Hier au soir j’ai à nouveau regardé LIBERTE de Tony Gatlif et j’ai eu
encore de grandes émotions.
Dans tous les films de Gatlif il y a un personnage soi-disant
avec un peu de retard. Ce qui est concevable lorsque l’on sait que les
handicapés ou les personnes âgées restent dans la famille et ne sont en aucun
cas mis dans des établissements prévus, et dans ce film c’est Taloche qui
malgré son apparent retard joue très
bien du violon.
Ce film reprend également le symbole de la famille soudée qui accepte
de s’occuper de cet enfant trouvé qui n’est pas tzigane. Vous avez pu voir ce
qu’était la collaboration avec le triste personnage de « Pentecôte ». Soulevons également l’attitude du maire et de
l’institutrice qui ont tenté de sauver une famille gitane mais pour autant n’ont
pas été déclaré « justes des nations ».
Il faut remercier Tony Gatlif qui a réussi avec des faits réels à nous
faire vivre la véritable épopée d’une famille (comme tant d’autres) pendant la
seconde guerre (qui n’était pas la nôtre) mondiale et que l’on nous a fait
subir.
Les chiffres avancés par Tony Gatlif était réel lorsque les premiers
historiens ont commencé l’étude du Génocide tzigane mais qui s’avère,
malheureusement largement supérieur à ceux évoqués puisque l’on parle aujourd’hui
d’un nombre approchant les 1 million.
PS : Je pense que vous avez relevé la phrase de Pentecôtes qui dit "Il faut débarrasser la France de la vermine" alors qu'il se disait ami de la famille et cela nous rappelle certains propos actuels
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