dimanche 28 mars 2010

Préparation de la journée internationale des Rrom : LE 08 AVRIL de chaque année

En prévision de cette journée, nous n'évacuons rien et je désire, au nom de ma communauté, m'associer à la douleur du peuple juif pour ne jamais occulter leur souffance : souvenons-nous toujours de la Shoah.

Mais n'oubliez, et n'oublions jamais les génocides de l'humanité en particulier le Samudaripen, génocide des Rrom et fasse Dieu et surtout les politiques qu'il soit un jour reconnu et que la mémoire de nos morts soient enfin honorés.

Les années noires                                     La vie reprend ses droits

Tableau historique réalisé par M. COURALET Jean-Claude pour notre association

samedi 27 mars 2010

LIBERTE : le film et un livre : La tragédie oubliée

Je reviens sur ce film car depuis hier, que j'ai pu enfin le voir tous mes souvenirs d'enfant reviennent en force.

Mon père, quoique très pudique, nous en a parlé par petits morceaux, mais ces bribes d'histoires hier sont remontés en moi, alors ce soir je fais encore des recherches.

Et je viens de trouver un article, daté du 24 février, date de la sortie du film, fait par le Nouvel Observateur qui interrogeait Tony GATLIF. Je viens donc de dévouvrir qu'i y avait un livre (que je vais m'empresser d'acheter en attendant le DVD) et je souhaite que vous alliez lire l'inteview de Tony GATLIF qui est très émouvant, ci-dessous le lien :



vendredi 26 mars 2010

LIBERTE de Tony GATLIF : un clin d'oeil à une éventuelle reconnaissance du génocide

Je viens d’aller voir le film de Tony GATLIF : LIBERTE. Premières impressions, sans rentrer dans les détails du film.


Celui-ci est criant de vérités à tous les niveaux et met bien en exergue le pourquoi de l’internement des Rrom, à savoir tout simplement le fait d’être nés Rrom.

La trahison d’un ami gadjo (non gitan), l’aide d’un gadjo vétérinaire et d’une institutrice enfin tous les ingrédients pour parler ouvertement du génocide des peuples du voyage dans les camps de la mort.

Il me paraîtrait souhaitable, et ce n’est que mon avis, que les enseignants puissent emmener les élèves à diverses projections afin de réparer pour tout ou partie les oublis de l’histoire.

MERCI MONSIEUR GATLIF de tout l’éclairage que vous avez apporté sur cette triste période de l’histoire de France pendant laquelle nos populations ont été impliqués involontairement et ce sans savoir pourquoi, encore une fois MERCI.






mardi 23 mars 2010

Il meurt brûlé : un enfant gitan de treize ans

Quand l'intolérance tue, ceux qui ont consacré leur vie aux Droits Humains n'éprouvent pas seulement la douleur, mais aussi un sentiment de défaite. Quand la victime de la haine ethnique est un enfant, le sentiment de frustration s'approche de ce qui est insupportable. Les vies sauvées, les tragédies évitées, ne suffisent pas pour éteindre les pleurs. La douleur de quelques-uns croît tellement,qúelle dépasse énormément  la haine de la majorité. "Nous affronterons la violence avec un esprit de paix, l'injustice avec le droit, la cruauté avec la solidarité et ne pas faiblir dans notre persistance. Nous donnerons jusqúà notre dernier soupir pour la vie et pour un monde d'égaux ".


La nuit du  13 mars, un garçon de treize ans est mort brûlé vif dans le règlement de la Voie Novara, un lieu qui est un un exemple clair des persécutions institutionnelles des minorités en Italie. Le programme que les institutions milanaises s'enorgueillissent de mener à bien pour combattre l'indigence et la la marginalisation des rromà de la Voie Novara, se solde, comme toujours, sur un terme impitoyable : "je déloge".

(Alfred Breitman ; EveryOne Group)

Un rêve évanoui (1ère partie)

Un de nos amis d'Arles, Jean-Pierre PROPHETE, artiste peintre sait également écrire de merveilleuses nouvelles.

Il a la gentillesse de partager avec nous ses écrits, qui nous l'espérons seront bientôt publiés.

Commençons aujourd'hui avec "UN RÊVE EVANOUI"

Pour faire la transition admirez une de ses peintures



UN REVE EVANOUI




Ce soir là, dans un bourdonnement de ruche, la foule s’agglutinait sur les gradins de l’amphithéâtre d’Arles. On se reconnaissait, on s’interpellait, on se congratulait, on se tapait le sandwich ou le paquet de chips entre deux bières. Le chinois « Choum » avec son sourire inimitable et ses petits yeux en forme de boutonnières usagées faisait une petite fortune en vendant ses cacahuètes grillées.


Malgré l’anarchie tumultueuse ambiante, on était entre nous, connus ou inconnus, solidaires dans l’aficion, et tous pareillement curieux de ce qui allait suivre. On pouvait noter une augmentation sensible de spectateurs par rapport à l’accoutumé. Normal, car l’événement était d’importance, pareil déplacement grégaire ne se faisant pas sans raison.


A l’époque, il faut dire que le samedi soir à Arles était très attendu. La « course de nuit » aux arènes avait l’effet attractif de la lune sur l’océan. La jeunesse essayait de s’affirmer en affrontant des vaches emboulées ce qui, pour des raseteurs néophytes est déjà porteur en soi de désillusions et de « barulades » mémorables, et sujet d’hilarité pour les « assis d’en haut ».

En fait, la ville se donnait rendez-vous. C’était l’occasion de rencontrer les autres : les amis qu’on n’avait pas vu depuis longtemps ou depuis la semaine dernière, au même endroit, des parents, des voisins dans une ambiance de bonne humeur. Un bonheur, un vrai, puisqu’il était partagé. A part quelques-uns aisés, qui possédaient chez eux la télé naissante et qui fermaient leurs volets pour garder leurs images, toute, ou presque, la gent arlésienne était là pour vivre des moments qu’elle espérait intenses.

La fête prenait le pas sur le quotidien, par définition banal. On émergeait d’entre nos « emmerdes » personnelles…l’agora reconstituée…le pied !

Cette soirée là se devait d’être mémorable, puisque exceptionnelle…Léonard allait toréer…pour de vrai !

Léonard, était une figure arlésienne, un homme habité par la tauromachie, ne rechignant pas, et au contraire, à faire à la moindre occasion du toreo de salon. Toujours présent, actif pour les courses de nuit, animateur atypique pour un organisateur de spectacles taurins, la coqueluche des ruedos, la star des spectacles populaires locaux et « locos ». Il était habité par son rêve d’être torero, qu’il savait, vu son âge, ne jamais se réaliser. Il fallait remarquer ce feu dans le regard, fruit d’une passion qui mord les tripes, cette main qui, inconsciemment semble toujours caresser le vent, et cette tête qui semble toujours tutoyer les étoiles. Certes, il lui arrivait d’avoir quelquefois la démarche incertaine, mais, lorsqu’on n’est pas marathonien on n’est pas obligé de vivre sa passion avec ses pieds.

à suivre


vendredi 19 mars 2010

20 Mars : le printemps

Les beaux jours font leur apparition. Comme c'est agréable de voir les jours rallonger, le soleil chauffant la peau et tout ce que cette nouvelle saison apporte de bon.

Pour notre communauté, les itinérants reprennent la route. Alors là se pose le problème des aires de passage, d'accueil.

Comment apporter une solution à 60 caravanes qui arrivent dans une ville qui n'est pas prête pour les recevoir. On se trouve confronté à un dilemne entre les maires et les responsables de ces migrations.

La loi Besson est très peu appliquée par les communes de plus de 5 000 habitants.

Il ne faut pas oublier qu'il y a les déplacements des "missions évangéliques" (les 60 caravanes) avec chapiteau, caravanes et véhicules. Nous pensons qu'il serait souhaitable que les responsables de ces déplacements contactent les préfectures afin de trouver un accord sur l'installation temporaire de ces missions.


mercredi 17 mars 2010

18-19 Mars des dates importantes

18 Mars nous fêtons cette année les 14 ans de Sarah ma petite fille. Les jours qui passent la font devenir une belle jeune fille.

19 Mars nous célébrons les 11 ans de Mikaël. Trois ans et un jour les sépare.

Ils sont adorables et tous les jours ils m'apportent tout le bonheur pour la grand-mère que je suis. Souvent, grâce à eux je surmonte des soucis incroyables.

Sarah, lors de sa venue au monde m'a permis de retrouver une santé car je venais de subir une très grave opération.

Quant à Mikaël il m'a aidé suite à la disparition de mon père.

Je tiens par ce message, en plus de mes baisers, mes bras etc. à leur souhaiter un merveilleux anniversaire à tous les deux.


lundi 15 mars 2010

Réponse de l'Elysée au courriel du 29/01/2010

Nous avions envoyé un courriel à Monsieur le Président de la République dont la copie est sur ce blog

Aujourd'hui par mail nous recevons une réponse que nous partageons avec vous par un couper/coller de ce messages :



"Madame la Présidente,

Vous avez bien voulu faire part au Président de la République de vos attentes concernant la reconnaissance des préjudices subis par les gens du voyage, Rom et Sintis, pendant la seconde guerre mondiale.


Monsieur Nicolas SARKOZY, vous le savez, attache une importance particulière au devoir de mémoire. Aussi puis-je vous assurer de toute l'attention portée à votre démarche et aux informations que vous lui avez communiquées.

La question que vous évoquez relevant de la compétence du Ministre de l'Education nationale et de celle du Secrétaire d'Etat à la Défense et aux Anciens Combattants, je n'ai pas manqué de leur transmettre votre correspondance.


Vous serez tenue informée, par leurs soins, de la suite susceptible d'être réservée à vos préoccupations.

Avec mes hommages.


Le Chef de Cabinet




Cédric GOUBET





Madame Véronique LABBÉ


Présidente de l'Association Notre Route (Amaro Drom)

Bâtiment A - Oreste Galetti

13120 GARDANNE

veronique.labbe@neuf.fr"



Maintenant il nous reste à attendre les retombées.

samedi 13 mars 2010

Un très beau titre de Jean FERRAT

Les derniers Tziganes


Paroles: Michelle Senlis. Musique: Jean Ferrat

autres interprètes: Isabelle Aubret



C'en est bien fini

Nous ne verrons plus

De l'Andalousie

Les gitans venus

La chemise ouverte

Sur leur peau brûlée

Les roulottes vertes

Au milieu des blés

Et coquelicot

Pavot arraché

Les grands calicots

Place du marché



Le ciel se fait lourd, les roses se fanent

Nous vivons le temps des derniers Tziganes



Disparus l'enfant

Voleur de cerceaux

Les chevaux piaffants

De tous leurs naseaux

Disparus les ânes

Avec leurs paniers

Les belles gitanes

Sous les marronniers

En ce temps qui va

Qui va dévorant

On n'a plus le droit

D'être différent



Le ciel se fait lourd, les roses se fanent

Nous vivons le temps des derniers Tziganes



Plus de feux de camp

Près des HLM

Révolu le temps

Des anciens bohèmes

Finis l'esplanade

Et les tambourins

Les derniers nomades

Claquent dans leurs mains

Et la liberté

Femme de gitan

Tombe poignardée

Sous l'effet du temps



Le ciel se fait lourd, les roses se fanent

Nous vivons le temps des derniers Tziganes

Un de nos derniers poètes vient de disparaître

Jean Ferrat - Ma France




De plaines en forêts de vallons en collines

Du printemps qui va naître à tes mortes saisons

De ce que j'ai vécu à ce que j'imagine

Je n'en finirais pas d'écrire ta chanson

Ma France



Au grand soleil d'été qui courbe la Provence

Des genêts de Bretagne aux bruyères d'Ardèche

Quelque chose dans l'air a cette transparence

Et ce goût du bonheur qui rend ma lèvre sèche

Ma France



Cet air de liberté au-delà des frontières

Aux peuples étrangers qui donnaient le vertige

Et dont vous usurpez aujourd'hui le prestige

Elle répond toujours du nom de Robespierre

Ma France



Celle du vieil Hugo tonnant de son exil

Des enfants de cinq ans travaillant dans les mines

Celle qui construisit de ses mains vos usines

Celle dont monsieur Thiers a dit qu'on la fusille

Ma France



Picasso tient le monde au bout de sa palette

Des lèvres d'Éluard s'envolent des colombes

Ils n'en finissent pas tes artistes prophètes

De dire qu'il est temps que le malheur succombe

Ma France



Leurs voix se multiplient à n'en plus faire qu'une

Celle qui paie toujours vos crimes vos erreurs

En remplissant l'histoire et ses fosses communes

Que je chante à jamais celle des travailleurs

Ma France



Celle qui ne possède en or que ses nuits blanches

Pour la lutte obstinée de ce temps quotidien

Du journal que l'on vend le matin d'un dimanche

A l'affiche qu'on colle au mur du lendemain

Ma France


Qu'elle monte des mines descende des collines

Celle qui chante en moi la belle la rebelle

Elle tient l'avenir, serré dans ses mains fines

Celle de trente-six à soixante-huit chandelles

Ma France
 

Je ne suis pas parfaite, malheureusement je suis comme je suis

Cela fait plus de quinze ans que je me consacre à notre association.


Au départ cela a commencé par la mise en régularité de bons nombres de familles qui n’avaient ni couverture sociale ou le bénéfice des allocations familiales.

Et quand on sait qu’une famille compte environ cinq enfants nés dans différents pays le travail a été ardu. Au fil des jours nous avons même découverts des personnes (jeunes et anciens) qui n’existaient pas aux yeux de l’état-civil. Là il s’agit d’importantes démarches : docteurs, témoins, procureur de l’état-civil, etc. pour la constitution d’un acte de naissance.

D’autre part, dès le début de nos activités nous avons donné des cours de français : parlé, lu et écrit.

Quand beaucoup de familles ont été en règle avec la loi, jusqu’à l’inscription sur les listes électorales nous nous sommes efforcés pour que les enfants aillent à l’école régulièrement. Nous sommes arrivés qu’aujourd’hui ils commencent à les mettre à la maternelle et que les plus grands restent à la cantine. De ce fait l’échange culturel s’en est amélioré.

Les petits dossiers n’étaient plus qu’à suivre donc nous avons décidé d’aborder des dossiers nationaux : les aires de stationnement. Notre association, à plusieurs reprises s’est rendue auprès de Messieurs BESSON, d’OUTRELIGNE etc. Avec d’autres associations pour l’élaboration de la dite loi : LOI BESSON. Loi qui à ce jour n’est pratiquement pas appliquée par les communes concernées.

Mon père, très discret sur ses périodes de déportation, lorsqu’il est tombé malade m’a interpellé sur ces années si tristes. Je décidais alors d’entreprendre un dossier de grande importance : la reconnaissance du génocide des gens du voyage lors de la seconde guerre mondiale.

Recherches, démarches de toutes sortes et demandes auprès d’hommes politiques pour le dépôt d’une proposition de loi. Cela a été fait et à l’Assemblée Nationale et au Sénat. Ensuite j’ai fait le forcing pour obtenir un rendez-vous à l’Elysée concernant ce dossier si sensible. Tout cela a aboutit.

Maintenant en ce qui concerne les dossiers courants c’est une routine quoique dans certaines administrations à l’arrivée des personnes de notre communauté ils sont négatifs. Alors pour un simple renouvellement de carte vitale nous nous devons d’être présents pour pallier au méandre des papiers administratifs qui pour certains sont encore rébarbatifs.

Notre travail n’est pas toujours des plus simples. Les administrations exigeantes et le « gitan » négligeant. Certaines portes qui restent inexorablement fermées quand il s’agit des gens du voyage, même sédentarisés.

Alors l’exaspération de dossiers ambigus, la mauvaise foi de certaines personnes et mon caractère explosif font que je dis tout haut ce que d’autres pensent tout bas sur certains sujets.

Je suis directe et ma « spontanéité » me porte tort.

Pour ceux qui me connaissent ils savent que je n’ai pas d’arrière pensé, que pour moi le soleil se lève tous les jours pour tout le monde et ils me prennent comme je suis.

Il ne faut pas oublier que nous sommes disponibles sans interruption car le bureau est à mon domicile. Malgré les soucis personnels de toutes natures je me dois d’être disponible puisque nous avons opté sur l’économie en ne prenant pas un bureau externe. Nous travaillons sans aucune subvention ou indemnité de quelque nature soit-elle. Les cotisations par personne et par an sont de 25 € mais ne sont pas réglées par tout le monde.

Nous n'avons jamais remis et ne remettrons jamais en cause la reconnaissance de la Shoah mais nous nous offusquons sur les délais si longs pour la reconnaissance du Samudaripen.

Le fait de ne pas reconnaître des évènements historiques qui ont eu lieu s'appelle du "négationisme".

En ce qui nous concerne nous n'avons jamais nié ni la Shoah, ni le génodice arménien ni les autres tel le Rwanda etc. mais souhaitons l'égalité pour tous. Si pour certains cela s'apparente à du négationisme alors oui nous pouvons être jugé en tant que tel, mais ce n'est absolument pas notre cas.

jeudi 11 mars 2010

Partageons un moment émouvant

Deux grands virtuoses de la musique dans deux domaines différents.
Cliquez sur le titre et régalez-vous

Mail envoyé à DESINFOS.COM

Présidente de l'association NOTRE ROUTE, association de la défense de la communaté gitane. Nous sommes à l'origine de la proposition de loi n°3714 déposée par Monsieur le Député Frédéric DUTOIT à l'Assemblée Nationale et qui sommeille dans une niche


Nous avons été reçu, en tant qu'association gitane, à l'Elysée le 27 OCTOBRE 2007 concernant la reconnaissance du Samudaripen. Personne ne nous a contredit bien au contraire puisque le Secrétaire Général de l'Elysée nous a, par écrit confirmé que "les faits étaient réels et qu'ils ne pouvaient être contestés". Malgré cela, à ce jour toujours aucune reconnaissance. Nous sommes également intervenus au Parlement Européen, lequel nous a répondu qu'il y avait une date de commémoration pour notre communauté mais que c'étaient les Etats qui devaient la faire appliquer.

Nous avons également fait une intervention auprès de l'ONU : réponse en attente.

En ce qui concerne votre article de ce jour, nous sommes d'accords sur le fond mais il ne faut jamais oublier que c'est entre 500 000 et 750 000 tziganes qui ont péri dans les camps et surtout que feu Monsieur Simon WINSENTHAL a cité à plusieurs reprises une approche de 2 millions de tziganes qui auraient péri.

Nous pensons que la reconnaissance devient une cause primordiale pour notre communauté avant que nos anciens ne puissent plus y participer. Ce n'est pas, soyons clairs, une question de finance mais de dignité et de devoir de mémoire

Nous vous remercions de l'intervention faite dans votre article au regard de nos populations

Recevez toutes notre sympathie.

La Présidente

Mme LABBE Véronique

Tél 06 19 93 01 36

Un crime contre l'humanité au cœur de l'Europe - DESINFOS.COM

Un crime contre l'humanité au cœur de l'Europe - DESINFOS.COM


A LIRE IMPERATIVEMENT

mardi 9 mars 2010

L'inepsie poussée au paroxysme : jusqu'où va les conduire la croyance

Que peut-on faire devant la bêtise devant les propos de certains de notre communauté

Voir l'article de la Provence de ce jour où le maire de secteur de Marseille 11ème veut protéger la santé des enfants mais


http://www.laprovence.com/article/region/marseille-60-familles-campent-sur-un-ancien-site-seveso

dimanche 7 mars 2010

8 MARS 1910 – 8 MARS 2010 : Les droits des femmes ont avancé !

En France, les femmes ont aujourd’hui le droit de voter, de travailler, de gérer leur compte en banque, de choisir leur vie privée, de disposer librement de leur corps, de se présenter aux élections… Alors, pourquoi les féministes ne sont-elles toujours pas satisfaites ?! Pourquoi continuent-elles à battre le pavé et à revendiquer, 100 ans après ?!

Parce que, si l’égalité entre les femmes et les hommes est acquise dans les lois, la réalité est très différente : des lois, aussi bonnes soient-elles, ne sont pas appliquées si les moyens financiers et la motivation politique ne suivent pas. Malgré toutes ces lois, les écarts continuent donc de se creuser.

Aujourd’hui, les droits des femmes sont en recul

Le droit des femmes à disposer de leur corps est attaqué

Les fermetures de centres IVG (en région parisienne : Tenon, Broussais, Edmond Rostand, Avicenne, Poissy-Saint-Germain-en-Laye…) s’inscrivent dans la politique de démantèlement de l’hôpital public. Elles représentent aujourd’hui la principale menace contre le droit à l’avortement. Ces attaques s’accompagnent d’une dégradation du système de santé et de protection sociale, et, plus généralement, de la casse du service public ;

Les droits sociaux des femmes sont mis à mal

Les femmes sont les premières victimes de la crise et vivent durement la destruction des emplois. Elles sont les plus exposées au chômage, à la précarité, au travail clandestin. Sous prétexte de se conformer à la législation européenne, on leur retire des mesures de rattrapage qui visaient au contraire à compenser les inégalités, particulièrement visibles au moment de la retraite ;

Au lieu de prendre les mesures contraignantes nécessaires pour assurer l’égalité professionnelle et salariale entre les femmes et les hommes, le gouvernement propose de féminiser les Conseils d’administration des grandes entreprises ! Pendant ce temps, des millions de femmes salariées connaissent la précarité, la pauvreté frappant particulièrement les femmes faiblement qualifiées et seules avec des enfants ;

Les femmes migrantes sont doublement discriminées, comme femmes et étrangères. Les femmes sans papiers sont privées de tous les droits, leur travail n’est pas reconnu et elles sont menacées d’expulsion.

Les droits politiques des femmes reculent aussi : alors que l’Assemblée nationale n’affiche que 18 % de femmes, la réforme du mode de scrutin envisagée pour les territoriales réduira encore plus le nombre de femmes élues.

Aujourd’hui, les violences faites aux femmes persistent

L’enquête nationale sur les violences envers les femmes en France (ENVEFF – 2002) a révélé l’ampleur de ces violences qui touchent l’ensemble des catégories sociales. Elles ne sont pas le fait de pathologies individuelles, mais plutôt la conséquence d’un système patriarcal persistant qui considère que les femmes sont inférieures aux hommes. Dans un pays qui se prétend démocratique, égalitaire, et luttant contre les injustices, cette complaisance est inacceptable.

samedi 6 mars 2010

Acrostiche sur les prénoms de mes petits enfants

SARAH :
          Sentiment d'
          Amour des
          Rêves
          Attachants et
          Harmonieux

MIKAËL :
               Mon bel amour
               Irremplaçable
              Kalin
              Adorable
              Extraordinaire
              Liberté de t'aimer

JENNIFER :
             Joyeuse
             Eblouissante
             Nous envoûtant
             Nous enivrant
             Incroyablement
             Féminine
             Exhubérante
             Radieuse

QUE DU BONHEUR    

SARAH


MIKAEL


JENNIFER
       

jeudi 4 mars 2010

Les diseuses de bonne aventures :Les commentaires à caractère racistes pleuvent de tout bord : j'ai réagi

Depuis ce matin, les commentaires ont un caractère plus que raciales et nous le déplorons.


Quand certains parlent de se déclarer je ne comprends pas car ces personnes disent bien que c'est votre volonté. Est-ce que ces propos concerne le mendiant du coin : c'est grave.

Il ne faut pas oublier, que chez nous comme dans toutes les ethnies, sans exception, il y a des bons et des mauvais.

Si malheureusement vous vous "faites avoir" par ces personnes c'est que quelque part elles sont malignes.

La HALDE sous la pression de notre association est d'autres réagit mais je trouve le moment un peu inopportun?

Effectivement le pèlerinage 2010 est en préparation et d'autre part un merveilleux film vient de sortir LIBERTE de Tony GATLIF.

Mais pour la sortie de ce film très peu de publicité et commentaires. Voudrait-on aujourd'hui étendre le voile qui nous enveloppe depuis des décennies sur ce film relatant les années noires

Suite sur "Les diseuses de bonne aventure"

Journal LA PROVENCE : Les commentaires sont à suivre et sont ignobles

mercredi 3 mars 2010

LES DISEUSES DE BONNE AVENTURE

Du nouveau : rappelez-vous cela fait maintenant un an que sur la Provence paraissez cet article

http://www.laprovence.com/article/region/les-saintes-les-diseuses-de-bonne-aventure-privees-de-voie-publique avec 117 contributions que je vous conseille de prendre le temps de lire car vous constaterez le rejet

L'association, à l'époque a aussitôt interpellé Messieurs : VAUZELLE Président du Conseil Régional, GUERINI Président du Conseil Général, Préfet de Marseille, Sous Préfet d'Arles ainsi que la HALDE;

Ce jour du nouveau dont nous mettons les liens :
http://www.laprovence.com/actu/region-en-direct/larrete-contre-les-diseuses-de-bonne-aventure-juge-discriminatoire

http://info.france2.fr/france/saintes-maries-un-arrete-municipal-conteste-61501128.html

Il est heureux de constater qu'aujourd'hui certains réagissent, un an après nos interventions.
Ce qui est regrettable c'est de voir que les médias ouvrent leur page sans avoir la décence de prendre contact avec ceux qui sont intervenus les premiers se faisant même  insulter téléphoniquement par le premier magistrat des Saintes Maries.

Enfin c'est bien que des organisations, telle que la HALDE (interpellé cela fait un an) réagisse sur ce dossier.