mercredi 24 février 2010

L'ARMEE DU CRIME

Aujourd’hui c’est la sortie du dernier film de Tony GATLIF, LIBERTE, que j’ai hâte d’aller voir.


Mais ce jour je n’ai pu y aller pas car dans notre commune est rendu un « HOMMAGE A LA RESISTANCE ET AU GROUPE MANOUCHIAN » avec la diffusion du film L’ARMEE DU CRIME.



Film poignant à voir ou à revoir. Il dure 2 h 20 et moi qui a du mal à fréquenter les salles de cinéma, n’ai eu aucun problème pour le regarder jusqu’au bout.

Quand on voit les images on a la gorge qui se serre, les larmes arrivent. J’en suis ressorti toute émue.

Manouchian avait écrit une lettre avant de mourir à sa femme Mélinée. Aragon en a fait un poème chanté par Léo Ferré, :  

Paroles Léo Ferré L'affiche rouge


Vous n'avez réclamé la gloire ni les larmes
Ni l'orgue ni la prière aux agonisants
Onze ans déjà que cela passe vite onze ans
Vous vous étiez servis simplement de vos armes
La mort n'éblouit pas les yeux des Partisans
Vous aviez vos portraits sur les murs de nos villes
Noirs de barbe et de nuit hirsutes menaçants
L'affiche qui semblait une tache de sang
Parce qu'à prononcer vos noms sont difficiles
Y cherchait un effet de peur sur les passants
Nul ne semblait vous voir Français de préférence
Les gens allaient sans yeux pour vous le jour durant
Mais à l'heure du couvre-feu des doigts errants
Avaient écrit sous vos photos MORTS POUR LA FRANCE
Et les mornes matins en étaient différents
Tout avait la couleur uniforme du givre
A la fin février pour vos derniers moments
Et c'est alors que l'un de vous dit calmement
Bonheur à tous Bonheur à ceux qui vont survivre
Je meurs sans haine en moi pour le peuple allemand
Adieu la peine et le plaisir Adieu les roses
Adieu la vie adieu la lumière et le vent
Marie-toi sois heureuse et pense à moi souvent
Toi qui vas demeurer dans la beauté des choses
Quand tout sera fini plus tard en Erivan
Un grand soleil d'hiver éclaire la colline
Que la nature est belle et que le cœur me fend
La justice viendra sur nos pas triomphants
Ma Mélinée ô mon amour mon orpheline
Et je te dis de vivre et d'avoir un enfant
Ils étaient vingt et trois quand les fusils fleurirent
Vingt et trois qui donnaient le cœur avant le temps
Vingt et trois étrangers et nos frères pourtant
Vingt et trois amoureux de vivre à en mourir
Vingt et trois qui criaient la France en s'abattant



mardi 23 février 2010

Jusuf Saip: Mémoires d'un gitan qui nous a tous inspirés

LE SANS-PATRIE


Saip Jusuf

Comment est-il possible,
depuis toujours j’erre sur cette terre
je suis né, j’ai grandi,
je suis devenu un rocher.

Assez! Que de nuits et que de jours…

Depuis toujours dans les rues.

Je mourrai, dans le feu ardent
personne ne nous ressemble.

Maints pays d’un commun accord
nous refusent.

Oh! Combien de fois on m’a discriminé.

Nous les Roms
on nous a enfermés
parce que nous sommes noirs.

Combien de fois j’ai invoqué
de me sortir de prison.

Ils disent que nous sommes des diables
diables tous, les noirs Roms.



Intellectuel macédonien, Saip est l’auteur d’une des premières grammaires de langue romanì; en outre il a contribué à organiser à Londres le premier congrès romanì dans le monde. Il a choisi de se convertir de nouveau de l’Islam aux rites hindous d’origine, observés autrefois par son peuple avant le départ de régions indiennes.

Traduzione di Cristina Ricci e Ivana Bulgarelli

La triste mort de Jusuf le 29 Janvier 29 à 77 ans, marque le début de la fin d'une époque qui appartient plus à l'ex-Yougoslavie qu’à la Macédoine d'aujourd'hui.


Il a beaucoup voyagé quand ce n’était encore pas si courant dans de nombreuses parties de l'Europe, dont Londres. Il a également visité New Delhi et à Chandigarh, où il a assisté au premier Festival Gitano en 1976 et a rencontré l'ancien Premier ministre Indira Gandhi. Dans tous ces lieux a été un bon ambassadeur pour son peuple et de l'Union romani internationale, oùi a été parmi les premiers membres.

Beaucoup ont salué son immense contribution à la création d'un Romains, littérature. L'utilisation extensive de la grammaire Romains, publié en 1980 a été un grand succès, bien qu'il ait été publié après celle de Ronald Lee sur le Kalderash et d'autres ouvrages publiés dans l'Union soviétique.

Je peux seulement dire qu'il restera une source d'inspiration pour les générations futures.


mercredi 17 février 2010

Disparition du chanteur flamenco Fernando Terremoto


Fils du célèbre chanteur Terremoto de Jerez, Fernando Terremoto est brutalement décédé le 12 février 2010, à l’âge de 40 ans, des suites d’une tumeur au cerveau. Il était l’une des grandes voix du cante flamenco contemporain.




Après avoir débuté une carrière de guitariste, Fernando s’était réorienté avec succès vers le chant. Son talent fut largement salué lors du concours national de Cordoue en 1998, où il remporta trois prix de chant récompensant sa maîtrise dans la plupart des compãs (styles rythmiques composant le flamenco). Le public français a surtout pu l'apprécier aux côtés du danseur Israel Galván, pour "La Edad de Oro", ou au festival de Nîmes, où il donna en 2009 un fulgurant récital. Aucun de ses disques n'a été distribué en France.


(Source Mondomix)

lundi 15 février 2010

Histoire et vie des gens du voyage (suite)

ACTUELLEMENT


Dans presque tous les pays du monde, les ROMA ont d’énormes difficultés à vivre à cause :

- Des lois injustes votées par les gouvernements contre eux ;

- De la récession économique qui les touche plus que les autres ;

- Des groupes politiques d’extrême droite qui n’ont pas perdu espoir de les éliminer ;

- De l’ignorance générale de qui ils sont et de leurs problèmes.

En France, par exemple, ils ne sont pas reconnus en tant que peuple, mais ne sont distingués que comme SDF (Sans Domicile Fixe). Les communes, qu’elles soient de gauche ou de droite, du centre ou des extrêmes rechignent à mettre à leur disposition des aires de stationnement viabilisées, comme leur impose une loi de la république appelée Loi BESSON, du nom du ministre au logement (le secrétaire d’état Louis BESSON) et qui date de 1990.



Les métiers traditionnels qu’ils exerçaient ont souvent disparus. Les vendanges se font à la machine, les paniers d’osier ont été remplacés par les corbeilles en plastique. Un autre métier qui peut-être a inspiré le tri sélectif et récupération pour transformation : ferrailleur. Ce métier leur est maintenant devenues impossible car toutes les décharges sont gardées et protégées. Auparavant ils se rendaient en famille pour en extraire ferrailles, papiers, tissus, démontaient des moteurs de différents appareils ménagers. Pour les petits travaux les patrons préfèrent embaucher des « GADJOS » (non RROMA) ou des étudiants que des RROMA. En général les patrons demandent l’adresse, ce que les RROMA ne peuvent fournir et si un RROMA souhaite se sédentariser on lui demandera une fiche de paie, que faire ?

Les groupes d’extrême droite néo nazis continuent la « chasse au délit de sale gueule » en attaquant les ROMA. Dans certains pays de l’Est la police intervient que peu de fois ou pas du tout ou alors trop tard. Il y a eu des ROMA battus à mort ou brûlés vifs ces dernières années. En France et en Espagne, des gitans ont aussi été tués sans raison.

Les « GADJE » ne savent pas ou ne veulent pas savoir qui sont les RrOMA. Ils ne veulent ni les connaître ni les apprécier. Leur opinion favorable ou défavorable est fausse : les « ROMNI » ne sont pas toutes Carmen et les ROMA pas tous des voleurs de poules. Les ROMA non plus ne savent pas toujours qui ils sont car nombre de personnes mal intentionnées ont réussi à leur inculquer des idées fausses sur leur origine, façon de vivre, d’exister depuis des centaines d’année.

L’AVENIR

Les ROMA veulent leur intégration, pas leur assimilation. Les ROMA survivent depuis des lustres alors qu’ils étaient pourchassés et maltraités partout. Ils sont vécus grâce à leur sagesse et leur force morale et ont, qu’on le reconnaisse ou non, apporté beaucoup aux peuples qu’ils ont rencontrés bien que ces peuples le nient farouchement.

Les ROMA ne veulent pas perdre cette richesse pour ressembler aux GADJES ou PAILLOS (non gitans). Quel spectacle les GADJES ont-ils montré aux ROMA depuis des siècles ? Des choses positives c’est vrai mais aussi la guerre, le racisme, l’intolérance, l’extermination y compris de la part d’élus de la nation appartenant à d’autres groupes que ceux d’extrême droite, le pouvoir absolu de l’argent, des progrès techniques qui ne se préoccupent par de l’homme, etc. Les ROMA ne peuvent donc pas prendre le mode de vie des GADJES comme modèle puisque celui-ci ne leur a pas prouvé sa supériorité. Ils ne veulent donc pas leur être semblable mais ils veulent rester eux-mêmes avec leur culture et ne pas subir l’assimilation qui signifierait pour eux perte de leur identité.

vendredi 12 février 2010

Bonne Saint Valentin à tous les amoureux

Savoir
Aimer
Intensément
Naturellement
Tendrement

Vouloir
Aimer
Longtemps et
Encore toutes les
Nuits
Toujours
Immensément en
Ne faisant qu’un


samedi 6 février 2010

Nous avons besoins de vous tous

Je viens encore de m’énerver en entendant parler de la sortie le 10 MARS prochain du film « LA RAFLE ».

Bien, très bien mais encore une fois après avoir écouté la réalisatrice, Rose BOSCH, qui dit se vouloir être très proche de l’histoire (faux car elle relève que cela fait 60 ans alors que cela fait 65 ans).

D’autre part dans ce film, vu ce que j’ai compris, encore une fois, il ne s’agit que des juifs et nous gitans nous y étions aussi car il existe des gitans de confession juive : malheureusement.

Où madame BOSCH a-t-elle pris ses renseignements historiques ?

Autre chose ce film va sortir le 10 MARS alors que le 24 FEVRIER sort « LIBERTE » qui lui relate une tranche de la période noire pour nous les gitans. Ah oui mais attention n’en parlons pas sur les grandes chaînes de télévision car on va se pencher sur eux et cela on ne le veut pas (je parle de nous les gitans).

Combien de temps va durer ce rejet à notre égard dans la vie de tous les jours, pour nos films etc.. Il y a en assez il nous faut agir.

Comment ? C’est là que j’ai besoin de vous tous

Réagissez et cela servira la communauté gitane pour la reconnaissance du génocide lors de la seconde guerre mondiale Merci

Tziganes déportés avec leur caravane

jeudi 4 février 2010

Histoire et vie des gens du voyage (suite)

Après le départ des Indes

En France


Il semble qu’ils soient arrivés aux alentours du 22 août 1419 près de MACON, à CHATILLON-en-DOMBES. Ils venaient d’Allemagne ou de Suisse. Ils avaient des chevaux mais pas de chariot et dormaient à la belle étoile, leur chef se faisant appeler ANDRE de PETITE EGYPTE. Il semblerait que ce soit un groupe envoyé en éclaireur.

Ils montraient des lettres de protection du Sigismond, « ROI DE BOHEME » et disaient aller en pèlerinage à ROME.

Ce groupe est effectivement allée en Italie et en est revenu avec une bulle (une lettre du pape) mais on ne sait pas s’ils l’ont effectivement rencontré. Tout porte à croire que la Bulle est fausse. A cette époque, beaucoup de peuple (les ALAINS) par exemple, envoyait des pèlerins au pape.

Les ROMA sont signalés pour la première fois à PARIS le 17 août 1427.

Ils ont exercé des professions liées au métier de militaire : maître d’escrime, maréchal ferrant, palefrenier, etc. Ils ont aussi fait du théâtre, de la musique et de la danse, comme cette danseuse au temps d’HENRI IV.

Les rois de France ont toujours cherché à les expulser. Louis XIV donnait 24 livres pour un ROM mort ou vif et 9 livres pour une ROMNI. Il était interdit aux français de leur acheter ou leur vendre quoi que ce soit.

En Espagne

Venant de France, ils sont arrivés à BARCELONNE en 1425. Jusqu’en 1499, les seigneurs leur donnaient leur amitié et les rois d’Espagne leur protection.

Puis l’interdiction de se déplacer ou de parler leur langue sous peine de mort est tombée. Les tribunaux de l’inquisition accusaient les ROMNI d’être des sorcières. Elles risquaient d’être brûlées vives, mais sans preuve, on dût souvent les relâcher.

En 1749, ils furent rassemblés en certain point pour être déportés, mais la peine ne fut pas appliquée.

En 1783, ils eurent à nouveau droit aux déplacements. A partir de cette date, ce sont eux qui nous ont fait connaître le style de chant pour lequel, s’ils ne l’ont pas inventé, lui ont donné ses lettres de noblesse et que l’on appelle aujourd’hui FLAMENCO ou CANTE JONDO.

En ROUMANIE

Les ROMA ont été soumis à l’esclavage dès le moyen âge. Les gouverneurs turcs avaient des orchestres de ROMA dans tout le pays. Ceux qui étaient musiciens avaient une vie moins misérable.

Les ROMA n’étaient pas nomades mais n’avaient souvent même pas le droit d’avoir une maison.

Souvent, ils devaient chercher de l’or à demi nu dans les torrents de montagne, on leur mettait un carcan au cou afin qu’ils ne s’échappent ou ne se reposent. Les esclaves ROMA n’ont été libérés qu’aux alentours de 1855.

En RUSSIE

Les ROMA sont arrivés venant du sud de la Pologne durant l’hiver 1500-1501. Ils vivaient souvent dans les clairières des forêts.

SAINT PETERSBOURG, capitale tsariste leur était interdite.

En 1774 le Comte ORLOV ramena de Roumanie un orchestre ROMA. Ce fut le début de la mode des chansons « tziganes » en Russie. Les ROMA apportaient un peu de gaîté et d’exotisme à une société dont la piétée n’empêchait pas l’ennui, au XIXème siècle, ils ont même traversé la Sibérie.

Dans les pays traversés par le Rhin, le Danube et l’Allemagne

Les ROMA longeant RHIN et DANUBE aimaient voyager de ville en ville afin de participer à différentes foires. L’hiver ils vivaient dans les grottes qui leur servaient d’abris et repartaient au printemps.

Mais ils étaient souvent pourchassés, torturés, ils se révoltent même parfois contre l’armée.

En HONGRIE, on les accusa même de CANNIBALISME. Certains furent arrêtés, torturés et exécutés … puis l’on s’aperçut que c’était une erreur que l’on qualifierait aujourd’hui « judiciaire ».

Leur situation variait en fonction de la législation des pays. En Hollande ou en Suisse, ils étaient interdits et c’était l’exécution sommaire s’ils étaient pris. En Moravie, ils furent bien accueillis pendant 200 ans et rejetés ensuite. Ils aimaient bien aussi vivre en Hongrie où ils pouvaient faire paître leurs chevaux dans de grands espaces.

Dans les autres pays

Les ROMA se sont déplacés et se sont établis dans toute l’Europe, en général ils fuyaient les pays en guerre. Ainsi ils ont pris le bateau pour aller en Angleterre, de là ils reprirent le bateau afin de se rendre en Scandinavie vers le XVIème siècle.

Beaucoup ont été déportés en Amérique, en Asie, en Océanie par les régents de France, Espagne, Portugal, Angleterre et ce au cours des XVII et XVIIIèmes siècles.

Un grand nombre quitte l’Europe par bateau pour tenter leur chance sur d’autres continents.

Hitler et les racistes nazis ont voulu exterminer les ROMA. Ils ont enfermé les hommes, femmes et enfants dans les camps, pratiquant des expériences médicales sur eux avant de les tuer avec du gaz asphyxiant et de les brûler.

Les ROMA appellent ce moment de leur histoire « PORAIMOS, cela équivaut à la Shoa (holocauste pour les juifs).

Au moins 500 000 ROMA sont morts ainsi, mais si l’on compte ceux qui sont morts à cause de la guerre, le nombre est sans doute beaucoup plus élevé : certains historiens parlent de deux millions et d’autres de sept millions.

lundi 1 février 2010

02 Février 2006 SALIERS : mémoire pour les 700 gitans internés dans ce camp


SALIERS, situé à 13 km d’Arles (13200), 250 habitants a, depuis quatre années, une stèle qui a été érigée aux abords de son ancien camp d’internement.


Il fut, à notre connaissance, le seul camp d’internement réservé aux gitans créé par le régime de Vichy.

SALIERS se voulait être un village modèle pour nos populations, situé en plein cœur de la Camargue à quelques kilomètres des Saintes-Maries-de-la-Mer.

Les premiers arrivés venaient du camp de Rivesaltes et durant l’été 1942 sont chargés des travaux.

Alors que les travaux ne sont pas terminés, fin novembre 1942, 300 gitans arrivent. Ils s’entasseront dans 26 cabanes.



Environ 700 gitans passeront par ce camp. Non là, pas de chambres à gaz mais des conditions de vie qui en feront périr plus d’un.

Lors de leur déportation il était dit aux familles de laisser leurs effets dans leurs caravanes qu’ils auraient tout au village de SALIERS !



De ce fait n’ayant pas de vêtements de rechange ils se sont retrouvés rapidement en loques. Ils étaient sous alimentés. Ce camp au milieu de la Camargue est balayé par le mistral, il n’y a pas d’arbres pour se protéger du soleil et si l’eau potable manque l’endroit humide favorise la présence des moustiques.

L’hiver froid dans les cabanes sans fenêtres le mistral cinglant fait que les habitants tombent malade.

Les « internés » travailleront dans les champs pour les propriétaires terriens de Saliers pendant que les femmes tiendront les maisons. Certains enfants seront enlevés à leur famille pour les placer à l’Assistance Publique. Beaucoup d’entre eux ne reverront jamais plus leurs parents.

Quand l’Etat de l’époque constate l’échec de Saliers il décide en Juillet 1944 de le fermer.

Conçu au départ comme une vitrine du régime de Vichy, le camp de Saliers a donné l’image d’une population abandonnée.

Au jour d’aujourd’hui il ne reste rien si ce n’est que la stèle commémorant tous ces gitans internés.

Cela s’est passé le 2 FEVRIER 2006, sous un mistral glacial que nous inaugurions cette stèle.

Ce jour là Emmanuel Migeot et Cédric Condom de Kilaohm Productions étaient présents. Ils ont réalisé un film documentaire sur ce camp intitulé : « un camp tzigane où il ferait bon vivre…. » avec la participation de Toute l’Histoire, du Centre National de la Cinématographie ….. avec les témoignages des personnes ayant été internées dans ce camp.