lundi 31 janvier 2011

Minorité




Depuis 1993, la question des Rrom et des Gens du voyage se trouve au cœur de trois priorités essentielles pour l'Organisation : la protection des minorités, la lutte contre le racisme et l'intolérance et le combat contre l'exclusion sociale.

En effet, il apparaît que la situation difficile dans laquelle se trouvent de nombreuses communautés Rrom et Gens du voyage représente à terme un risque pour la cohésion sociale des États membres. En outre, des associations Rrom et Gens du voyage de plus en plus actives ont à maintes reprises sollicitées le Conseil de l'Europe afin qu'il veille à ce que les droits fondamentaux de cette minorité soient respectés dans les États membres.

Tout cela est ce qui écrit mais en 2010 Madame le maire de Lille a été la première au mois de mars a faire démanteler un camp de Rrom, le 28 juillet 2010 a Grenoble déclaration de chef de l’état concernant le démantèlent de 300 camps dit illicite avec reconduite des Rrom dans leur pays d’origine avec un bonus de 1 million d’€uros aux pays concernés et la Monsieur le ministre de l’intérieur a mis immédiatement le plan en exécution démantelant un grand nombre de camps dit illicite, lors du dernier trimestre 2010 Monsieur le maire de Lyon a fait démanteler le camp de Rrom de VAISE.

Au mois de Janvier les démantèlements ont repris avec le 28.01.2011 le démantèlement d’un squat place Cazemajou à Marseille dans le XVème.

Quand est-ce que les politiques cesseront de surfer sur la misère des communautés Rrom mais c’est vrai que dire tout et son contraire permet certaines extrapolations, notamment celles de penser que comme les ressortissants de la communauté européenne ont une possibilité de vote pour certaines élections on procède aux expulsions et ensuite on verse des larmes de crocodiles sur la misère de ces pauvres gens.


Messieurs les politiciens un peu de pudeur et cessez de penser pouvoir faire passer les Rrom pour plus bêtes qu’ils ne sont. Nous sommes un peuple qui a démontré depuis des siècles qu’il pouvait vivre et nourrir leur famille sans prendre exemple a 100% sur les gadjé qui ne nous ont fait connaitre au fil des siècles que guerre, discrimination, mensonges, magouilles, viols, etc. Nous avons la naïveté de croire que le racisme n’a jamais nourri son homme.

Et ce que vous venez de lire met à mal tous ce qui est dit dans le premier paragraphe concernant nos communautés.

COMBATTRE LES CLICHES




Ils roulent avec de grosses voitures Ces grosses voitures sont souvent des occasions et rarement des voitures neuves C'est que la caravane ou le camion sont notre seul bien et notre lieu de vie. Mais ce «patrimoine» se dévalorise avec le temps alors que les maisons des sédentaires prennent de la valeur au fil du temps, et parmi les gadjé, ne sont-ils pas nombreux ceux qui consacrent beaucoup d'argent, de temps et de soin à leur voiture et qui souhaiteraient épouser notre mode de vie ?

«Ils cassent tout et laissent les emplacements sales». C'est parfois vrai, pour certains, mais ce n’est aucun cas une ligne directrice pour notre communauté. Mais quel est le comportement de certains vacanciers sur le bord des routes ou dans les campings ?.......

Beaucoup de sédentaires (non tzigane ou voyageur) auraient sombrés dans les difficultés quotidiennes que rencontrent les gens qui voyagent. Nous survivons notamment grâce surtout à la solidarité familiale, nous conservons nos us et coutumes culture et dignité. La mobilité, avoir plusieurs métiers, pouvoir changer de travail et s'adapter aux circonstances économiques, ne sont-elles pas des qualités aujourd'hui recherchées ???
Contre vents et marées nous sommes bien décidées a conserver ce qui fait de nous un peuple si décrié par méconnaissance de ceux qui ne sont pas Rrom mais dans une même temps ce sont les mêmes personnes qui voudraient tout savoir et tout expliquer alors que même nous ne connaissons pas tout de nos populations

vendredi 28 janvier 2011

MANOLO Soleils de Camargue

Après cette mauvaise journée régalons-nous avec MANOLO


Photos du journal LA PROVENCE L'HORREUR











Squat Place de Cazemajou Marseille 13015

Vous remarquerez que les forces de l'ordre sont en grand nombre et en tenue d'affrontement devant femmes et enfants en bas âges !!!!!!!

2 févier 2011 parlement européen









Le 2 février prochain, le parlement européen commémora pour la première fois cette page d’histoire méconnue.

Il y avait à l’époque en France d’une quarantaine de camps spécialisés dans la concentration des populations tziganes dont un à CREST


Informatiion transmise par LUNA DEL SOL amie sur face book

Rrom évacués ce jour à Marseille dans le 15ème : nous sommes impuissants




Une centaine de personnes dont au moins une trentaine d’enfants, à 06 h 00 ce matin ont été évacués d’un squat dans le 15ème à MARSEILLE : INHUMAIN.

Oui ils occupaient sans droit ni titre un logement mais les propriétaires dormiront-ils mieux ce soir en sachant que des enfants ce matin ne sont pas allés à l’école alors qu’ils sont inscrits, que les bébés sont dans les bras de leurs mères sur un trottoir à Marseille et qu’il fait froid.

Il est à noter que le SAMU SOCIAL averti de cette évacuation s’est rendu aussitôt sur le site et s’est fait refouler par les forces de l’ordre. Alors que ce service était là avec des gâteaux, lait etc. pour les enfants qui se retrouvaient dans la rue très tôt : IGNOBLE.

Dès que nous avons appris ce DRAME, nous nous sommes rendus aussitôt auprès des familles. Nous avons interpellé élus et autres et n’avons, à 13 h 00, trouvé aucune solution. Nous sommes IMPUISSANTS devant ces exclusions.

NON, nous n’avons pas pris de photos car nous ne voulons pas participer en aucune manière à l’éventuelle création d’un fichier Rrom, ce qui ne nous a pas empêcher d’intervenir au micro de la radio BLEU PROVENCE. Par contre les principaux intéressés ont refusé de parler au journaliste ! D’autre part, est-ce que figer des drames sur un cliché leur donnera un toit pour ce soir ? Nous pensons qu’il est beaucoup plus utile d’intervenir auprès d’autorités pour trouver une solution pour cette centaine de personnes à la rue dans le froid.

Information de dernière minute : cette évacuation serait liée au projet EUROMEDITERRANEE et ce n'est que le début malheureusement

mercredi 26 janvier 2011

Allemagne: premier hommage aux Roms pour le jour des victimes du nazisme




De Audrey KAUFFMANN (AFP) – 'couper/coller car super important-

BERLIN — Plus de 65 ans après l'Holocauste, les Roms sont pour la première fois à l'honneur de la journée nationale de commémoration des victimes du nazisme, jeudi en Allemagne.
Un rescapé rom devenu fleuriste de la cour royale néerlandaise, Zoni Weisz, a été invité à prononcer un discours devant les députés du Bundestag, tandis qu'une rue et un gymnase de Berlin recevaient le nom de Roms persécutés sous le IIIe Reich.
Le 27 janvier, anniversaire de la libération en 1945 du camp d'Auschwitz-Birkenau par les troupes soviétiques, est depuis 1996 en Allemagne une journée dédiée aux victimes du nazisme.
"Mais c'est la première fois que le sort des Sintis et des Roms d'Europe est mis au centre de cette cérémonie. Enfin", juge le président du Conseil central des Sintis et Roms d'Allemagne, Romani Rose, alors qu'un hommage a eu lieu en décembre au Bundesrat (chambre haute du parlement).
Selon le parlement, Zoni Weisz s'est dit "étonné et honoré" d'avoir été choisi pour évoquer "l'Holocauste oublié", c'est-à-dire l'extermination de 220.000 à 500.000 Roms en Europe selon les historiens, sur une communauté comptant alors un million de membres.
Les Roms, jugés "racialement inférieurs" par les nazis, ont été systématiquement persécutés, confinés dans des ghettos, des camps spéciaux, déportés ou tués sur-le-champ. Dans certains camps comme Auschwitz ou Ravensbrück, ils ont servi de cobayes pour des expériences médicales. Mais la RFA n'a reconnu officiellement qu'en 1982 ce génocide-là, avec un geste du chancelier Helmut Schmidt.
Zoni Weisz est l'un des seuls survivants de sa famille, déportée en 1944 quand il avait 7 ans. Il a dû son salut à un policier l'ayant aidé à s'enfuir pendant la rafle. Ses parents, ses soeurs et son jeune frère sont morts à Auschwitz et il a survécu en se cachant.
"Jusqu'en 1944, nous étions une famille tout à fait normale, une famille heureuse" de Zutphen (est des Pays-Bas), a raconté Zoni Weisz, dont le père tenait un magasin de musique.
A Berlin, le quartier de Friedrichshain a opté pour l'inauguration jeudi d'une rue "Ede et Unku", nom d'un livre écrit en 1931 et relatant l'histoire vraie d'une amitié entre un fils d'ouvrier et une fillette Sinti avant le nazisme. "Unku", alias Erna Lauenburger, déportée avec les siens, est morte à Auschwitz.
"Ede et Unku" fut mis au ban par les nazis et sa jeune auteure Grete Weiskopf, juive et communiste écrivant sous un pseudonyme (Alex Wedding), dut fuir l'Allemagne en 1933. Après la guerre, le régime communiste de RDA a réhabilité l'ouvrage jusqu'à l'insérer dans des programmes scolaires.
Un gymnase devait aussi être baptisée à Berlin du nom du boxeur Johann Trollmann, alias "Rukeli" ou "Gypsy" Trollmann. Champion mi-lourds d'Allemagne en 1933, il fut aussitôt déchu de son titre par les nazis, accusé d'avoir un style de boxe "non allemand". A l'époque, Trollmann protesta en se décolorant les cheveux en blond et en se laissant mettre K.O. au combat suivant. Il est mort en camp de concentration.
"Les destins d'Erna Lauenburger et Johann Trollmann représentent le sort d'un demi-millon de Sintis et Roms victimes du génocide. Mais le débat sur ces crimes reste insuffisant", expliquait un conseiller municipal berlinois, Jan Stöss.
"L'Allemagne a minimisé ce génocide pendant des décennies. Et il y a toujours du racisme aujourd'hui contre les Roms. Le discours de Zoni Weisz au Bundestag, c'est un signe positif", a dit à l'AFP Silvio Peritore, du Conseil central des Sintis et Roms.
Selon lui, sur environ dix millions de Roms en Europe, 70.000 vivent en Allemagne avec la nationalité allemande et plusieurs dizaines de milliers d'autres sans le passeport allemand, venus de Bosnie et du Kosovo notamment.

mardi 25 janvier 2011

Article de U VELTO Radio par Carlo BERINI



Le Conseil de l'Europe va mettre, en Février prochain un programme européen de formation ouvert exclusivement aux Rrom et Sinti médiateurs culturels qui travaillent dans la réalité public et privé et social. Le programme s'inscrit dans le cadre de la stratégie de mise en œuvre de la Déclaration de Strasbourg adopté 20 Octobre 2010 par les gouvernements des États membres.

Dans le même temps, le Conseil de l'Europe prépare une base de données de médiateurs Rrom impliqués dans la réalité public, privé et social.

Le «Programme de formation pour les médiateurs Rrom" s'adresse en particulier aux courtiers opérant dans le domaine de l'emploi et l'inclusion sociale et vise à améliorer la qualité et l'efficacité de leur travail à faire, en utilisant les compétences, les outils et approches méthodologiques novatrices.

Le programme est ouvert à 20 courtiers, qui doivent envoyer leur adhésion le 30 Janvier 2011 au plus tard, à l'adresse e-mail suivante: @ p.vulpiani governo.it segreteriaunar@palazzochigi.it et des connaissances. En principe, le Conseil de l'Europe vise à assurer la participation d'au moins 2 opérateurs actifs dans les villes de Rome, Turin, Bari et Milan, les villes qui ont manifesté leur intérêt pour ce programme.

La priorité sera donnée d'entrée aux courtiers qui ont un contrat de travail stable avec des organismes publics, des municipalités ou des institutions privées, des associations et des projets spécifiques.

En ce qui concerne la base de données au lieu des courtiers opérant dans le pays, il demande toujours avant la date du 30 Janvier juin 2011 à envoyer à l'adresse figurant le cas échéant, une liste de tous les acteurs de la clairance active des Rrom et des Sintis et public administration. La liste permettra la mise en place d'une dimension européenne dans les bases de données, qui sera directement édité par le Représentant spécial du Secrétaire général sur la question du Conseil des Rrom de l'Europe M. Jeroen Schokkenbroek.


Pour le moment nous ne savons pas quand et où le cours ou la façon dont il est, parce qu'elle est une initiative conçue par le Conseil de l'Europe, en accord avec les autres États membres et avec nos ministères des Affaires étrangères et organisée.

C'est une occasion importante, même s’il s'adresse uniquement aux 20 courtiers Rrom et des Sintis, et il serait donc utile d'avoir la référence aux personnes qui travaillent déjà au sein des ministères, des institutions locales ou nationales ou, accessoirement, à des projets structurés et les associations.

Des alertes devraient avoir: une ville dans laquelle il opère, le nom complet, cadre de référence où il travaille, adresse, numéro de téléphone et e-mail.

En ce qui concerne la base de données ouverte à tous les courtiers qui travaillent entre les communautés Rrom et sinti et des administrations, il sera utile d'avoir un liste exhaustive des contacts de leur fournir dans toutes les régions de l'Italie pour devenir un point de référence pour les autorités. En fait, au Conseil de l'Europe des institutions et des autorités locales des États membres tireront parti des professionnels d'une organisation internationale reconnue, tant pour le travail interne dans la perspective de la coopération dans les réseaux internationaux..

Copie du courrier que nous adressons à la SNCF

Gardanne le 25 janvier 2011-01-25
SNCF
Monsieur Guillaume PEPY
34 rue du Cdt Mouchotte
75600 PARIS Cedex 14

Monsieur,
Nous vous prions de trouver ci-dessous l’article que nous venons de faire paraître sur notre blog et face book, qui relève notre indignation, non sur le fait de vous excuser auprès de la communauté israélite, ce qui est logique, mais sur votre volonté délibérée de faire abstraction des autres déportés.
Nous vous demandons de bien vouloir revoir notre histoire et de faire en sorte, que nous ne soyons pas oubliés encore pendant 65 ans.
Dans l’attente d’un résultat,
Nous vous prions de croire, Monsieur, à nos respectueuses salutations.

La Présidente de l’association NOTRE ROUTE
Mme LABBE Véronique

La SNCF joue la carte du repentir ! mais oublie du monde



(photo 20 minutes)
L'ancienne gare de Bobigny est transformée en lieu de mémoire...
Guillaume PEPY doit s’expliquer sur rôle de la SNCF dans la Shoah, et pour les autres ?
Il est dit que dans les heures sombres de l’histoire de la SNCF cette dernière a transporté 75 000 juifs pendant la Seconde Guerre mondiale.
Et les autres déportés : homosexuels, gitans, malades mentaux etc., combien étaient-ils, serait-ce la portion congrue de la déportation de ce fait seraient-ils partis à pied vers les camps de la mort en Allemagne ?
NON, entre autres, et je reviens sur ma famille mon père, employé SNCF, résistant, à 19 ans a pris un de ces trains en direction de l’Allemagne, après dénonciation en tant que « gitan » pour être déporté.
Ce sont encore et toujours les mêmes qui sont oubliés.

Car dans les wagons à bestiaux où s’entassaient femmes, enfants, vieillards, hommes, tous étaient dans le même convoi et il n’y avait aucune distinction. Distinction qui est faite depuis plus de 60 ans concernant les devoirs de mémoire mais toujours les mêmes oubliés.

Car encore une fois nous nous permettons de rappeler qu’en pourcentage c’est notre communauté qui a laissé le plus de morts dans les camps et la majorité de ces morts ont été transportés par la SNCF.

Ce que fait la SNCF aujourd’hui pour la Shoah est très important mais pourquoi ne pas englober l’ensemble de tous les déportés alors que pour notre communauté tout le monde sait très bien que le gouvernement français de l’époque a été largement impliqué. Il faudrait nous rendre un peu de notre dignité.

Que devons-nous faire pour que tous nos morts soient honorés ? Nous avons été pourchassés, assassinés depuis des millénaires et tous les pouvoirs en place nous ignorent, pourquoi ?

Cet article va être transmis à la direction de la SNCF.

lundi 24 janvier 2011

O Père, -que de sagesse dans ce texte-




Dont j'écoute la voix dans les vents, et dont le souffle donne la vie à tous dans le monde.

Ecoute-moi :

Je suis un homme devant Toi, un de tes nombreux enfants.

Je suis petit et faible.

J'ai besoin de Ta force et de Ta sagesse.

Fais que je marche dans la beauté,
Et que mes yeux retiennent la vision des couleurs rouges et pourpres du soleil couchant.

Fais que mes mains respectent les choses que Tu as faites,
Que mes oreilles soient attentives à Ta voix.

Rends moi sage,
Afin que je puisse connaître les choses que Tu as enseignées à mon peuple,

Les leçons que Tu as cachées dans chaque feuille et chaque pierre.

Je recherche la force, Père, de ne pas être supérieur à mes frères,

Mais d'être capable de combattre mon plus grand ennemi : moi-même.

Fais que je sois toujours prêt à venir à Toi avec les mains propres et le regard droit,

Afin que lorsque ma vie s'éteindra, comme le soleil s'éteint au crépuscule,

Mon esprit retourne à Toi sans honte.

samedi 22 janvier 2011

Ni les insultes ou critiques déplacées ne nous empêcheront d’avancer




La bave du crapaud n'atteind pas la blanche colombe

Notre association NOTRE ROUTE existe depuis bientôt 20 ans. Jamais nous n’avons cherché d’être sur les journaux, télés ou autres. Si, une fois particulièrement lorsque le Député à l’origine de la proposition de loi pour la reconnaissance du génocide des gens du voyage lors de la seconde guerre mondiale avait convié les médias qui ont brillé par leur absence.

Dans tous les autres cas que nous avons traité, et pas des moindres, nous n’avons jamais convoqué les médias, quelques exemples.

Après les évènements de Roumanie nous avons caché une famille de cinq personnes, menacée de mort que nous avons aidé à être régularisée. Et quand nous disons aidée c’était à tous les niveaux : pécuniaires, aides alimentaires, chauffages etc.

D’autre part nous sommes intervenus dans de nombreux dossiers CAF et autres pour le rétablissement des droits.

Nous permettons, au fil des jours, aux administrations de mieux appréhender certains dossiers épineux en servant de médiateur.

Combien de familles qui souhaitaient se sédentariser ou qui vivaient dans des conditions extrêmes ont pu avoir un logement grâce à notre association.

Nous n’énumérerons pas toutes nos actions qui sont faites par nos soins et cela dans l’ombre.

Nous ne demandons rien à personne mais nous dérangeons, pourquoi ?

Peut-être parce que nous sommes actifs sans chercher les « unes » des journaux, même si cela nous serait souvent utile.

Alors oui pourquoi certaines personnes se plaisent à nous salir gratuitement. Peut-être tout simplement parce que nous disons des vérités et il est vrai qu’elles ne sont pas toujours bonnes à lire ou à entendre. Ou alors nous avons trop les yeux ouverts et nous mettons des garde-fous pour éviter des ennuis à notre communauté.

Il est à souligner que jamais nous n’avons fait de profit ou autres sur le dos de nos compatriotes Rrom et de surcroît nous fonctionnons sans subventions ou autres aides.

jeudi 20 janvier 2011

Nous sommes têtus et le dossier de Rosario a abouti






Cette jeune mère de 20 ans, est arrivée avec sa maman en France à l’âge de trois ans et a conservé sa nationalité espagnole.

Elle s’est mariée et maintenant a deux enfants mais son compagnon a fait une bêtise et est incarcéré. Seule elle reste auprès de sa belle-mère comme le veut nos coutumes oui mais pour elle, avec « cette personne » se n’est pas du tout un bien.

D’autre part il faut noter que toute la famille vit sur un terrain non aménagé, dans des conditions non acceptables mais c’est la volonté de la belle-mère. Rosario survit sous le joug de cette marâtre et, sans savoir pourquoi, perd ses droits aux allocations. Cela arrange quelque part sa belle-mère car elle dépend totalement d’elle, elle est en sorte « prisonnière » de cette situation.

A deux reprises des assistantes sociales ont essayé de rendre visite à Rosario à sa caravane mais les forces de l’ordre ont dû intervenir car encore et toujours la belle-mère est intervenue et les a chassées.

Début Janvier, après décision de justice, les enfants ont été retirés à Rosario et là, pour elle tout s’est effondré. Elle s’échappe du joug de sa belle-mère et trouve refuge dans un foyer car elle est menacé par ses beaux-frères. Sa belle famille essaie, lors du passage devant le juge, de récupérer les enfants au détriment de la mère, mais la justice ne s’en laisse pas conter et c’est tant mieux.

N’étant plus contrainte d’écouter sa belle-mère, pouvant circuler, Rosario vient nous voir pour retrouver ses droits aux allocations familiales. Première visite à une permanence CAF où nous souhaitons déposer le dossier avec actes de naissance des enfants, tous deux nés en France et carte d’identité espagnole de Rosario et une adresse sur le sol français. Une employée bornée rétorque inlassablement « carte de séjour » et ne veut rien entendre. Il n’est absolument pas utile, aux européens vivant sur le sol français de posséder une carte de séjour pour prétendre à leurs droits sociaux.

Vu qu’elle est hébergée sur Marseille ce matin nous sommes allés sur Marseille pour faire son dossier CAF : VICTOIRE Rosario retrouve ses droits.

L’association ne baisse pas les bras et connaît assez bien les droits de tout un chacun et c’est tant mieux.

mardi 18 janvier 2011

Marseille et ses bidonvilles


Photo Journal LA PROVENCE

"Le retour des bidonvilles : 100 lieux indignes
Publié le mardi 18 janvier 2011 à 07H59 Journal LA PROVENCE
On les croyait disparus mais les bidonvilles se reforment sans que l'on ne s'en aperçoive vraiment. Mais cet habitat d'un autre âge effectue bien son retour à Marseille huit ans après la disparition du dernier, Campagne Fenouil, à l'entrée de l'Estaque. Où sont-ils situés ? En 2010, la Ville a recensé une centaine de taudis. La majeure partie sont des squats qui ont la forme d'un entrepôt désaffecté, un logement en immeuble, une maison de village ou une... villa cossue et délaissée du bord de mer.
La plupart sont installés à l'entrée des quartiers nord. Sur le Chemin du Littoral (15e), ils ont poussé les unes après les autres. Et la population des bidonvilles, une bonne dizaine à Marseille, est composée à une majorité écrasante de Roms qui viennent essentiellement de Roumanie.
aujourd'hui dans La Provence
On les croyait disparus mais ils se reforment sans que l’on ne s’en aperçoive vraiment. Allez trouver un bidonville sous une passerelle d ’ a u t o r o u t e .
Aujourd’hui, c’est vrai, le bidonville n’a rien à avoir avec celui de l’après-guerre. Il est plus discret, plus petit avec un maximum de 50 personnes contre un... millier pour un seul bidonville jadis. Mais cet habitat d’un autre âge effectue bien son retour
à Marseille huit ans après la disparition du dernier, Campagne Fenouil, à l’entrée de l’Estaque.
Où sont-ils situés ?
En 2010, la Ville a recensé une centaine de taudis. La plupart sont des squats qui ont la forme d’un entrepôt désaffecté, un logement en immeuble, une maison de village ou une... villa cossue et délaissée du bord de mer. Les squatteurs ont les yeux partout. Et hormis cet habitat "fermé", il y a les bidonvilles, des enfilades de cabanes montées de toutes pièces. La plupart sont installées à l’entrée des quartiers nord. Sur le Chemin du Littoral (15e), elles ont poussé les unes après les autres : "C’est moi qui ai construit la première il y a trois mois, explique Vladimir. Puis des membres de ma famille sont venus et ont construit à côté. Ici, on est trente de la même famille mais si un compatriote arrive, il pourra construire la sienne. Il sera le bienvenu." Un compatriote ? Un Rom évidemment. Car la population des bidonvilles, une bonne dizaine à Marseille, est composée à une majorité écrasante de Roms qui viennent essentiellement de Roumanie.
Départ en car de Bucarest.
Arrivé au centre-ville de Marseille qui en abriterait autour de 2 000. "Il y a un car par semaine. Il arrive à la Porte d’Aix. Bucarest-Marseille c’est 80 ¤." Et certains candidats à l’exil viennent s’entasser dans le bidonville du Chemin du Littoral.Ou celui de Felix-Pyat (3e)
collé au stade de football, qui forme une longue chenille de planches enchevêtrées. À un kilomètre, c’est le bidonville des Arnavants (14e) qui a surgi de terre au milieu des entreprises.
C’est le plus pauvre. Si tant est qu’il en existe des riches. "Personne ne vient nous voir ici, se lamente Carmela. Il n’y a pas d’assistante sociale, pas de docteur. Ma mère est malade et mon bébé souffre des yeux. Regardez, ils sont mouillés. On dirait qu’il pleure tout le temps. Il n’y a personne pour nous aider, on doit se débrouiller seul." Se débrouiller pour la santé, pour la nourriture, pour l’eau aussi, pour l’eau surtout. Avec toutes les conséquences que cela comporte. Une borne laissée malencontreusement ouverte a fait couler des torrents pendant plusieurs jours. "Il y en a eu pour 400000 ¤, explique un employé municipal. Et qui doit payer dans ces cas-là ?" Pas les Roms évidemment qui ramènent environ 15¤ par jour dans leur logement de misère. Fruit de la vente de ferraille ou de vêtements exhumés des poubelles. Reste à savoir quelle attitude les pouvoirs publics doivent adopter. On se souvient du dernier épisode de l’été. À Marseille, si on souhaite enrayer le phénomène, on se montre tolérant. À Plombières (3e), ils sont près de... cent sous le même toit. Télé, lits, meubles, chauffage (plus performant que dans certains HLM): ici le provisoire a été bâti pour durer. Et comment mettre tout le monde dehors ? "Ce qu’on fait, explique- t-on en mairie, c’est tourner régulièrement dans la ville.
Si un squat s’est créé depuis moins de 48h, on essaie de le faire disparaître. S’il est là depuis longtemps, on transmet au parquet mais la procédure peut être longue." Pendant ce temps, la police municipale continue à visiter les Roms, à les pousser à scolariser leurs enfants. Et à les mettre en garde contre les bricolages hasardeux avec un vieux poêle ou un câble électrique. Une explosion est si vite arrivée. Et à la Belle-de-Mai, pour ne citer que cet exemple, des bidonvilles sont installés au cœur du village.
Jean-Jacques FIORITO"


REACTION DE NOTRE ASSOCIATION SUITE A CES "BELLES LIGNES"

Ce sont de beaux articles qui d'un côté cherchent à faire pleurer dans les chaumières et de l'autre stigmatisent un peu plus une population en faisant des amalgames qui desservent ces populations.

Mais ce qu'oublient de dire les journalistes de la Provence, c'est que la Mairie de Marseille avait proposé un regroupement des Rrom sur l'ancienne caserne de la Guillermie dans le 15ème arrondissement, qui était une ancienne caserne de gendarmerie où auraient pu loger au moins 150 personnes.

Des crédits avaient été obtenus pour construire un mur de protection en cas d'éboulement de la falaise (ce qui aurait eu des conséquences graves) mais pas plus grave que si du fait de l'effondrement de la dite falaise les 4 ou 5 tours d'habitations construites sur la dite falaise auraient été entraînées dans l'effondrement.

Mais surtout, ce que ne disent pas les journalistes, volontairement ou involontairement, c'est que madame le maire du 15ème arrondissement, accompagnée d'élus de gauche, ont tout fait, manifestations y compris, afin que ce projet ne voit pas le jour.

Cela n'a pas été le cas pour la mise en oeuvre de la grande mosquée de Marseille, toujours dans le 15ème ! Loin de nous l'idée de critiquer la construction de ce lieu de culte. Mais dans la vie il ne peut y avoir deux poids deux mesures : d'un côté on refuse un toit pour des enfants et familles Rrom, ont refuse des lieux de culte à cette même minorité ethnique, lorsqu'il y a des rassemblements oeucuméniques c'est la police qui vient les chasser. De l'autre tout est fait pour la pratique du culte musulman.

La liberté en France doit être la même pour tous et la loi de 1905 sur la séparation de l'église et de l'état doit être appliquée de la même façon pour tous les cultes, sans exception ou alors les mêmes droits pour tous les cultes.

Tout comme doit s'appliquer de la même façon pour tous les ressortissants de la CEE la loi concernant la libre circulation des biens et des personnes.

Pour en revenir aux bidonvilles, la Guillermie n'est qu'un exemple parmi tant d'autres, il est certain que si cet hébergement avait vu le jour on ne parlerait pas de bidonvilles et les enfants seraient à l'école et vivraient comme tout le monde. Tout comme le fait d'avoir fait éclater le "gang des poussettes" sur lequel, Médecins du monde entre autres, pouvaient intervenir.

Aujourd'hui à Marseille le "gang des poussettes" n'existe plus ! mais il s'est créé du fait de l'éclatement plusieurs "gangs de poussettes" (ainsi appelés parce qu'ils chinaient avec de vielles poussettes d'enfant), plus aucun contrôle médical et autre possible.

mardi 11 janvier 2011

Il en faudrait d'autres comme ce monsieur



Aujourd’hui 11 janvier 2011, l’association NOTRE ROUTE, sur sa sollicitation était reçue par Monsieur l’Adjoint au Maire de Marseille délégué à la Lutte contre l’Exclusion, Intégration Unité d’Hébergement d’Urgence Samu Social : Monsieur Michel BOURGAT. Cette demande avait été formulée par nos soins dans le cadre du plan grand froid sur les personnes concernées Rrom, SDF et autres.

Après une présentation sommaire de notre association, notre surprise a été grande de voir et d’écouter un Homme, médecin de profession, qui a très bien compris le sens de notre demande et dont les réponses ont laissées entrevoir de réelles solutions, non en ce qui concerne le parc locatif privé, mais en en ce qui concerne le parc public. Il nous a également convaincu de sa volonté de créer des aires de stationnement sur Marseille (trois) sans tenir compte de l’existante, ainsi qu’une ou deux aires de grand passage dans la perspective de Marseille 2013.

Nous sommes persuadés d’avoir eu à faire à un interlocuteur doté de grandes qualités humanistes d’autant qu’il nous a affirmé qu’il est et sera à notre écoute sur les problèmes auxquels sont confrontés nos populations.

Nous ne pouvons qu’être en phase, avec les raisonnements avancés de cet élu, qui a reconnu avec nous que toutes les tentatives de récupération politicienne ne peuvent être que néfastes à nos communautés.

Il serait souhaitable que beaucoup d’élus, de tous bords, aient une telle vision des choses et une telle volonté de réalisation, la population Rrom aurait peut-être alors rapidement des lendemains chantant.

Mais ne nous leurrons pas rien n’est encore gagné et rien ne le sera sans la lutte permanente de nos organisations, mais soyons sûrs que ce ne sera jamais la récupération politique qui règlera la situation des Rrom en France mais aussi en Europe et dans le monde.

dimanche 9 janvier 2011

LES GITANS





Ils sont passés par l'Asie,
Par l’Inde et par la Mésopotamie.
Ils ont traversé la France,
Puis l'Espagne au pas de danse,
Et même s'ils devinrent Sévillans,
Ils sont toujours des Gitans.

Ils sont passés par l'enfer
Quand la haine leur a mis des colliers de fer.
Par leurs chants, ils survécurent
A la pluie rouge des tortures,
Et même s'ils tombèrent dans les camps,
Ils sont debout, les Gitans.

Leur musique aujourd'hui est un livre d'histoire
Qui s'écrit dans un cri, un cri de désespoir,
Plein d'espoir.

Quand leurs guitares s'envolent,
Quand leurs pieds frappent le sol,
Je m'habille d'une robe rouge de gitane,
Et quand leurs voix s'élèvent,
Quand leurs danses me soulèvent,
Je deviens le soleil et la flamme.
Tout au long de leur chemin,
Ils ont mis leur grand drapeau de musiciens.

Les guitares comme des pinceaux
Laissent des couleurs Flamenco
Et comme ils chantent depuis 1000 ans
Ils sont partout les gitans

Leur danse aujourd’hui c’est le feu d’un regard,
La nudité d’un geste, un geste où le désespoir,
C’est l’espoir.

Quand leurs guitares s'envolent,
Quand leurs pieds frappent le sol,
Je m'habille d'une robe rouge de gitane,
Quand leurs voix frappent le cœur,
Quand leurs mains sont en pleurs,
Je voyage tout au fond de leur âme.

Et je pars aux Saintes-Maries d’ la Mer
Pour voir enfin Sara,
La Camargue, l’église et les prières.
La foule vient pour Sara.

Quand leurs guitares s'envolent,
Quand leurs pieds frappent le sol,
C’est pour elle, pour leur Sainte, leur Patronne.
Quand leurs voix chantent encore,
Et de plus en plus fort,
C’est pour elle, pour Sara, qu’ils se donnent.
Jusqu’au ciel.

Et tous les Gitans
L’accompagnent en chantant,
Jusqu’au ciel.

Paroles : Cristina Magdalena, Christophe Andréani

samedi 8 janvier 2011

Gérard FERRER y Alma Ritano LA BOHEME

La Hongrie a promis de régler le dossier des Roms au cours de sa présidence




Le sort de dix millions de Roms

Les Roms seraient environ dix millions en Europe, dont ils constituent la plus grande minorité sans État, et la plus discriminée, selon différents rapports de la Commission européenne et du Parlement européen.

Or, le gouvernement du conservateur Viktor Orban, qui a pris la présidence tournante de l’UE le 1 er janvier, veut faire de l’intégration des Roms au niveau européen l’une des priorités de sa présidence semestrielle.

Cette communauté compterait environ deux millions de personnes en Roumanie, 800 000 en Bulgarie et en Espagne. En France, 400 000 personnes sont recensées comme « gens du voyage et Roms ». En Italie, ils seraient environ 140 000. D’importantes communautés vivent aussi en Slovaquie et dans les Républiques de l’ex-Yougoslavie.

Venus d’Inde au XI e siècle

Les Roms sont à l’origine un peuple nomade, dont les ancêtres ont quitté le Nord-Ouest de l’Inde au XI e siècle et ont été capturés et vendus comme esclaves en Asie mineure, avant de se disperser à travers l’Europe et dans le reste du monde.

Sans territoire délimité, ils sont liés par une longue histoire et une langue commune, le romani, dérivé du sanscrit.

Souvent considérés avec méfiance et victimes de rumeurs comme tout groupe nomade, ils feront l’objet d’une sédentarisation forcée en Europe à partir du XIV e siècle. En Roumanie, ils seront réduits en esclavage jusqu’en 1856.

Cette population a reçu des noms différents, selon les pays d’accueil : en Espagne, on parle de « gitans », une déformation « d’Égyptiens » car les premiers Roms arrivés en Europe occidentale se disaient originaires de la « petite Égypte » (Grèce byzantine).

Ceux qui ont vécu dans les pays germanophones sont appelés « manouches » (de « manush », « être humain » en romani), mais on parle aussi de « Bohémiens » car les Roms sont parfois passés par la Bohême, ou de « Sinti » (de Sind, une région aujourd’hui pakistanaise, et autrefois indienne). Ils sont parfois baptisés « Tsiganes » (du grec athyinganis, « ceux qui ne touchent pas » car ils saluaient initialement les mains jointes).

À tous ces termes, cette minorité transnationale préférera à partir de 1971 l’appellation Rom («homme » en romani), adoptée par le Conseil mondial rom.

Les Roms, toujours considérés comme indésirables en Europe, où ils s’entassent dans des bidonvilles et subissent des expulsions à répétition, sont à plus de 90 % sédentaires.

Discrimination à l’embauche

Ils connaissent un fort taux de chômage, une grande pauvreté. Beaucoup d’enfants sont peu, voire pas du tout scolarisés, et ont une espérance de vie inférieure de dix à quinze ans à la plupart des populations européennes. Ils subissent une discrimination à l’embauche, pourtant sanctionnée par la législation européenne, selon un rapport de la Commission de Bruxelles en date du 2 juillet 2008.

Ils luttent pour la reconnaissance d’un « génocide oublié », le « Samudaripen » : 250 000 à 500 000 Tsiganes, considérés comme membres d’une « race inférieure », furent massacrés par les nazis et leurs collaborateurs pendant la Seconde Guerre mondiale. Environ 20 000 d’entre eux périrent dans le camp d’extermination d’Auschwitz-Birkenau.

En Hongrie, les attaques violentes perpétrées contre les Roms en 2008 et 2009 ont fait six morts, dont un petit garçon de quatre ans.


Article de Alsace.fr

mercredi 5 janvier 2011

Du Nord au Sud, de tous bords le même constat





2010 vient de se terminer sur constat de stigmatisation outrancière de nos populations. Lors du premier trimestre sur demande de madame le maire de Lille madame Martine AUBRY (socialiste) un camp de Rrom sera évacué par la force dans sa commune, alors que selon les règles définies par la CEE dans le giron duquel ont été intégrées la Roumanie et la Bulgarie depuis 2007 et qui stipule que les membres de la CEE ont droit à la libre circulation des biens et des personnes dans cette Europe communautaire.

Le 28 juillet 2010 le Président SARKOSY définissait les règles de démantèlement de camps dit illicite dans lesquels se regroupent des familles Rrom et suite a cela le renvoi dans leurs pays des expulsée moyennant une somme d’argent et l’attribution de millions d’euros aux pays concernés aujourd’hui c’est grosso modo entre 200 et 250 millions d’euros qui ont été dépensé par le gouvernement Français sous la houlette de messieurs HORTEFEUX, BESSON et LELOUCH alors que cet argent aurait pu être utiliser pour proposer des solutions adaptées à la situation des Rrom en France d’autant que cet argent les Rrom renvoyés dans leurs pays n’en verront pas la couleur car leur pays de naissance l’utiliseront certainement a d’autres buts.

Cette situation a soulevé en France et en Europe un tollé de grande ampleur mais ce qui est un peu anachronique c’est que lors des manifestations de soutien aux Rrom notamment celle du 04 septembre des personnes se disant membres d’association de défense des Rrom ont défilé non pas avec le badge de leur association mais arborant fièrement le badge de partis politique qui ont tout fait pour récupérer le mécontentement des Rrom a de basses fins politiciennes et les photos que nous avons en notre possession prouvent nos dires.

Dans le dernier trimestre de 2010 alors que la pression semblait être retombée monsieur le maire socialiste de Lyon Monsieur COLLOMB faisait expulser un camp de Rrom dans le quartier de Vaisse.

Dans ce même temps les Préfets, les Maires, le Gouvernement, monsieur BARROSO madame REDING tous les groupes politiques a l’assemblée nationale ont été interpellés par nos soins et ceux qui vont sur notre blog ont pu voir et nos interventions et les réponses qui nous ont été faites.

Nous espérons qu’en 2011 des solutions adaptées seront apportées pour le bien être de nos populations et que l’on ne compte pas sur nous pour rester les bras croisés nous nous ferons un devoir d’intervenir a tous les niveaux dés que le besoin s’en fera sentir.

Cela ne nous empêche pas de souhaiter une bonne année a touts nos populations en gardant les yeux bien ouvert sur tous les mauvais coups qui pourraient nous être portés.

Et nous nous élèverons avec force chaque fois que des photos telles que celles qui suivent apparaitront et qui ne doivent plus avoir cours dans ce pays qui se dit civilisé ou dans tout autre.

lundi 3 janvier 2011

Histoire et Vie des Gens du Voyage (suite)




Reprenons nos activités et en l'occurence notre histoire


En France le 06 avril 1940, avant même la demande d’Armistice, le gouvernement du maréchal PETAIN, a ordonné aux préfets de procéder aux rassemblements et à l’internement des Tziganes dans les camps appelés officiellement « camps de concentration ».

Dans 56 camps en France, 30 000 Tziganes français seront internés. Ces camps serviront de centre de regroupement pour l’extermination systématique.

Outre la France, les victimes tziganes furent déportées d’Allemagne, d’Autriche, de Tchécoslovaquie, de Hollande, de Roumanie, de Russie, Bulgarie, Grèce, Italie, Espagne.

Dans les camps d’AUSCHWITZ BIRKENAU, les tziganes étaient tatoués de la lettre Z et devaient porter sur leurs vêtements le triangle noir des a-sociaux. C’est à partir de là que le pool de médecins SS cités auparavant ainsi que le sinistre docteur Joseph MENGELE effectueront sur eux leurs infâmes recherches. A CHELMNO 18 000 tziganes furent assassinés.

Les tziganes polonais du ghetto de Varsovie furent gazés à TREBLINKA. Les spécialistes des recherches sur l’holocauste, jugent à 100 000 le nombre des tziganes qui périrent dans le camp de SOBIBOR.

Aujourd’hui tous les historiens s’accordent à dire que la communauté tzigane a perdu plus de 500 000 des siens dans les camps de concentration.

Le pape Jean Paul II qui a demandé pardon au peuple juif au nom de l’église catholique n’a pas jugé utile d’associer notre communauté à ces manifestations de repentance, nous obligeant à émettre le vœu d’y être associé. C’est nous semble-t-il continuer à nous rejeter, nous considérer comme a-sociaux. La canonisation de Ceferino MALLA (EL PELE) n’y changera rien.

En Juillet 1990 le parlement européen nous a fait une petite place en nous reconnaissant ethnie européenne. Nous pensons que reconnaître le génocide dont nous avons été victimes aurait été un geste oh! Combien plus significatif, comme l’a fait le gouvernement hongrois. Ce dernier a pris la décision de commémorer chaque année, à compter du 16 avril 2001, le souvenir des tziganes victimes de l’holocauste. De plus aux termes d’un décret du ministre de l’éducation, une leçon sera consacrée dans les écoles secondaires concernant ce chapitre lugubre de l’histoire. Nous trouvons que c’est une bonne chose car il est important pour vivre le présent et tenter de prévoir l’avenir, de bien connaître le passé.

Les tziganes victimes des persécutions ont d’abord été enfermé dans les camps car les nazis voulaient une Europe aryenne : c’était donc la mort systématique qui les attendaient.

Les camps de la mort (vernichtungslaver) ou centre de mise à mort n’étaient pas des camps de concentrations, leur but n’était ni le travail forcé, ni l’emprisonnement mais la mort immédiate par gazage. Ces camps étaient très souvent situés sur des nœuds ferroviaires (sauf Chelmno) afin de faciliter le transport des tziganes et juifs d’Europe (en particulier Auschwitz /Birkenau). Ceux-ci emmenés par convois entiers des quatre coins des pays occupés qui acceptaient leur déportation, voyageaient dans des conditions lamentables (100 dans des wagons prévus pour 40), pas d’eau, peu d’air et ce durant des jours et des nuits.

Arrivés dans ces camps, dépouillés du peu qui leur restaient, les tziganes défilaient nus devant les médecins SS. Première sélection, la vie, la mort ? Les femmes avec des enfants et les vieillards étaient généralement voués aux chambres à gaz, les plus solides étaient conservés temporairement pour finir à leur tour gazée une fois devenue improductifs. Avant le passage aux « douches » tous avaient la tête rasée et leurs cheveux récupérés servaient à la confection de chaussettes, feutres, couvertures. Un kommando était chargé d’inspecter leurs bouches afin de marquer ceux qui avaient des dents en or. Après ces différentes visites les déportés allaient à la douche pour la désinfection (chambre à gaz) ou allaient dans la cabine du camion à gaz et les SS attendaient qu’il fasse son effet : une trentaine de minutes pour les chambres utilisant le zyklon B et un peu plus longtemps pour les autres gaz (gaz d’échappement ou monoxyde de carbone).







Dans le camp de Chelmo, dans les camions à gaz le sonder kommando constatait souvent qu’ils restaient des personnes vivantes, qu’à cela ne tienne, elles étaient brûlées vives.



N’oublions pas non plus qu’en Janvier 1940, 250 enfants appelés « petits lapins d’inde » ont servi de cobayes pour des expériences scientifiques et que le 1er août 1944, durant la première heure 4 000 gitans seront gazés et brûlés à Auschwitz Birkenau, ce qui restera dans nos mémoires comme la « nuit des gitans » (zigeunernacht).


RAPPEL :

Entre 500 000 et 750 000 tziganes sur les
1 700 000 qui vivaient en Europe à cette époque ont été exterminés pour rien dans les camps de la mort… ou parce que personne, aucun pays, aucune organisation n’avait élevé la voix pour les défendre.

samedi 1 janvier 2011

2011 est là TOUS NOS VOEUX




Tout le bureau et les membres de notre staff se joignent à moi pour vous présenter tous leurs meilleurs vœux pour 2011 ;

Nous espérons toutes et tous que cette nouvelle année voit l’amélioration de vie pour tous ceux qui en ont besoin : SANTE, BONHEUR, TRAVAIL, TOIT et UNE TERRE D’ACCUEIL etc.

Encore une fois notre association souhaite que la loi pour la reconnaissance du Samudaripen soit votée.

Mais nous rêvons également d’aires de stationnement, de passage. Et nous avons l’espoir que les regards vis à vis de nos populations soient plus cool.

Nous remercions toutes les personnes qui nous suivent régulièrement et nous soutiennent et les échanges que nous avons sont enrichissants.

Véronique LABBE
Présidente de l'association NOTRE ROUTE