mercredi 28 septembre 2011

Nettoyage d’automne des Roms à Marseille




Chassés tels des pestiférés, les Roms vivent éparpillés dans les rues de Marseille et ce dans des conditions sanitaires plus que précaires.

Les tentes fleurissent à tous les coins de rues mais se ne sont en aucun cas des touristes, non seulement des Roms qui malheureusement tentent de s’abriter tant bien que mal des aléas du temps.

La fin de l’été, comme vous le comprendrez, ne permettra pas la disparition de ces abris précaires, car pour eux le quotidien n’est pas de regagner un appartement douillet, ni le retour à l’usine ou au chantier. Mais de survivre de petits travaux à la sauvette dans l’espoir de s’intégrer dans cette société que l’Europe leur a fait miroiter en leur disant « vous êtes maintenant européens » mais en leur refusant la libre circulation des biens et des personnes.

Après l’évacuation des squats à grands renforts de police dans 2ème, 3ème, 14ème et 15ème arrondissement de Marseille, on évalue entre 60 et 80% des Roms touchés par ces mesures sur une population évaluée à 1 500 personnes.

Ces familles vivent au nombre d’environ 400 dans les rues et leur état sanitaire les expose, du fait de leur précarité à toutes sortes de pathologies car leur suivi médicale par Médecins du Monde est inévitablement interrompu.

Leur départ n’est pas envisageable sauf pour le Ministre de l’Intérieur car la plupart d’entre eux sont ici depuis quelques années et leurs enfants sont tous scolarisés et donc comme le dit Monsieur le Préfet à l’Egalité des chances : ils sont intégrable !

Il est à souligner qu’aujourd’hui il y a de nouveaux arrivants venus de l’ouest de la Roumanie principalement de la triste région de TIMISOARA (où l’on a découvert des charniers).

Il avait été proposé une ancienne caserne de gendarmerie pouvant recevoir environ 100 familles mais la levée de bouclier des politiques de tous bords a fait capoter cette belle idée. Les automobilistes qui se rendent à Marseille par l’autoroute peuvent voir cette caserne (GUILLERMY) en totale dégradation. Est-ce mieux que de voir des familles Roms en toute quiétude ?

mardi 27 septembre 2011

La liberté de la presse bafouée à Marseille




Lors de l’évacuation du camp de Roms le 27 septembre 2011 dès 6 h du matin, rue Font Vert dans le 14ème arrondissement de Marseille, qui soit dit en passant était un des plus anciens de la ville. Une journaliste de Med in Marseille, Anne-Aurélie MORELL présente dans le camp avec les Roms lors de l’arrivée des forces de l’ordre s’est vu intimer l’ordre de quitter les lieux. Devant le refus de la journaliste, elle a été aussitôt mise en garde à vue.

Jusqu’où vont aller les responsables gouvernementaux avec à leur tête pour Marseille le nouveau préfet de police, Monsieur GARDERE, dans leurs chasses aux Roms ? Où s’arrêtera l’escalade ? Est-ce que la police pense que le fait d’arrêter des journalistes musellera la liberté de la presse ? Il est à soulever que nous association ne sommes avertis que par les médias deux après le début des évacuations musclés.

Les représentants de l’Etat ne doivent vraiment pas se sentir à l’aise dans leurs actions pour s’en prendre ainsi aux Roms avec un très grand nombre d’enfants en bas âges et d’autres scolarisés (les parents souhaitent l’intégration) ainsi qu’à la presse de quelque bord soit-elle.

Est-ce que ces faits ne nous rappellent rien ?

samedi 24 septembre 2011

Le Sommet des Maires crée le groupe de lancement d’une Alliance européenne des villes et des régions pour l’inclusion des Roms





Strasbourg, 22 septembre 2011. –

Dans une déclaration finale adoptée à Strasbourg par le 1er Sommet européen des Maires sur les Roms, ses participants venus des 47 Etats membres du Conseil de l’Europe ont confirmé leur détermination à continuer d’agir durablement pour améliorer la situation de la population rom. « A cette fin, nous souscrivons à la proposition de créer une Alliance européenne des villes et des régions pour l’inclusion des Roms », a conclu le Sommet, qui était organisé par le Congrès des pouvoirs locaux et régionaux du Conseil de l’Europe en coopération avec différents partenaires.

Un groupe de lancement comprenant six villes et régions d’Europe (Aubervilliers/France, Kavarna/Bulgarie, Malaga/Espagne, Région de Madrid/ Espagne, Héraklion/Grèce et le 5e arrondissement de Bucarest/Roumanie) a été créé afin de préparer, dans le prolongement du Sommet, la mise en place de ce nouveau réseau européen au plus près des citoyens.

Le Sommet des Maires, qui a réuni 300 responsables politiques locaux et régionaux, représentants des organisations roms, des administrations territoriales et de la société civile ainsi que des partenaires institutionnels européens, a évoqué l’exclusion et la discrimination persistantes dont les Roms sont l’objet dans des collectivités locales et régionales de toute l’Europe. Cette exclusion et cette discrimination ont pour signes visibles la marginalisation des Roms et leur manque d’accès à l’éducation, au logement, aux soins de santé et à l’emploi. « Elles sont aussi nourries par les préjugés, la méfiance et même les discours de haine à leur encontre. Nous nous inquiétons vivement de cette situation, qui continue de s’aggraver et à laquelle une solution doit être apportée de toute urgence », ont déclaré les participants.

En vue de la future Alliance européenne des villes et des régions pour l’inclusion des Roms, le Sommet a appelé les communes et les régions à réfléchir à la manière de mettre en œuvre les recommandations pertinentes du Conseil de l’Europe et en particulier, pour ce qui concerne les politiques territoriales, celles du Congrès des pouvoirs locaux et régionaux.

« Nous affirmons de nouveau notre ferme conviction que l’avenir de la société démocratique européenne requiert l’inclusion et la participation de tous les Européens, y compris les Roms, à la construction de la démocratie et à la pleine vitalité de leurs collectivités, avec tous les droits et toutes les responsabilités que cela implique », a conclu le Sommet.

mercredi 21 septembre 2011

Que nous prépare-t-on ?



Le patron de l’UMP, Monsieur Jean-François COPPE, a proposé que lors de la journée de la préparation militaire soit fait par nos jeunes « le serment d’allégeance ». Non pas à la France, ce qui serait déjà grave en soi, puisque remettant en cause en sous-entendu le patriotisme mais un serment d’allégeance aux armes (Maréchal nous voilà ?).

Que se prépare-t-il en coulisse ? une nouvelle guerre ? On peut logiquement l’évoquer.

La politique anti certaines ethnies, notamment les Roms, la crise qui prend de plus en plus d’ampleur, le pouvoir d’achat réduit à une peau de chagrin. Des pays membres de l’U.E., Grèce, Espagne, Italie, Portugal, etc. en faillite ou proche de l’être et pour les autres pays c’est la fuite en avant et plus rien de concret ne nous est proposé à part des phrases vides de sens.

Il faut ouvrir les yeux pour ne pas tomber dans un système piège conduisant la France et sa population vers un point de non retour.

vendredi 16 septembre 2011

On peut quand on le veut



Cette jeune Rrom est devant une église !


Monsieur GUEANT a décidé qu’il n’y aurait plus de prières dans les rues. Bien pour les musulmans qui ne savent où aller.

A Paris on a trouvé une ancienne caserne, à Marseille un ancien marché couvert, pour que ces croyants se réunissent.

Sous 24 heures des solutions ont été apportées alors que depuis 2010 les Roms sont pourchassées de squats en squats et aucune personnalité de leur offre un toit ou un endroit où se poser.

Nous pensons que cela confirme un rejet total de nos populations.

Il faut quand même rappeler qu’il y a une loi datant de 1905 sur la séparation des églises et de l’Etat.

Il serait souhaitable que toutes les églises de toute confession qu’elle soit devrait être logé à la même enseigne et avoir droit à un lieu de culte : évangélique, orthodoxe, judaïque, catholique, bouddhiste, etc.

La politique cultuelle ne devrait connaître aucune ségrégation.

Réponse de Monsieur le Maire d'Entraigues !

Bonjour

Veuillez trouver ci-joint la réponse de M. Le Maire.

Cordialement



Evelyne ROUX

Service Promotion de la Vie Locale

(Communication-Tourisme)

Hôtel de Ville

Place du 8 Mai 1945

84320 ENTRAIGUES SUR LA SORGUE

Tél: 04.90.83.66.47







Divergence avec les médias. Qui croire?

mercredi 14 septembre 2011

Pourquoi un enfant est refusé dans une école?







La mairie évoque un problème de logement et la famille, issue des gens du voyage, un conflit privé

Il est arrivé avec son cartable sur le dos, a même joué avec ses copains devant le portail de l'école. Mais hier, à 8h20, quand la cloche a sonné, Devan n'a pas pu entrer en classe ni même dans la cour de l'école Robert-Desnos, à Entraigues-sur-la-Sorgue. Le scénario se répète depuis la rentrée, il y a une semaine. Ce garçon de 9 ans habite pourtant la commune avec ses parents mais le maire Guy Moureau bloque son inscription en classe de CE2.

Pour sa famille, issue de la communauté des gens du voyage, cette décision trouve sa source dans un vieux conflit d'ordre privé, sur fond de discrimination raciale. "En 1982, j'ai construit ma maison sur un terrain agricole qui appartenait à l'actuel maire d'Entraigues, raconte Louise Hennequez, la grand-mère de Devan. Il ne l'a jamais accepté et aujourd'hui, il le fait payer à mon petit-fils, alors qu'il n'y est pour rien!"

À l'époque, l'affaire avait été portée devant le tribunal administratif, et le premier magistrat avait obtenu gain de cause. Mais pour d'obscures raisons juridiques, Mme Hennequez a pu continuer à habiter sa maison. Récemment, son petit-fils et ses parents sont même venus installer leur caravane dans son jardin pour y vivre. Ils avaient quitté l'aire dédiée aux gens du voyage de Courtine à Avignon, où Devan fréquentait l'école spécialisée réservée à sa communauté.
Une lettre à la communauté

"Mais aujourd'hui, pourquoi n'aurait-il pas droit d'aller à l'école de son village, comme les autres enfants?, interroge Bernard Senet, du Mrap 84. L'instruction est une obligation et cette mise à l'écart une discrimination."
Dans une lettre adressée le 2 septembre à "La communauté des gens du voyage", Guy Moureau expliquait: "L'inscription dans une école maternelle ou primaire de la commune est conditionnée par le fait d'habiter sur le territoire de la commune (...). Tout stationnement de caravane dans une propriété elle-même, construite illégalement, ne vaut pas reconnaissance de résidence sur le territoire de la commune". La référence au cas du petit Devan est à peine masquée. Il est de fait le seul enfant de la commune à se retrouver dans cette situation.
"Pourtant tous mes enfants sont allés à l'école Desnos et moi-même j'étais dans l'école d'à côté, poursuit Louise Hennequez. Nous avons parlé du problème avec la directrice de l'école et avec l'Inspection d'académie, mais ils nous ont dit qu'ils ne pouvaient rien faire sans l'accord du maire."
Si ce dernier campe sur ses positions, Devan risque de rester à la porte de l'école.
Romain FAUVET

http://www.laprovence.com/article/a-la-une/entraigues-un-garcon-de-9-ans-prive-decole-par-le-maire

Courriel que nous venons d'expédier au Maire de la Commune

Monsieur le Maire,

Nous venons d’avoir connaissance du problème qui se pose avec l’enfant Devan, petit-fils de Madame HENNEQUEZ que vous vous refuseriez de scolariser.
Nous pensons, Monsieur le Maire, qu’avec les mesures prises en France actuellement contre nos populations cette position, si vous la mainteniez, donnerez du grain à moudre à nos dirigeants actuels.
D’après les informations vous auriez un différent avec cette famille mais les enfants ne doivent pas en supporter les conséquences. N’oubliez pas que toutes familles itinérantes qui arrivent dans une commune, quel qu’elle soit doit avoir des places réservées dans les écoles pour leurs enfants.
Vous comprendrez, Monsieur le Maire, que cette situation est intolérable surtout que le dit enfant était déjà scolarisé auparavant.
Nous souhaitons, Monsieur le Maire que vous reveniez à des positions plus logiques et dans le cadre de la République et ceci très rapidement.
Dans l’attente du règlement de cette situation,
Nous vous prions de croire, Monsieur le Maire, à notre plus profond respect.

Madame LABBE Véronique
Présidente association NOTRE ROUTE
Tél 06 28 98 38 31

Taxes sur les caravanes et les camping-cars : déclaration et paiement au plus tard le 30 septembre 2011




Publié le 14.09.2011

Une instruction fiscale publiée au Bulletin officiel des impôts du 10 août 2011 détaille l’entrée en vigueur de la taxe annuelle sur la détention de caravanes et de camping-cars utilisés en tant que résidences principales sur le territoire national.

Exigible à l’ouverture de la période d’imposition (1er octobre 2011 - 30 septembre 2012), la taxe doit être réglée au plus tard le 30 septembre 2011 auprès du service des impôts le plus proche du lieu de stationnement de la résidence mobile.

Un récépissé de paiement (ou un récépissé portant la mention gratis en cas d’exonération) est alors délivré au redevable par le service des impôts. Le montant de cette taxe est fonction de l’ancienneté de la résidence mobile (150 euros par résidence mobile si la date de 1ère mise en circulation remonte au maximum à 10 ans ; 100 euros si cette date remonte au maximum à 15 ans).


Cette taxe a été instaurée par l’article 35 de la loi de finances rectificative pour 2010 du 29 décembre 2010.
• Instruction relative à la taxe annuelle sur les résidences mobiles terrestres [format pdf]
Ministère du budget, des comptes publics et de la réforme de l’Etat
• Loi du 29 décembre 2010 de finances rectificative pour 2010
Légifrance, site public d’accès au droit
• Accueil > Argent > Impôts, taxes et douane > Impôts locaux > Taxe sur les résidences mobiles
Service-public.fr
• www.impots.gouv.fr
Ministère du budget, des comptes publics et de la réforme de l’Etat

mardi 13 septembre 2011

Souvenir : Deux textes sur Les Bohémiens




Les Bohémiens



Si quelqu’un s’inquiète de notre absence,
Dites-lui qu’on a été jeté
Du ciel et de la lumière,
Nous les seigneurs de ce vaste univers

Ils ont laissé leurs chaussures
Au bas des murs
baxtalo les autres
Les bohémiens, les bohémiens,
Nous les seigneurs de l'univers

Si quelqu’un s’inquiète de notre absence,
Dites-lui qu’on a été jeté
Du ciel et de la lumière,
Nous les seigneurs du vaste univers

Hier, demain, n'existe pas
deja la deja la
Ni les anges, ni Dieu, n'existent plus

Si quelqu’un s’inquiète de notre absence,
Dites-lui qu’on a été jeté
Du ciel et de la lumière,
Nous les seigneurs du vaste univers

A force de xxxx
Ils sont partis pieds nus là-bas,
Là où les anges, les dieux n'existent plus

Si quelqu’un s’inquiète de notre absence,
Dites-lui qu’on a été jeté
Du ciel et de la lumière,
Nous les seigneurs de ce vaste univers »

Catherine Ringer pour le film Liberté de Tony Gatlif



D'autres paroles de chanson sur notre peuple

Les bohémiens SERGE LAMA


J'aime ceux-là
Qui quelques fois
Me réchauffent en ayant l'air d'avoir froid
J'aime ceux-là
Ces hors la loi
Qui sont lézardés d'amour par endroit
J'aime leur vie
J'aime leur voix
J'aime même leurs blasphèmes
Oui je les aime

J'aime ceux-là
Dont les yeux froids
Vous évitent et vous agrippent à la fois
J'aime ceux-là
Ces oiseaux-là
Bohémiens, pauvres mais jamais loufiats
J'aime leur faim
J'aime leur foi
J'aime même leur bohème
Oui je les aime

Toi qui est là
Entre mes bras
N'essaie pas de me garder malgré-moi
Ils sont en moi
Ces hommes là
Moi qui n'ai quitté ma mère qu'une fois
Laisse tes doigts
Courir sur moi
Car je m'en irai quand même
Même si je t'aime
Et même s'ils n'existent pas

vendredi 9 septembre 2011

La même actualité pour tous





Nous essayons de nous informer alors nous lisons les journaux, écoutons la radio et regardons les journaux télévisés.

Mais nous n’avons droit car une partie triée d’actualités.

2009 : affaire BETTENCOURT, WOERTH etc. et pendant ce temps les politiques travaillent contre nous ;

2010 : re-affaire BETTENCOURT, problème avec une famille gitane, à Grenoble débordements et nous les Rrom nous sommes victimes des directives gouvernementales ;

2011 : affaire DSK et depuis hier Jean-Noël GUERINI et l’on continue à expulser les Roms sournoisement.

Le cas des familles Roms dans notre pays, leurs évacuations dès 6 h 00 du matin, le rejet de toutes les heures et le plus dramatique l’évacuation avec l’aide de la RATP : GRAND SILENCE.

Pourquoi ? Quand on préfère se taire c’est que l’on a quelque chose à se reprocher. La France ne se décide pas à reconnaître l’implication du régime de VICHY donc ne vote pas la Loi sur la reconnaissance du génocide tzigane lors de la seconde guerre mondiale. Actuellement nos populations sont encore les boucs émissaires et sont rejetés de toute part et pour masquer ces faits on nous ressasse les dérives de nos responsables politiques avec leur prison doré. Certains politiques veulent donner des leçons alors que de leur côté ils feraient bien de balayer devant leur porte vu leur condamnation antérieure.

Nous existons, nous sommes là et un grand nombre sommes des électeurs car nous sommes inscrits sur les listes électorales.

jeudi 8 septembre 2011

CONSEIL DE L'EUROPE Un Sommet des maires à Strasbourg pour l'intégration des Roms





Le 22 septembre 2011, Strasbourg accueillera le premier Sommet des maires consacré aux Roms. Organisé par le Congrès des pouvoirs locaux et régionaux du Conseil de l'Europe, en partenariat avec la ville de Strasbourg, ce sera "l'un des plus importants sommets jamais organisés par le Conseil de l'Europe", selon Keith Whitmore, président du Congrès.

Selon Jeroen Schokkenbroek, représentant du secrétaire général du Conseil pour les questions relatives aux Roms, il s'agit de passer à la mise en oeuvre des normes élaborées précédemment par le Conseil, a-t-il expliqué lors d'une conférence de presse le 6 septembre 2011, à Paris.

La déclaration de Strasbourg sur les Roms, adoptée le 20 octobre 2010, avait souligné le besoin de volonté politique à tous les niveaux, nationaux, régionaux et locaux, pour lutter contre la discrimination des 10 à 12 millions de Roms (*) européens.
"Le Conseil de l'Europe a déjà beaucoup fait", a-t-il souligné, en citant la Charte sociale, la Convention cadre pour la protection des minorités nationales qui protège la culture romanie, la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires qui protège le romani.

Il restait à passer à l'action. La création d'un comité d'experts gouvernementaux, se réunissant deux fois par an, est une première étape. Ceux-ci examinent comment les Etats mettent en œuvre la politique à l'égard des Roms, évaluent échecs et succès et favorisent la transmission d'expérience.

Depuis le début de 2011, le programme de formation de médiateurs, actif dans une quinzaine de pays dont la France, a pour objectif de favoriser une meilleure communication entre les communautés roms et les institutions (autorités locales, éducation, santé...). "Les taux de vaccination et de scolarisation augmentent dès qu'il y a une intervention des médiateurs", souligne Jeroen Schokkenbroek. "Les médiateurs doivent être reconnus par les autorités locales, sur lesquels ils doivent pouvoir s'appuyer", ajoute-t-il.
Il était donc logique d'aboutir à une mobilisation des élus locaux, par le biais du Sommet.

"Sommet des maires sur les Roms-Bâtir la confiance mutuelle sur le terrain"
Voici les thèmes qui seront abordés lors de ce sommet
- Les actions institutionnelles en faveur de l'inclusion des Roms
- Inclusion des Roms : quels obstacles ?
- L'égalité du droit à l'éducation
- Lutter contre les préjugés, gérer la diversité
- Egalité de traitement dans l'accès au logement, aux soins médicaux et à l'emploi
- Un engagement local et régional pour le futur
- Financement des activités pour l'inclusion des Roms


> Renseignements et inscription au Sommet
(*) Le terme "Roms"» utilisé au Conseil de l'Europe désigne les Roms, les Sintés (Manouches), les Kalés (Gitans) et les groupes de population apparentés en Europe, dont les Voyageurs et les branches orientales (Doms, Loms) ; il englobe la grande diversité des groupes concernés, y compris les personnes qui s'auto-identifient comme "Tsiganes" et celles que l'on désigne comme "Gens du voyage ».


Information trouvé sur : http://www.courrierdesmaires.fr/actualite/a-la-une-un-sommet-des-maires-a-strasbourg-pour-l-integration-des-roms-28541.html

dimanche 4 septembre 2011

Nous Rrom : les oubliés des médias





Aujourd’hui les médias télévisés ont de l’actualité : DSK est de retour !

Oui mais quand il s’agit de relater des faits importants qui se passent en France tel que la réquisition d’une rame de tramway afin d’évacuer des familles Roms, les journaux de TF1, entre autres, restent muets sur ce sujet.

Est-ce l’implication de la RATP qui gêne ou est-ce que les Roms sont toujours considérés des « unten muchen » (sous hommes) comme en 1942 par l’Allemagne.

Attention chers amis nous ne sommes à l’abri de rien et malgré les grandes décisions sécuritaires, nous ne sommes en aucun cas protégés bien au contraire ces mesures sont mises en place pour mieux pourchasser les Rrom.

Il y a quelques années en arrière, lors d’un discours que nous faisions pour la commémoration des crimes racistes, Place Daviel à Marseille, nous disions haut et fort qu’à l’époque des années noires il n’y avait pas les moyens de communication que l’on dispose actuellement et nos bourreaux avaient les mains libres.

Mais aujourd’hui il y a tous les médias : presse écrite, parlée, télévisée, les réseaux sociaux, blogs etc. mais qui ! S’élève contre les agissements de ces jours derniers, à part nous en bas de l’échelle qui protestons mais ne possédons aucun pouvoir.

Le génocide n’est toujours pas reconnu et la vidéo mise en ligne aujourd’hui est encore une preuve que les tziganes étaient déjà oubliés au procès de NUREMBERG. Il est vrai que nos populations avaient subi tant d’horreurs et vu que certains des nôtres n’étaient toujours pas libérés, un an après la guerre, encore une fois on a préféré l’impasse.




Le Jugement de Nuremberg



Un retour sur l'histoire qui ne cesse de se répéter

samedi 3 septembre 2011

GITANIE où est tu ?





La RATP a mis à disposition des forces de police une rame de tramway afin d’évacuer 150 Roumains et Bulgares. Tout le monde sait bien que la gare de Bobigny d’où est partie la rame, a été le théâtre de la déportation pendant la seconde guerre mondiale.

Cette attitude a posé des problèmes avec les voyageurs utilisant les rames mais bizarre ces mêmes voyageurs n’ont jamais pensé être pris en otage pourtant obligés de côtoyer les bicyclettes, les bagages, les caddies, les enfants qui pleuraient en cherchant leurs parents, etc.

Selon la Préfecture de Seine Saint Denis, par la voix de son responsable, l’ancien policier Monsieur LAMBERT, qui affirme n’avoir jamais réquisitionné de tramway ni pour la Préfecture ni pour la Police ? Alors bravo la RATP !

De son côté Monsieur GUEANT, Ministre de l’Intérieur, trouve scandaleux les soi-disant amalgames en relation avec des faits ayant eu lieu pendant les heures noires à l’encontre des Juifs et des Tziganes notamment. Mais pour autant les similitudes sont là en particulier le fait que les enfants aient été séparés de leurs parents. D’ailleurs toutes les forces politiques, hors UMP, ont condamné ces actions.

La CGT de la RATP s’est dit opposé à ce que les agents de la RATP soient les supplétifs de l’organisation de ces actions et les appellents à refuser partout et toujours de participer à ce telle pratique.

Depuis le 28 juillet 2010, date de la circulaire de Grenoble, si la situation faite aux Roms est en soi inadmissible, l’escalade dans les actions l’est encore moins.

Encore une fois nous exigeons une rencontre : ETAT, PREFECTURE, ASSSOCIATIONS REPRESENTANTS LES COMMUNAUTES Rrom en France afin de trouver des solutions acceptables pour tous.

Dernière minute nous vous apprenons, qu’après l’Italie, la France, l’Allemagne l’Angleterre vient elle aussi de décider l’expulsion des ses Rrom. Alors nous posons deux questions : la première à Monsieur GUEANT « Trouvez-vous toujours scandaleux que ce que vous appelez amalgames avec les faits ayant eu lieu pendant la seconde guerre mondiale nous sautent aux yeux ». La deuxième à Madame Viviane REDING, déléguée à la Commission Européenne : « Madame vous aviez répondu à un courriel de notre l’association NOTRE ROUTE concernant la situation des Rrom en France le contenu était le suivant –vous aviez un œil sur les actions de la France et que vous ne manqueriez pas d’intervenir si besoin était-.

Aujourd’hui les expulsions continuent et la montée des faits doivent vous interpeller pour la France mais aussi le Royaume Uni qui a décidé l’expulsion de ses Rroms, sans oublier d’autres pays européens. Que comptez-vous faire ? Car si cela continue il faudra se demander à quoi sert l’Europe si elle ne peut faire respecter le droit des peuples qu’elle a fait entré de plein pied dans le concert européen.

A noter que la chaîne TF1, que nous avons interpellé par courriel, n’a toujours pas évoquer, même de façon succincte, les évènements qui ont eu lieu dans les Hauts de Seine concernant les Roms !
En matière d’informations objectives, il y a certainement mieux.




Courriel envoyé à Mme REDING Union Européenne




A l'attention de Madame Viviane REDING

Madame,

Nous vous avions interpellé en 2010 sur la situation faite aux Roms par le gouvernement français. Vous nous aviez répondu que vous n'étiez pas d'accord avec les mesures prises à l'encontre ce ces populations, citoyens européens.

Aujourd'hui, après multiples expulsions "cavalières" l'escalade vient de prendre une nouvelle dimension, à savoir la réquisition d'une rame de tramway pour évacuer un camp de Roms dans les Hauts de Seine.

Vous comprendrez Madame qu'il est inacceptable que se perpétue de tels agissement en 2011 qui nous renvoient aux heures noires connues notamment par les Juifs, les Tziganes, les homosexuels, etc.

Nous vous demandons, Madame, votre intervention afin que cesse une fois pour toute ces persécutions à l'encontre de nos populations, d'autant que l'on vient d'apprendre que le Royaume Uni a pris la décision d'expulser ses Roms.

Si cela continue on peut se demander à quoi peut servir l'Europe si elle est incapable de faire respecter le Droit des peuples qu'elle a fait entrer de plein pied dans le concert européen.

Espérant que notre courriel sera pris en compte et suivi d'effets,

Nous vous prions de croire, Madame, à l'assurance de notre parfaite considération.

--
Association NOTRE ROUTE
Mme LABBE Véronique
Présidente
Tél : 06 27 93 45 64 http://vlabbe.blogspot.com/




vendredi 2 septembre 2011

Persécution, Rafe, Xenophobie : que disent ces mots?





Comme la rentrée des classes est proche nous pensions que nous devions y retourner. Oui nous avions des doutes sur les mots ci-dessous alors nous sommes allés sur "Wikipédia" pour nous conforter dans nos connaissances des mots français. Malheureusement nous avions les bonnes définitions mais le gouvernement doit être amnésique car il fait subir tout cela à nos populations.




Une rafle est une opération policière d'interpellation et d'arrestation de masse de personnes prises au hasard sur la voie publique ou visant une population particulière. Pour garantir le succès de l'opération, les organisateurs comptent particulièrement sur l'effet de surprise afin de limiter aux maximum les possibilités d'y échapper. Sur le plan légal la rafle est d'ordre administratif et placée sous le contrôle de l'autorité politique.


La xénophobie
est une hostilité systématique et irrationnelle à l'égard d'une ou plusieurs personnes, essentiellement motivée par leur nationalité, culture, genre, religion, idéologie, ou origine géographique, elle peut aussi être définie comme une « hostilité à ce qui est étranger ».
La xénophobie peut se manifester par une attitude allant d'un simple préjugé défavorable à des actions violentes. Il est généralement admis que le fait pour un pays, une commune ou une organisation, de réserver certains droits ou avantages à ses membres ou à ses adhérents, n'est pas considéré comme de la xénophobie, mais comme une simple conséquence du droit de propriété ou de la compétence territoriale. Il en va un peu différemment pour les droits attachés spécifiquement à la nationalité, bien que la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen consacre cette distinction dans son titre, et qu'au sein de l' Union européenne, le principe de préférence communautaire soit admis en matière économique et commerciale. Cependant, selon plusieurs auteurs, tels Christian Delacampagne, cette « préférence nationale » va directement à l'encontre des principes fondamentaux qui ont inspiré la Révolution française : tous les habitants d'un pays, qu'ils en aient ou non la nationalité, doivent être traités de la même façon et bénéficier exactement des mêmes droits et avantages que les citoyens du pays. Pour lui, les notions de nationalité et de citoyenneté doivent donc être abolies pour former un seul pays mondial.
Formé de deux racines grecques, issues du grec ancien (xénos, « étranger » et phobos, « rejet, peur »), le mot xénophobie est un néologisme apparu dans la langue française au début du XXe siècle.

Une persécution est un type d'oppression consistant à appliquer à une personne ou un groupe de personnes des mesures ou des traitements injustes, violents ou cruels pour des raisons d'ordre idéologiques, politiques, religieux ou encore raciaux.


Ces trois mots nous espérions ne plus les employer mais comme ils sont présents !




La RATP et les Roms





Suite à l’évacuation des Roms dans les Hauts de Seine, il est urgent que le gouvernement ordonne un véritable éclairage sur la responsabilité de chacun sur cette opération de police, d’autant que depuis la sinistre circulaire de Juillet 2010, c’est certainement le summum de l’inhumanité et de la brutalité qui ont été atteints.

L’on peut se demander jusqu’où ces actions coups de poings doivent être officiellement condamnés car rien n’est organisé dans un quelconque cadre juridique et doivent être considérées comme de véritables voies de fait.

Occupant un terrain de l’Etat, les Roms ont été forcés de le quitter et ont été obligés de le faire en montant de force à bord d’un RER affrété par la RATP.

Nous avons immédiatement adressé un courriel à Monsieur le Ministre de l’Intérieur demandant une condamnation sans ambigüité quant à l’utilisation de tel procédé. De telles actions nous rappellent les heures les plus sombres vécues par nos populations réveillant en nous le souvenir de l’attitude de la RATP sous le régime de Vichy et prouvant ainsi que le ventre de la bête immonde était encore fécond, si besoin en était.

Nous avions demandé à Monsieur le Président de la République, à plusieurs reprises, une table ronde avec toutes les organisations Rrom afin que soit trouvées des solutions adaptées à la situation des Roms, car qui mieux que les Rrom peuvent parler des problèmes des Rom.

La réponse a été la suivante « c’est une idée à creuser » mais cela fait plus de six mois, rien depuis si ce n’est l’escalade dans les actions contre nos populations.

Nous disons : ASSEZ, BASTA, DOSTA, STOP à ces situations faites aux Roms en France et en Europe.




jeudi 1 septembre 2011

Courriel que nous venons d'envoyer à Monsieur le Ministre de l'Intérieur

Monsieur le Ministre de l’Intérieur,

Ce jour a eu lieu l’évacuation forcée d’un camp de roms effectuée dans des conditions rappelant les pires heures du régime de Vichy, mais lorsque l’on connaît l’attitude de la RATP à cette époque, ceci explique peut-être cela.

Mais ce qui nous interpelle le plus c’est que la direction Général de la RATP et le Gouvernement acceptent qu’une Direction Locale puisse prendre l’initiative de mettre à disposition de la police l’outil de travail. Surtout lorsque l’on voit le tollé que soulève une grève à la SNCF, de nombreuses questions se posent.

Nous vous demandons, Monsieur le Ministre de l’Intérieur, une condamnation sans ambigüité de telles mesures non conformes au respect du droit le plus élémentaire des citoyens, soient-ils Roms.

Veuillez croire, Monsieur le Ministre de l’Intérieur à notre plus profond respect.

Mme LABBE Véronique
Présidente association NOTRE ROUTE









Gérard Ferrer GELEM GELEM