mardi 26 juin 2012

Le campement visité hier a été démantelé ce matin dès 06h00















 
Ce matin 26 juin 2012 à AIX-en-PROVENCE, coincé entre l’autoroute et la voie ferrée, tout proche de la fondation Vasarely, un vol d’oiseaux noirs s’est abattu sur un camp de roms où vivaient des familles avec des enfants, des personnes âgées et notamment des bébés de quelques semaines nés sur la commune d’Aix sur le territoire français.

Cette évacuation s’est faite sans ménagement par les forces de l’ordre avec à leur tête un commissaire de police, deux commandants et un escadron de police nationale accompagné d’une armada de gardes mobiles ou CRS protégés comme s’ils allaient se trouver devant de grands délinquants.

Ces démantèlements nous y sommes habitués mais c’est toujours très difficile à supporter d’autant que l’on s’aperçoit que l’être humain est relégué aux calendes grecques. Effectivement des bébés ayant des actes de naissance délivrés par la Mairie d’Aix-en-Pce, français de par la naissance sur le sol français, n’ont pas été épargnés par Madame le Maire et sa majorité municipale, sont coutumiers des faits.

Ce qu’il faut déplorer c’est que malgré que le Président de la République le Gouvernement, le Sénat, les Régions, la majorité des Conseils Généraux et la plupart des grandes villes aient la même couleur politique, la directive Sarkozy du 31 juillet 2011, est toujours appliquée avec le démantèlement des camps.

Mais ce qui encore plus grave c’est que de la provocation contre les roms sont venus d’autres familles de gens du voyage qui apparemment auraient oublié  leurs vies et ne se souviennent plus que le rejet ils l’ont et subissent au même titre aujourd’hui.

Depuis hier nous essayons en vain de joindre Madame JOISSAINS, Maire d’Aix en Pce qui ne daigne pas nous rappeler ainsi que d’autres élus sans réponse également.

Alors que ces enfants et familles avaient un abri  si précaire soit-il, de la pluie, vent, chaleur et froid, même si cela pouvait paraître inhumain pour certains. Ce soir, ces familles seront dans la rue sans abri, mais pour ceux qui disent que ces conditions étaient inhumaines sont-elles plus humaines maintenant ?

Allez chercher dans l’esprit des gens, des élus, des forces de l’ordre surtout eux qui sont payés pour assurer la sécurité des biens et des personnes sans oublier surtout pas les tribunaux.

Nous n’avons pas pu être auprès des familles ce matin les forces de l’ordre nous ont barré l’accès. Certains médias ont pu passer

Affaire à suivre

Quelques photos que nous avons prises : petite manifestation pour interpeller les élus, l'intervention des pompiers alors qu'une dame âgée bouleversée de la situation faisait un malaise etc.

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