lundi 15 février 2010

Histoire et vie des gens du voyage (suite)

ACTUELLEMENT


Dans presque tous les pays du monde, les ROMA ont d’énormes difficultés à vivre à cause :

- Des lois injustes votées par les gouvernements contre eux ;

- De la récession économique qui les touche plus que les autres ;

- Des groupes politiques d’extrême droite qui n’ont pas perdu espoir de les éliminer ;

- De l’ignorance générale de qui ils sont et de leurs problèmes.

En France, par exemple, ils ne sont pas reconnus en tant que peuple, mais ne sont distingués que comme SDF (Sans Domicile Fixe). Les communes, qu’elles soient de gauche ou de droite, du centre ou des extrêmes rechignent à mettre à leur disposition des aires de stationnement viabilisées, comme leur impose une loi de la république appelée Loi BESSON, du nom du ministre au logement (le secrétaire d’état Louis BESSON) et qui date de 1990.



Les métiers traditionnels qu’ils exerçaient ont souvent disparus. Les vendanges se font à la machine, les paniers d’osier ont été remplacés par les corbeilles en plastique. Un autre métier qui peut-être a inspiré le tri sélectif et récupération pour transformation : ferrailleur. Ce métier leur est maintenant devenues impossible car toutes les décharges sont gardées et protégées. Auparavant ils se rendaient en famille pour en extraire ferrailles, papiers, tissus, démontaient des moteurs de différents appareils ménagers. Pour les petits travaux les patrons préfèrent embaucher des « GADJOS » (non RROMA) ou des étudiants que des RROMA. En général les patrons demandent l’adresse, ce que les RROMA ne peuvent fournir et si un RROMA souhaite se sédentariser on lui demandera une fiche de paie, que faire ?

Les groupes d’extrême droite néo nazis continuent la « chasse au délit de sale gueule » en attaquant les ROMA. Dans certains pays de l’Est la police intervient que peu de fois ou pas du tout ou alors trop tard. Il y a eu des ROMA battus à mort ou brûlés vifs ces dernières années. En France et en Espagne, des gitans ont aussi été tués sans raison.

Les « GADJE » ne savent pas ou ne veulent pas savoir qui sont les RrOMA. Ils ne veulent ni les connaître ni les apprécier. Leur opinion favorable ou défavorable est fausse : les « ROMNI » ne sont pas toutes Carmen et les ROMA pas tous des voleurs de poules. Les ROMA non plus ne savent pas toujours qui ils sont car nombre de personnes mal intentionnées ont réussi à leur inculquer des idées fausses sur leur origine, façon de vivre, d’exister depuis des centaines d’année.

L’AVENIR

Les ROMA veulent leur intégration, pas leur assimilation. Les ROMA survivent depuis des lustres alors qu’ils étaient pourchassés et maltraités partout. Ils sont vécus grâce à leur sagesse et leur force morale et ont, qu’on le reconnaisse ou non, apporté beaucoup aux peuples qu’ils ont rencontrés bien que ces peuples le nient farouchement.

Les ROMA ne veulent pas perdre cette richesse pour ressembler aux GADJES ou PAILLOS (non gitans). Quel spectacle les GADJES ont-ils montré aux ROMA depuis des siècles ? Des choses positives c’est vrai mais aussi la guerre, le racisme, l’intolérance, l’extermination y compris de la part d’élus de la nation appartenant à d’autres groupes que ceux d’extrême droite, le pouvoir absolu de l’argent, des progrès techniques qui ne se préoccupent par de l’homme, etc. Les ROMA ne peuvent donc pas prendre le mode de vie des GADJES comme modèle puisque celui-ci ne leur a pas prouvé sa supériorité. Ils ne veulent donc pas leur être semblable mais ils veulent rester eux-mêmes avec leur culture et ne pas subir l’assimilation qui signifierait pour eux perte de leur identité.

2 commentaires:

Chiquita a dit…

C'est vrai tout ça ! Mon arrière grand-père était tresseur de panier, il vivait sur les routes avec sa famille. J'aurai bien aimé vivre à cette époque.
Dans les pays de l'Est les "maisons" tziganes sont brulées même si les habitants sont à l'intérieur et la police ou les pompier de là-bas n'interviennent quasiment pas !
Une roumaine (je pense) m'a dit que j'exagérai parce que nous aussi on brule nos maison (celle des défunts).

NOTRE ROUTE -Amaro Drom- a dit…

Oui moi aussi Chiquita j'aurais aimé vivre à cette époque, mon père m'en a beaucoup parlé surtout que lui était né dans une caravane.