"Livre de Emmanuel Filhol et Marie-Christine Hubert
Mars 2010
D’octobre 1940 à mai 1946, six mille à six mille cinq cents
prétendus « nomades », tsiganes pour la plupart, vivant sur le territoire
français depuis des générations, furent enfermés dans des camps d’internement.
Initialement, la décision fut prise par les Allemands, le 4 octobre 1940, alors
que lesdits « bohémiens », n’ayant déjà plus le droit de circuler depuis la
déclaration de guerre, se trouvaient assignés à résidence. Tous les frais de
surveillance, de ravitaillement et d’entretien étaient à la charge des
autorités françaises. Avec un personnel incompétent. Une partie des détenus fut
acheminée vers Buchenwald, Ravensbrück et Auschwitz.
Mais le pire est que,
après le 8 mai 1945, les représentants de la nouvelle administration française
tergiversèrent encore des mois sur la législation à adopter.
Le drame des Tsiganes ? Aucun intérêt de la part des
historiens aujourd’hui, pas une ligne dans les manuels d’histoire les plus
utilisés dans les lycées.
La société française aurait-elle « choisi l’amnésie » ?
Lionel Richard
Depuis 70 ans RIEN pour les
tziganes : pas une ligne effectivement dans les livres d’histoire, pas de
date précise pour honorer nos morts, pas de reconnaissance du génocide tzigane.
Nos familles ont été persécutés
parce qu’ils sont naît TZIGANES et encore aujourd’hui nous subissons le rejet
mais les hautes instances continuent à faire la sourde oreille.
Commémorons l’ARMISTICE 1945
c’est important et soyons présents sur tous les fronts. Plus nous serons
omniprésents plus ils verront que nous existons et ne baissons pas les bras.
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