mardi 23 novembre 2010

Coutumes, cultures et traditions sont notre IDENTITE



Hier à la UNE d’un quotidien régional est paru un article sur une de nos traditions ancestrale, le mariage.

Oui décidément depuis quelques temps, outre le rejet perpétuel que nous subissons depuis des siècles, une recrudescence de ce rejet s’est fait jour. Les démantèlements des camps dits illicites sont là pour en témoigner et c’est par de tel agissement que l’on finira par nous voler cette identité qui fait de nous une communauté décriée, certes, mais à laquelle beaucoup souhaiterait appartenir : mais naître gitans ne peut être donné à tout le monde.

Pour notre part lorsque nous disons « apprendre à se connaître, gitans et gadgés » et tenter de faire un bout de chemin ensemble cela ne veut pas dire perdre toute considération de nos traditions auxquelles nous sommes plus que fortement attachés. Elles sont nées avec nous et même s’il arrive qu’il y ait des manquements, faites nous confiance nos anciens n’ont pas besoin de tribunaux, ils sont là pour faire régner l’ordre à tous les niveaux.

Mais les médias, qui en permanence tentent une interpénétration des us et coutumes de nos communautés sont plus habiles dans ce domaine que dans celui de la dénonciation des méfaits de la politique gouvernementale qui réduit la vie du peuple de France à sa portion congrue.

C’est vrai aussi que cette misère à laquelle sont soumises aussi les populations Rrom trouve des personnes d’origine pour dénigrer, y compris les coutumes, dont elles ont profité bien financièrement pendant des années où la largesse des familles, lors des mariages, n’est plus à démontrer.

A 18 ou 20 ans cela peut être excusable, à 70 cela devient de la délation ce qui mériterait, à notre avis, l’exclusion momentanée ou définitive de la communauté.

Dans nos populations ces us et coutumes sont connus et acceptés et non pas imposés : c’est l’honneur des familles. Et si nous souhaitons en partager certaines avec les non gitans cela ne veut en aucun cas dire « se mettre à nu » car à ce moment là il n’y aurait plus d’identité gitane et nous serions rentrés dans le moule auquel on veut nous intégrer contre notre volonté.

D’ailleurs nous voyons déjà suite à cet article une extériorisation des relents de racisme et de frustration de la part de ceux qui peuvent présenter sur des coutumes un tel respect.

LIBRE QUE JE SUIS-JE SUIS LIBRE LIBRE QUE YO SOY QUE YO SOY LIBRE

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