Ils partaient vers la mort en musique mais ils ne le savaient pas
Le 19/07/2015 lors de la commémoration
des crimes racistes et antisémites commis sous l’autorité de l’état Français de
l’époque, après le discours de la Présidente de Notre Route un ressortissant de
la communauté de confession israélite « Albert » ayant écouté
l’évocation de la nuit du 2 au 3 Août 1944 est venu nous accoster avec une
grande tristesse dans le regard pour nous raconter une partie de
cette journée du 2 août 1944.
« Je vais vous narrer une bien
triste anecdote. Depuis quelques jours nous allions le soir écouter de la
musique, très belle musique soi dit en passant et nous apprenions que c’était
des musiciens tziganes. » Il y avait 2 guitares, 1 violon, une
contrebasse et surtout une chanteuse
belle et dotée d’une voix exceptionnelle. »
« Le soir du 2 Août 1944 nous
avons vu partir ces musiciens qui marchaient vers on ne savait où, en jouant et
chantant et puis les jours suivants nous n’avons plus rien entendu et quelques temps après, 7 ou 8 jours peut-être,
nous apprenions que la musique c’était fini car leur vie c’était arrêtée dans
le sinistre camp de Auschwitz Birkenau
dans une chambre à gaz. »
« Votre évocation de cette journée
m’a remémorée le sort de ces tziganes j’ai voulu vous faire partager ce
témoignage. »
Les membres de l’association garderont à
jamais en mémoire ce personnage qui tentait de dissimuler ce numéro indélébile
incrusté sur son avant-bras droit et il était en compagnie de son épouse.
Ne connaissant pas son nom de famille
mais seulement son prénom nous lui disons : « un grand merci Albert à
vous-même et à votre épouse nous ne vous oublierons pas.
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