lundi 29 septembre 2008

Place José REYES

Maintenant elle existe à Arles et c'est très bien.

Tous ses enfants, petits-enfants étaient là sans compter les amis de toute part.

José REYES a l'honneur qu'il méritait car c'était "notre gitan poète".

Merci Catherine et Canut pour l'association "LE MONDE DE JOSE REYES" et de ce qui s'est passé samedi.

vendredi 26 septembre 2008

Des infos qui font rire, ce qui est rare et des infos qui ont du mal à être publiées






En parcourant notre journal local LA PROVENCE, édition Aix-en-Provence nous lisons une info insolite :


"Trois individus ont tenté de voler du cannabis dans le jardin d'un particulier dans la nuit de jeudi à vendredi, à Aix-en-Provence. Celui-ci est allé le signaler à la police... Les trois voleurs présumés et le cultivateur ont tous été interpellés par les policiers."


Ce n'est pas une histoire belge mais provençale.


Une info qui a du mal à être diffuser. Oui demain Samedi 27 septembre 2008 à 18 h 00, dans la Commune d'ARLES sera inaugurée la Place JOSE REYES.


Comme à leur habitude les médias sont frileux pour passer une information positive sur la communauté gitane.

Et pourtant quel grand homme était José REYES.


Enfin vers 17 h 11 ce jour, via internet, les médias se sont lancés un article est paru sur la toile annonçant l'évènement :

"Il était gitan et il a sillonné l'Europe, les Etats-Unis et l'Australie aux côtés de Manitas de Plata : José Reyes, voix remarquée et remarquable du "cante jondo" s'est éteint il y a bientôt trente ans mais reste dans la mémoire des Arlésiens.
Demain soir, la Ville lui dédie une place, au pied de l'ancienne église des Carmes, là précisément où il a vécu avec sa famille, dans leurs caravanes. Ses fils, alliés à leurs cousins Baliardo et à Chico, ont créé ensuite les fameux Gipsy Kings. Une place désormais, rend hommage et c'est une première, à l'un des plus célèbres de ses fils gitans
."

Petit article qui n'indique pas l'heure et sans trop rentrer dans les détails.

Il est vrai que José REYES était gitan, vivait en caravanes. Et malgré ses tournées internationales, lors de ses retours sur Arles reprenaient son travail de ferrailleur ou allait faire les vendanges aves ses enfants.

C'est un grand travail qui a été par CANUT François REYES avec sa compagne Catherine qu'il nous faut remercier. Ils ont créé une association qui s'intitule LE MONDE DE JOSE REYES .

N'hésitez pas d'aller sur le blog de Canut (il est dans mes liens) et vous aurez de plus amples renseignements.

jeudi 25 septembre 2008

Des attentes interminables

J'attends un appel téléphonique ou un courrier. Une réponse m'est utile pour avancer. Mais que l'attente est longue.

Les minutes me font penser à des heures et les heures à des jours.

J'angoisse du résultat mais que faire qu'attendre? Rien soyons patients (ce n'est pas ma première qualité).

Encore une chance que dans notre ciel de Provence le soleil brille et il me réchauffe le coeur.

Allez patience ....

lundi 22 septembre 2008

Dans quel monde vivons-nous?

Je parcours les actualités dès l'aurore et que de questions je me pose.

Lors d'un match entre adolescents à Avignon des enfants de 10 à 12 ans ont caillasse les spectateurs à deux reprises blessant une femme à l'oeil ?! Où sont et que font les parents?

Un enfant de 9 ans se tue en scooter des mers en heurtant le yacht que son père réparait. Très triste nouvelle mais qui a autorisé cet enfant à utilisé ce scooter ?

Un patron de bar a été assassiné ce matin à Marseille.

Les actualités sont maintenant : enlèvement, viol, meurtre, agression etc.

Oui dans quel monde vivons-nous?

- Est-ce une certaine misère qui fait naître toutes ces mauvaises nouvelles?

- Est-ce que les parents ne se sentent plus parents (que pour la CAF) et n'éduquent plus leurs enfants?

- Est-ce qu'il faut revoir les programmes qui sont proposés à la TV, retirer certains jeux?

Je me pose mille questions pour l'avenir de notre jeunesse qui est de plus en plus violente (violence gratuite).

Avez-vous la réponse ?

dimanche 21 septembre 2008

Le bon temps

Mon amie Pomponette (Autour du feu de camp) parle d'un "temps que les moins de ...." non pas 20 ans mais je dirais 40 n'ont pas connu.

Oui c'était le temps de l'insouciance, refaire le monde. Nous vivions de musique, de peinture et de poésie : nous étions HEUREUX.

A l'époque nous savions nous amuser de peu. Alors que télévision, internet etc... n'étaient pas là mais nous faisions des connaissances, des ami(e)s.

Des amours naissaient et ces idylles nous marquaient, alors que très souvent ce n'étaient que des flirts, car nous n'allions pas plus loin.

Je me souviens qu'à l'époque étaient sorties des voitures qui nous faisaient rêver car tout le monde n'en possédait pas. Nous nous déplacions en vélo (on y revient) ou alors on s'entassait dans les voitures des copains. Moi quand j'allais à Paris je prenais le train.

Quand je regarde les jeunes maintenant j'ai l'impression qu'ils s'ennuient. Je ne me rappelle pas que nous on est eu ce sentiment.

Oui il y a eu des avancées techniques mais sont-elles réellement très bonnes.

Quelle était merveilleuse notre BOHEME

mercredi 10 septembre 2008

Une petite "Gitanie" à Marseille

Des petites maisons sans rien de spécial, une terrasse et un petit espace permettant d'avoir le barbecue.
Chaque famille dispose de ce petit coin dans un quartier de Marseille. Environ une cinquantaine de familles gitanes y sont installés depuis 20 ans. Ils sont bien, chacun chez soi et tous ensembles.
Lorsque nous nous rendons dans une des familles on a l'impression de se retrouver sur les terrains où s'arrêtaient les caravanes.
Aujourd'hui il y avait l'anniversaire d'un des petits où nous étions invités. La paella a été faite au feu de bois et bon nombre de voisins se sont joints à cette petite fête : invité ou pas.

Au cours de l'après midi ce sont les uns et les autres qui passent pour boire un café, converser, prendre des nouvelles. D'autres qui avaient vu notre voiture sont venus nous saluer et ont partagé les gâteaux. Vers 15 h 00 quelques anciens sont partis jouaient à la belote à six.
Il y a plus de six mois l'épouse de Miguel, un des résidants de ce quartier est décédée. Alors tout le quartier a été en deuil et aujourd'hui qu'il est veuf, à nouveau tout le quartier l'entoure. Bien sûr il a ses enfants qui sont revenus vivre avec lui mais la journée il est "seul" alors les amis, voisins l'entourent.

Qu'il est bon de se retrouver comme cela tous ensembles comme auparavant. Les hommes d'un côté qui échangent et les femmes qui parlent enfants ou des autres problèmes de femmes.
Pour nous permettre de passer cette merveilleuse journée nous avons dû décaler des rendez-vous.
A nouveau un planning "explosé" mais prenons du bon temps quand on le peut.

Il est à souhaiter que les promoteurs ne viennent pas détruire cette "gitanie" improvisée dans ce quartier de Marseille où il fait si bon vivre.

lundi 8 septembre 2008

Le temps passe trop vite

Les journées sont longues et courtes à la fois. Il me faut tout planifier : la maison, les petits-enfants et l'association.

En ce qui concerne la maison pas de problème. Les petits-enfants, tel qu'aujourd'hui normalement je ne devais pas m'en occuper. A 9 h 00 un appel téléphonique, Christophe, mon fils me demande de les récupérer à 11 h 30 à l'école, les faire manger car il est de garde à la caserne (il est pompier); bon ce que j'avais prévu pour la maison est désiquilibré. Ce n'est pas grave on verra plus tard.
Joël dès ce matin 8 h 00 était parti avec un de nos adhérents qui veut monter son entreprise : il l'aide pour les papiers.
Vers 10 h 00 un appel d'une de nos adhérentes pour son fils qui est joueur à l'OM et qui a des problèmes. Oui il y a un gitan qui joue à l'OM. Bon préparons le repas car après il faut aller à l'école.
Je récupère MiKaël et Jennifer. On met le couvert et Joël arrive avec Manolo, avec qui il était depuis le matin, il faut que je sorte des documents stockés dans l'ordi. "Jennifer, s'il te plaît mets le couvert". Nous voilà à table, 12 h 25 alors que nous venions de nous asseoir le téléphone sonne mon fils me dit qu'il avait promis d'aller chercher Sarah au collège. Donc je laisse tout le monde à table et vais la chercher.
Comment je mange ? Je ne sais pas car je m'occupe des uns et des autres et ne prends pas le temps de me rasseoir.

Voilà qu'il faut raccompagner les enfants pour 13 h 30, ensuite vaisselle et je devrais faire ce que ce matin j'ai laissé de côté. Mais c'était sans compter les coups de sonnette .
Un de nos adhérents qui vient d'avoir 25 ans doit faire la demande de RMI (car il ne trouve pas de travail et ce n'est pas faute d'en chercher). Son rendez-vous à l'ASSEDIC est pour mercredi mais il croyait que c'était pour demain et venait déjà pour compléter son dossier (photocopie et voir s'il ne manquait rien), peu importe nous montons le dossier cela ira plus vite pour l'ASSEDIC. Il est encore là lorsqu'une nouvelle visite se trouve à la porte : un adhérent qui vient de recevoir ses prestations familiales et qui s'est rendu compte qu'il a perçu la moitié de son dû : pourquoi ? Alors demain matin dès qu'il aura déposé son fils à l'école il partira avec Joël à la CAF.

Entre temps j'ai reçu des mails pour l'association auxquels je dois répondre ou faire des dossiers. Donc ce que j'avais reporté du matin va encore attendre.

16 h 00 tout est fini pour l'association, plus personne n'est venue donc je me devrais de faire les "reports". NON , un appel de Christophe, mon fils, qui me demande d'aller voir son ordinateur avec lequel il a un petit souci. Pas de problème "maman arrive" (nous habitons côte à côte). Entre temps les enfants sont sortis de l'école. J'ai fini avec l'ordi et je vais retourner chez moi. Mikaël désire venir avec moi : OK , et Jennifer arrivera quelques temps plus tard.

De ce fait, de cette journée qui au départ ne comportait pas de rendez-vous important à l'extérieur ou au bureau, journée que j'avais conservé pour la maison tout a été bousculé.

Demain matin, si tout va bien je ferais ce que j'ai reporté aujourd'hui : on verra s'il n'y a pas d'imprévus !

mercredi 3 septembre 2008

Comme il me manque


Actuellement je n'ai pas le moral, j'ai des soucis, et il me manque.
Cela fait 10 ans que Papa nous a quitté et son absence se fait ressentir tous les jours qui passent. La blessure ne s'est pas refermée et le temps n'y fait rien.
Il était formidable, quelqu'un toujours à l'écoute (même quand il ne pouvait apporter aucune solution) mais seulement prendre le temps de converser, d'échanger.
Et puis il avait beaucoup d'humour et même dans les moments les plus durs il savait nous faire revenir le sourire sur nos lèvre.
Il a connu la déportation, l'hiver 54, les grandes grèves de 58 etc... mais il est toujours resté positif. Quand le week-end arrivait il nous disait "laissez tous les soucis dehors, tout est fermé, on verra lundi maintenant c'est le temps pour s'amuser".
Cette phrase m'a souvent aidée à passer les mauvais moments de ma vie et il faut, actuellement vu mes problèmes, que je l'applique car .....

lundi 1 septembre 2008

Demain l'école

Je réside dans un petit ensemble de 64 locataires répartis sur 8 bâtiments. Nous nous connaissons tous et avons une bonne entente. Les véhicules ne peuvent pas circuler entre les immeubles et une place au centre est réservé pour que les enfants puissent s'amuser et les parents disposent de bancs quand ils veulent les surveiller.
Le soir, à la fraîcheur tout l'été il y avaient des enfants qui jouaient assez tard le soir.
Les cigales accompagnaient les rires et cris des enfants mais depuis quelques jours les cigales se sont tues. Et ce soir quel calme ! dès 19 h 30 tous les enfants ont déserté la place et un silence incroyable est tombé.
Vers 20 h 30 les volets se sont fermés et beaucoup de ces bambins ont dû regagner leur lit : demain c'est la rentrée scolaire.
Demain ils vont retrouver copines et copains pour certains, les plus jeunes qui feront leur première rentrée vont verser quelques larmes (peut-être les parents également).
Cela me rend très nostalgique car nous nous dirigeons vers l'automne et l'hiver ce qui ne me réjouit pas.
Chacun le soir rentre vite chez lui, la nuit tombe tôt et le froid fait son apparition.