur le Président de la République Française,
Nous avons l'honneur de solliciter de votre autorité un regard sur un point précis et d'autres concernant nos communautés Rrom.
Nous avons à deux reprises interpellé Monsieur le Ministre de l'Intérieur sollicitant l'organisation d'une table ronde sous votre autorité gouvernementale et des représentants des associations Rrom, sur le problème des démantèlements des camps que vous appelez illicites et des expulsions qui en résultent.
Vous connaissez, Monsieur le Président de la République notre désaccord sur ce problème pour vous l'avoir déjà exposé : à savoir que si les communes de plus de 20 000 habitants avaient créé des aires de stationnement comme le prévoit la Loi Besson, si imparfaite soit-elle, cela aurait minimisé considérablement pour ne pas dire abolit ces mesures, qui soit dit en passant, paraissent véritablement anti-sociales, nous pensons que vous en conviendrez.
De plus, Monsieur le Président de la République, il est à souligner que nous sommes conscients que nos communautés ont des devoirs au même titre que tout un chacun, de ce fait il est bien certain que nous devrions avoir les mêmes droits, à savoir : égalité des devoirs et des droits en matière de logement, emploi. Retrait total du carnet de circulation qui est une mesure de coercition insupportable au 21ème siècle et les empêche d'être inscrit sur les listes électorales (3 ans d'attente) au même titre que tout un chacun, le civisme nous concerne tous.
Mise à disposition par les Communes ou les Départements de lieux de rassemblement pour la communauté évangéliste pour laquelle la loi de 1905 sur la séparation de l'Eglise et de l'Etat ne devrait pas rentrer en ligne de compte puisque lieu non fixe.
Voilà Monsieur le Président de la République quelques points qui pourraient être discuté lors de cette table ronde sans omettre, bien entendu, notre demande de reconnaissance du génocide de nos populations avec une date fixe de commémoration, car vous n'êtes pas sans ignorer, Monsieur le Président de la République, que le 25 avril de chaque année pratiquement aucune municipalité ne nous associe à ces manifestations du souvenir.
Souhaitant ne pas vous avoir trop importuné et espérant vous rencontrer dans les meilleurs délais;
Nous vous prions de croire, Monsieur le Président de la République, à l'expression de notre plus parfaite considération.
Mme LABBE Véronique
Présidente Association NOTRE ROUTE
Tél : 06 19 93 01 36
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