vendredi 30 avril 2010

1er MAI


Le 1er mai 1886, la pression syndicale permet à environ 200.000 travailleurs américains d'obtenir la journée de huit heures.

Le souvenir de cette journée amène les Européens, quelques années plus tard, à instituer une «journée internationale des travailleurs» ou «Fête des travailleurs». Cette journée est aujourd'hui plus volontiers appelée «Fête du Travail», bien que l'expression prête à confusion...
Joseph Savès.

Une nuit aux URGENCES DEBORDEES


Même très suivi médicalement un jour vous vous devez de vous rendre aux urgences de l'hôpital.
Cela a été le cas ce 29 avril.
19 h 00 : Arrivée au niveau de l'enregistrement administratif : une seule personne pour accueillir les patients envoyés par leur docteur, les petits bobos qui arrivent en catastrophe et de leur côté la valse des VSAB des pompiers.

Enfin la vérification des papiers faites nous quittons la salle d'attente bondée pour passer ce que j'ai appelé le "tri".

Une jeune fille très gracieuse prend la tension, vérifie le diabète, la température et encore des renseignements à fournir : tout est enregistré sur l'informatique avec un sourire vous dit : on va venir vous chercher il est 20 h 00

Sur un brancard peu confortable l'attente où nous sommes huit dans le même cas qui doit aller en chirurgie ou médecine. Le temps passe alors que les pompiers continuent d'arriver avec différents patients et la salle d'attente se remplit.

De temps en temps la personne qui nous a reçu nous rassure en nous disant ne vous inquiétez pas on va venir vous chercher mais il est déjà 21 h 00.

21 h 30 enfin l'on vient vous chercher pour vous diriger vers les boxes où là se trouvent les médecins mais le patient doit y aller seul et vous vous retrouvez, vous, dans la salle d'attente.

Vers 22 h 40 je demande si je peux rejoindre mon compagnon pour avoir des nouvelles : oui pas de souci entrez.

Il est là il attend et personne ne s'est encore occupé de lui. Autour de nous les blouses blanches vont viennent comme dans une fourmilière. Tous les boxes sont occupés.

Nouvelle attente dans la douleur et le souhait d'une écoute oui mais il faudra attendre 00 h 00 : six heures déjà se sont écoulées.

Enfin le début des examens, contrôles et un diagnostic. La douleur va être vaincue et l'on attend les résultats qui arrivent à 2 h 00 du matin et nous pouvons sortir à 2 h 30.

Comme le manque de personnel se ressent mais relevons que ceux qui sont là restent très humains et avenant. Mais comme cela est difficile pour les patients ainsi que la famille qui angoisse.

jeudi 29 avril 2010

Prière Sévillanne

Chanson que j'adore

Histoire et vie des gens du voyage (suite)

L’AVENIR

Les RrOMA veulent leur intégration, pas leur assimilation. Les RrOMA survivent depuis des lustres alors qu’ils étaient pourchassés et maltraités partout. Ils sont vécus grâce à leur sagesse et leur force morale et ont, qu’on le reconnaisse ou non, apporté beaucoup aux peuples qu’ils ont rencontrés bien que ces peuples le nient farouchement.

Les RrOMA ne veulent pas perdre cette richesse pour ressembler aux GADJES ou PAILLOS (non gitans). Quel spectacle les GADJES ont-ils montré aux RrOMA depuis des siècles ? Des choses positives c’est vrai mais aussi la guerre, le racisme, l’intolérance, l’extermination y compris de la part d’élus de la nation appartenant à d’autres groupes que ceux d’extrême droite, le pouvoir absolu de l’argent, des progrès techniques qui ne se préoccupent par de l’homme, etc. Les RrOMA ne peuvent donc pas prendre le mode de vie des GADJES comme modèle puisque celui-ci ne leur a pas prouvé sa supériorité. Ils ne veulent donc pas leur être semblable mais ils veulent rester eux-mêmes avec leur culture et ne pas subir l’assimilation qui signifierait pour eux perte de leur identité.

dimanche 25 avril 2010

Où en sont les Rrom des anciens pays de l'Est aujourd'hui?

Les conditions de travail dans les anciens pays de l'Est (Hongrie, Bulgarie, Roumanie notamment)sont, depuis cinq ans devenues inhumaines.

De l'aggravation de cette situation découle une résurgence des maladies telle que hépatites, tuberculose etc. et la création de nouveaux ghettos Rrom.

Cette situation fait qu'aujourd'hui sur 30 000 étudiants Rrom qui pourraient prétendre à aller dans les universités seulement 800 peuvent y accéder

Vous pouvez retrouver l'intégralité de qui précède sur le site de l'UNION ROMANI à l'adresse suivante :

http://www.unionromani.org/

Article : Evaluando los derechos de los rromà

mercredi 21 avril 2010

La croix de Camargue


Elle est ornée du trident des gardiens, elle est le signe de la FOI vécue dans le travail de chaque jour.

Enracinée dans l'ancre de marine, elle invite à l'ESPÉRANCE à travers toutes les tempêtes de la vie.

Entourée du cœur, elle appelle à vivre la CHARITÉ qui relie et englobe tout.

mardi 20 avril 2010

L'AMITIE

C'est l'histoire de deux amis qui marchaient dans le désert.
A un moment, ils se disputèrent et l'un des deux donna une gifle à l'autre.

Ce dernier endolori mais sans rien dire, écrit sur le sable :

"AUJOURD'HUI MON MEILLEUR AMI M'A DONNE UNE GIFLE"

Ils continuèrent à marcher puis trouvèrent un oasis, dans lequel ils décidèrent de se baigner.
Mais celui qui avait été giflé manqua de se noyer et son ami le sauva.

Quand il se fut repris, il écrivit sur une pierre :

"AUJOURD'HUI MON MEILLEUR AMI M'A SAUVE LA VIE"

Celui qui avait donné la gifle et avait sauvé son ami lui demanda :

"Quand je t'ai blessé tu as écrit sur le sable et maintenant tu as écrit sur la pierre, pourquoi?"

L'autre ami répondit :

Quand quelqu'un nous blesse, nous devons l'écrire sur le sable où les vents du pardon peuvent l'effacer;
Mais quand quelqu'un fait quelque chose de bien pour nous, nous devons le graver sur la pierre, où aucun vent ne peut l'effacer".

APPRENDS A ÉCRIRE TES BLESSURES DANS LE SABLE ET GRAVER TES JOIES DANS LA PIERRE

samedi 17 avril 2010

C'est le poème préféré de Nelson Mandela.

En voici la traduction

Dans la nuit qui m'environne
Dans les ténèbres qui m'enserrent,
Je loue les Dieux qui me donnent
Une âme, à la fois noble et fière.

Prisonnier de ma situation,
Je ne veux pas me rebeller,
Meurtri par les tribulations,
Je suis debout bien que blessé

En ce lieu d'opprobres et de pleurs,
Je ne vois qu'horreurs et ombres
Les années s'annoncent sombres
Mais je ne connaîtrai pas la peur.

Aussi étroit soit le chemin
Bien qu'on m'accuse et qu'on me blâme
Je suis le maître de mon destin,
Le capitaine de mon âme.

 


mercredi 14 avril 2010

La mémoire des gitans

Dans ce clip vidéo trouvé sur Youtube il y a tout.

Images et paroles poignantes à ne pas faire voir aux enfants.

Cliquer sur le titre pour visionner

samedi 10 avril 2010

Racisme, marginalité : le triste sort des Roms








Qu'on les appelle Gitans, Manouches, Romanichels, Gypsies ou Tziganes, selon les pays et les régions, la situation des Roms en Europe ne cesse de se dégrader. Cette minorité de douze millions de personnes, dont plus de neuf millions sont citoyens de l'Union européenne, reste en marge de la société, en dépit des récurrentes déclarations d'intention en faveur de leur insertion sociale.





Les "gens du voyage", devenus sédentaires pour 90 % d'entre eux, sont au contraire les premiers boucs émissaires de la crise économique, qui rend plus difficile encore leur accès au logement, à l'éducation, à la santé et à l'emploi. Dans de nombreux pays, ils restent victimes de préjugés séculaires sur lesquels jouent des groupes d'extrême droite. Depuis quelques mois, c'est le cas en Hongrie, où des violences racistes, dont plusieurs mortelles, ont jalonné une campagne électorale marquée par l'intolérance envers les Roms.
A l'occasion de la Journée internationale des Roms, célébrée le 8 avril, un rapport de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe a dénoncé "l'aggravation d'une tendance à l'anti-tsiganisme de la pire espèce". Il s'interroge aussi sur les raisons pour lesquelles les efforts déployés au cours des vingt dernières années pour aider les Roms ont presque tous échoué.
La chef de la diplomatie américaine, Hillary Clinton, a rappelé que les droits des Roms sont "une priorité des Etats-Unis sous l'administration Obama" et que Washington travaillera avec ses partenaires pour que "le respect de ces droits devienne la règle en Europe". Une détermination, hélas, que n'affiche pas la Commission européenne. Ceux qui espéraient que le deuxième sommet européen consacré à la population rom, les 8 et 9 avril à Cordoue, remettrait la question au coeur de l'agenda européen ont été déçus.
Un temps prévu, le chef du gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, s'est décommandé. Boudée par les ministres de la plupart des pays européens, la réunion s'est résumée à un débat académique. Et la "Déclaration de Cordoue" ne contient aucun engagement concret.
Bruxelles a découvert la dimension européenne du problème en 2005 lors de l'élargissement, avec l'arrivée massive de Roms en Europe de l'Ouest en vertu de la libre circulation. Mais, depuis, elle n'a défini aucune stratégie lisible pour combattre la discrimination et favoriser l'insertion des Roms.
"Douze millions de citoyens de seconde zone attendent de l'action", s'est impatienté Pierre Lellouche à Cordoue. Le secrétaire d'Etat français à l'Union européenne a insisté à juste titre sur l'urgence de la situation et proposé aux autres Etats membres l'expertise de la France.
Paris a entamé une coopération avec la Roumanie, le pays d'origine de la plupart des Roms vivant dans l'Hexagone, qui inclut un volet répressif. Paris entend aussi réprimer le trafic d'êtres humains dont ils sont victimes. "La présence de ces réseaux dans nos rues risque d'alimenter le racisme et le rejet de l'Europe", a-t-il résumé, faute pour les Européens d'avoir trouvé un terrain d'entente.
Article paru dans l'édition du 11.04.10

http://www.lemonde.fr/a-la-une/article/2010/04/10/racisme-marginalite-le-triste-sort-des-roms_1331596_3208.html

Un drame s'est produit ce matin


Toutes nos condoléances à leur famille et au peuple polonais

 

vendredi 9 avril 2010

Ils préparent leur avenir

Deux de mes petits-enfants, Sarah 14 ans et Mikaël 11 ans savent déjà se qu'ils feront comme métier.

Sarah, jeune fille est plus proche de ses miroirs que de ses livres d'école et c'est regrettable. Elle n'est pas mauvaise élève mais l'école ne l'intéresse plus, elle veut autre chose. Son désir est d'être coiffeuse. Son dégoût de l'école a modifié son caractère et donc ses parents ont cherché une solution et l'ont trouvé. En Septembre 2010 elle entrera dans un concept école/apprentissage et dans ce qu'elle désire la coiffure. Depuis que son inscription a été enregistrée Sarah est contente.

Quant à Mikaël il veut devenir pompier. Pour ce faire il a déjà choisi une 6ème sportive puisque pour ce métier il faut avoir un bon niveau. Dès ses 14 ans il intègrera l'école des cadets des pompiers. Il est vrai qu'il est prédisposé : son père (mon fils) est pompier volontaire, son grand-père maternel est pompier professionnel ainsi que d'autres membres de la famille. 

Comme il est agréable de voir ses petits-enfants avec déjà des idées bien arrêtées sur leur avenir.


Sarah et Mikaël

jeudi 8 avril 2010

En cette journée internationale des Rrom

Il nous paraît important, afin d'éviter de continuer les confusions volontaires ou involontaires et les amalgames si discriminatoires pour nos communautés, d'apporter quelques précisions.

Beaucoup de personnes, n'ayant aucune racine avec les peuples dits Rrom et qui pensent avoir des connaissances au-delà de la normale, dans ce domaine, n'hésitent pas à faire des assortiments tels que Rrom égale Roumains. Ce qui est une ineptie en soi car si tant il est vrai qu'il y a des Rrom en Roumanie tous les Roumains ne sont pas Rrom, loin s'en faut.
L'appellation Rrom, tout en désignant les peuples du voyage sous la forme plurielle ne doit pas comporté de "S" car au singulier on dit Rrom pour un homme, Rromni pour une femme. La correspondance pour les enfants doit comporter un adjectif : Rromano chave désigne l'enfant masculin, Rromani chay pour l'enfant féminin.

Depuis 1971, les Rrom ont choisi un drapeau composé de deux bandes horizontales, bleues et vertes avec en son centre une roue. La bande supérieure de couleur bleu représente le ciel, quant à la bande inférieure verte représente la prairie. La roue centrale est rouge ou chakra qui existe sur le drapeau de l'Inde.

Dans ce contexte de volonté de reconnaissance, il était normal que les Rrom choisissent un hymne dont le titre est Gelem Gelem ou Djelem Djelem. Lequel a été écrit par Zarko Jovanovic en 1969 et adopté en 1971 lors du congrès du l'OPRE ROMA.
Zarko Jovanovic


mercredi 7 avril 2010

Journée internationale des Rrom le 08 avril

Devoir de mémoire à transmettre aux générations à venir

Beaucoup de membres de la population des gens du voyage ont péri dans les camps de la mort lors de la seconde guerre mondiale.

Ils sont mort sans trop savoir pourquoi, de ce fait certains sont persuadés d'avoir réussi la conspiration de l'oubli. Pourtant des hommes, femmes, enfants ne demandaient rien si ce n'était que de vivre avec leur us et coutumes.

Ils ont été mutilés, massacrés, les yeux exorbités par la peur mais pensant qu'un jour leurs enfants pourraient continuer à vivre.

Aujourd'hui toutes nos musiques (jazz-manouche, flamenco, musique tzigane) et notre histoire survolée par ceux qui tentent de faire croire à leur savoir et qui pensent ainsi peser encore un peu plus sur cette chape de plomb instaurée sur cette ignominie afin de nous faire admettre que la bête immonde n'avait jamais existé. Ils voudraient nous persuader que cette monstruosité (le racisme) n'avait jamais vécu et n'avait pas engendré des monstres tel qu'Hitler et s'imaginent effacer tout cela recouvert par un vent de sable venu du désert. Mais ils sont tombés par dizaines et centaines de milliers : pour mémoire sur 1 million 750 Rrom qui vivaient en Europe à cette époque, entre 500 000 et 750 000 ont péri dans ces camps de la mort.

Peut-on également oublier que nos fillettes et garçonnets, entre l'âge de 6 et 8 ans étaient stérilisés au même titre que les adultes. Ces stérilisations de masse sont de fait un crime empêchant de "naître gitans". Ces pratiques tendaient à l'extinction de notre race de façon à nous faire rentrer dans une nuit éternelle. La mort les a frappés sans leur demander leur âge à Ravensbrück, à Auschwitz, Majdanek, Mauthausen, Chelmo, etc.  ces camps où nos bourreaux nous surnommaient Unten Munchen (sous hommes).

Nous sommes de ce peuple qui vit sans sépulture et qui ne se plaint pas, mais qui ne baisse pas la tête sous l'injure et clamons très fort notre volonté de voir reconnu les massacres de nos populations organisés sous le gouvernement du maréchal Pétain en accord avec l'Allemagne hitlérienne.

En 1946 étaient libérés 10 000 derniers Rrom détenus dans les camps. Pourquoi? alors que l'armistice avait été signé en 1945, soit un an auparavant.

Nos grands-parents, nos parents nous ont légué une obligation de mémoire et nous le respectons. Que vaudrait ce respect si nous n'inculquions pas ce devoir de mémoire à nos enfants, petits-enfants etc.
Quand nos yeux se fermeront définitivement à eux de continuer à perpétrer ce terrible souvenir non par fierté mais pour veiller à ce que cela ne se reproduise plus jamais car tout homme, même seul, assassiné pour des idées est un génocide.

Il faut que nos jeunes générations puissent vivre en bonne intelligence avec tout le monde, respectant et respectés mais nous leurs disons : "Ouvrez bien les yeux les enfants car la bataille n'est pas gagnée".

Effectivement même dans les milieux politiques il y aura toujours des femmes ou des hommes de droite ou de gauche qui n'ont aucun respect pour leur prochain dès l'instant qu'ils ne seront pas dans leur critère.

Pourtant chers enfants, lorsque nous nous coupons, de quelque origine soit-on, notre sang est de la même couleur : Rouge.

A tous nos descendants chéris, nos anciens, du fond de leur charnier, crient JUSTICE.

Nous avons commencé le travail de reconnaissance, c'est à vous nos jeunes de continuer. Il serait inadmissible que nous français depuis 1452 que le gouvernement français ne reconnaisse pas le génocide (Samudaripen) de ses propres enfants.

Cette forme de testament est celui que nous léguons à nos futures générations et ainsi de suite jusqu'à l'aboutissement de cette légitimité par tous moyens légaux.

L'association NOTRE ROUTE qui a eu l'initiative de ces écrits n'en est pas pour autant propriétaire exclusif. Nous ne sommes en aucun cas le berceau unique de la culture gitane. Effectivement il serait souhaitable que l'ensemble des associations Rrom les reprennent et les diffusent en masse.

La présidente de l'association NOTRE ROUTE
Mme Véronique LABBE dite Abuelita 


 
Cliquez sur le lien ci-dessus : 
 
Gérard FERRER, parrain de notre association, interprète l'hymne gitan en Romanès incluant une partie en français . Il est le premier à avoir adapté Gelem Gelem pour une bonne bonne compréhension de tout le monde.


dimanche 4 avril 2010

MADRE INDIA

Nos origines chantées par Tonio accompagné de Stefan

Cliquez sur le lien ci-dessous pour écouter cette merveilleuse chanson

http://www.youtube.com/watch?v=XulT-9ZkegE