Le verdict concernant
la reconnaissance du génocide RWANDAIS vient de tomber par la condamnation à 25
ans de réclusion d’un ressortissant du RWANDA jugé responsable de 800 000
morts. Que doivent penser les familles des 750 000 victimes tziganes qui
ont péri dans les camps de la mort avec la participation effective du
gouvernement Français de l’époque.
Sans vouloir passer sous silence ce génocide RWANDAIS, force
nous est de constater qu’il parait plus facile de condamner des génocidaires
ayant opéré dans des pays ou apparemment la France n’a rien à voir que de
reconnaitre sa propre implication dans le génocide des populations tziganes et attribuer un jour de commémoration propre
au devoir de mémoire pour nos populations.
Nous continuons à penser que nos droits au regard des
génocides de quelques population que ce soit ne doivent en aucun cas être
différent et cela ne peut être qu’en faisant voter une loi portant
reconnaissance du génocide tzigane n’en
déplaise notamment à monsieur BADINTER
qui se plait à dire à qui veut l’entendre qu’un génocide ne peut se régler par
une loi. Pourquoi n’a-t-il pas eu le même langage en ce qui
concerne la Shoa à laquelle certains
voudraient nous intégrer et chose avec
quoi nous ne sommes pas d’accord car le génocide qu’ont subi nos populations ne
peut plus être passé sous silence c’est le message qu’ont émis les membres du Comité d’Action pour la
Reconnaissance du Génocide
Tzigane (C.A.R.G.).
Comité auquel participe
toutes les tendances politiques traditionnelles qui se sont engagées dans la
bataille pour cette reconnaissance avec à leur tête l’association Notre Route
(Amaro Drom) et le parrain de l’association le chanteur Gitan Gérard FERRER pour
l’aboutissement de cette reconnaissance. Il reste encore de la place pour ceux
qui voudraient nous rejoindre.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire